J'ai pris un retard considérable par rapport à la version italienne du blog.
Mais je ne peux pas lutter contre l'expertise de Roberto. Avec une radio à bord du bateau, au milieu de l'océan il réussit grâce à une connexion satellitaire à tenir le blog à jour, quasiment en temps réel. Pour ma part, je dois attendre de me connecter à un réseau Wifi classique, dans un lieu public.
Je fais donc un rapide saut dans le passé : nous voilà partis le 13 décembre, pour 13 jours de navigation, dont seulement 18h de moteur pour la traversée de la zone de convergence inter tropicale, appelée aussi « le pot au noir ». Roberto a su trouver les bons vents et les bons courants. Chaque jour et chaque nuit n'ont pas été forcément de tout repos et l'arrivée dans l'archipel de Fernando de Noronha est applaudie par l'équipage.
Nous pénétrons dans un parc national, une réserve naturelle. Le montant des taxes à payer pour juste avoir la permission de jeter l'ancre ici est hallucinant. Mais voilà c'est sur notre route et c'est tellement magnifique, qu'on s'y ressource 4 jours. Nous sommes au mouillage dans ce qui nous semble être un aquarium géant. L'eau est turquoise et transparente, on peut s'y baigner (a priori pas de requins ici), dauphins et tortues nagent autour du bateau. Mais gare à s'en approcher de trop près, les gardiens de la réserve ont l'amende facile.
La veille du réveillon, nous levons l'ancre à regret (mais notre porte-monnaie souffre) et parcourons les 400 derniers milles nautiques qui nous séparent de Fortaleza au Brésil où nous arrivons le 2 janvier au matin.
Enfin la terre ferme, une marina, de l'eau courante, un ponton croulant et grinçant mais un ponton et de l'électricité. Tout ce qui a été rationné ces 3 derniers mois, depuis le Cap Vert. La marina est très rudimentaire mais elle offre l'énorme avantage de donner l'accès à la piscine d'un hôtel 4 étoiles.
Difficile de d'écrire la sensation de ce premier plongeon dans l'eau de la piscine ….
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