2 nov 2010

FRA Changement de décor

Après bientôt 6 mois passés au niveau de la mer, nous avons hier décidé de gravir le plus haut sommet d’Espagne, à savoir le mont TEIDE, 3 770 m d’altitude. Cette montagne, en fait un volcan toujours en activité mais plongé dans un profond sommeil (comme la Belle aux Bois Dormants dirait Bora), se trouve au centre de l’île de Tenerife, où nous avons accosté avant hier après avoir laissé derrière nous l’île de Gran Canaria.


Ce fut une vraie expédition : d’abord, j’ai du ressortir du fond des placards nos pulls et coupe-vents, planqués là depuis 6 mois. En effet, à plus de 3 000 mètres d’altitude, le thermomètre descend vite et nos organismes ont perdu l’habitude de ressentir des températures inférieures à 25°C. Ensuite il nous fallait des chaussures de marche décentes, donc ni nos tongs ni les crocs de filles. Nous avons quitté le bateau à 8h30, le soleil n’était pas encore levé, pour prendre un premier autobus et ensuite l’autocar qui nous emmenait dans le parc national de Teide aux pieds du volcan du même nom. Une voiture de location aurait certainement été plus pratique à quatre, mais nous étions bien contents de déléguer la conduite dans ces routes de montagne raides aux lacets serrés à un chauffeur expérimenté.

Arrivés là, hors de question de gravir un tel dénivelé à pied, nous ne sommes ni équipés ni en condition physique pour faire une telle ascension. Mais un bon téléphérique a fait le travail pour nous et en moins de 10 minutes, nous a portés pratiquement au somment au milieu d’un paysage lunaire sans l’ombre d’une végétation rien que de la pierre volcanique. En observant les versants, on pouvait encore deviner les coulés de lave datant de la dernière éruption (quelque part au 15ième siècle). Nous avons été gâtés par une météo sans nuage et une visibilité exceptionnelle nous donnant une vue imprenable sur la mer et les autres îles : Gran Canaria au loin et La Gomera en face. Les filles étaient un peu déçues car ayant lu qu’en hiver le sommet était généralement enneigé, nous espérions pouvoir leur faire toucher la neige. Mais celle-ci sous ces latitudes n’est pas encore au rendez-vous. Nous avons mangé nos sandwichs en haut, pris une petite bière pour nous et une belle glace pour les filles dans une sorte de « refuge » à échelle touristique en attendant l’autocar qui nous ramerait au niveau de la mer. Ce fut une journée bien étrange mélangeant climat océanique et montagneux, altitude et bord de mer, et évocatrice de sensations tellement contradictoires qu’elle a semé le trouble dans mon esprit.

2 commenti:

Anonimo ha detto...

Ciao Robi.
Hai posta; spero tu abbia sempre la casella ****@voila.fr, altrimenti vorrebbe dire che ho scritto per mezz'ora al vento! :)

Alvaro

Branca branca branca ! ha detto...

Ciao Alvaro!

messaggio ricevuto, a presto

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