4 giu 2010

après l'effort, le réconfort

Après 2 jours de navigation houleuse, nous avons commencé à remonter le fleuve Guadiana qui sépare le Portugal de l’Espagne pour finir dans un petit coin de paradis portugais: Alcoutim, avec son port de plaisance, capacité d’accueil maximum 8 bateaux, son agence du Crédit Agricole et son internet café, ombragé avec vue sur le port. Un bac fait l’aller retour entre l’Espagne et le Portugal, Alcoutim ayant une sœur espagnole, de l’autre côté du fleuve.
Il faut se souvenir qu’il y a un décalage d’une heure entre l’Espagne et le Portugal et les 2 villages étant dotés chacun d’une église, chaque clocher veut imposer à l’autre son heure officielle, et c’est ainsi que l’écho de leur cloche raisonne au dessus du fleuve. Le clocher espagnol ouvre les hostilités et égraine le nombre d’heures qui passent selon lui, le portugais répondant avec un coup de cloche en moins, et l’espagnol de sonner une dernière fois pour lever toute ambiguïté, si jamais quelqu’un avait encore un doute sur l’heure qu’il pouvait être. Avec tout cela, nous avons complètement perdu le sens du temps, l’Heure Universelle (GMT) reste notre seul repère durant la journée. Mais c’est surtout le soleil qui la rythme, son intensité nous obligeant à suspendre nos activités en extérieur entre midi et 16h et à rechercher l’ombre à tout prix, la température sous le soleil montant facilement jusqu’à 38°C. Heureusement, il y a une charmante plage fluviale à 10 minutes à pied du bateau qui nous permet d’emmener les filles se baigner, sinon le tuyau d’arrosage connecté au ponton reste encore le moyen le plus facile et le plus simple pour se rafraichir à bord et même faire prendre leur douche à nos demoiselles.   

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