12 giu 2011

FRA - Ilhéus haut lieu touristique méconnu de tous les guides….


Le mouillage est toujours rouleur, aussi le matin à peine le petit déjeuner terminé, nous nous rendons à terre. Nous nous installons à une table au bord de la piscine, le personnel du restaurant nous accueille gentiment bien que le service n’ait pas encore débuté. Roberto part à la recherche de nouvelles batteries, Tea joue, Bora étudie. Pour la pause, tout le monde à l’eau ! récréation aquatique. Ensuite pour le déjeuner, le restaurant sert des plats du jour tous plus appétissants les uns que les autres. En l’espace de 3 jours, tout le monde nous connait, enfin surtout les filles car ils ont peu l’occasion de voir des têtes blondes dans le coin. Nous rencontrons des gens au Iate Clube. Ils veulent en savoir plus sur nous, notre vie, notre voyage, nous invitent même chez eux. Nous avons l’impression d’appartenir à cet endroit comme si nous avions été là depuis toujours. Alors, comme on se sent bien ici et qu’il faut rester encore quelques temps pour faire les démarches de renouvèlement de visa, nous trouvons des excursions à faire. Nous visitons une plantation et une fabrique de cacao, le chocolat n’a plus aucun secret pour nous à présent. Puis nous prenons un bus et allons nous promener dans les environs. La forêt vierge (ou du moins ce qu’il en reste encore) étant en bordure de la ville, nous prenons les services d’un guide et allons y faire un tour, l’expérience étant des plus intéressantes pour approcher la flore et la faune locale. Et voilà comment les jours s’écoulent doucement à Ilhéus. Et puis un jour nous nous rendons compte que notre escale technique est terminée depuis quelques temps et que théoriquement plus rien ne nous retient ici si ce n’est un certain lien affectif qui s’est tissé au fil du temps.

3 semaines se sont écoulées depuis notre arrivée, les dernières évaluations du CNED envoyées, notre visa renouvelé et nos batteries neuves installées, nous devons à présent penser sérieusement à lever l’ancre et rompre le charme que cette ville, ses habitants, son Iate Clube, exercent sur nous. Et ce malgré le mauvais temps, les vagues, le vent, la houle, malgré un mouillage de qualité plus que médiocre qui en d’autres circonstances nous aurait fait fuir le plus tôt possible. Encore aujourd’hui, nous cherchons en vain à comprendre avec Roberto le charme ilhéoussien….

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