Il en fallait bien une et ce fut celle-ci : la pire
navigation de notre histoire familiale «ever»
Le bulletin météo le confirme il est temps de bouger. Nous
avons 4 jours de navigation avec des vents bien orientés pour arriver jusqu’aux
îles de Madère.
Vers 10h du matin, nous levons les amarres.
10h30, pour une raison inexpliquée, de l’eau apparait au
fond de la câle. A priori de l’eau douce donc en provenance d’un réservoir qui
se vide dans le bateau. Rien de grave à ce stade, nous avons encore 2 autres
réservoirs pleins et les réparations attendrons que nous touchions terre.
Roberto et Bora pompent et épongent.
Et puis ensuite tout va très vite, Le ciel est ensoileillé
mais pas trop, une petite perturbation est passée hier et la mer en garde encore
quelques traces, mais le vent bien qu’enocre modéré a lui aussi crée ses
propres vagues et nous voilà dans le tambour d’un lave linge.
Tea et moi allongées dans le cockpit du bateau sans bouger,
Bora les yeux figés sur l’horizon sans bouger non plus. Roberto imperturbable
maitrise la situation, il a d’ailleurs
bien prévu les choses, des petits seaux individuels, bleu pour Tea et
rouge pour moi.
Comme on a dit qu’on se disait tout voilà en synthèse :
j’ai passé une journée dehors à vomir, puis une autre journée allongée dans la
cabine sans pouvoir bouger et le matin du 3ième jour, après une nuit
particulièrement agitée ( vent ayant forçit jusqu’à 30 nœuds, pointes à 35,
Roberto a dû baisser la grand voile,
nous avançons bien trop vite avec un seul genois et la mer a de jolis
creux), j’émerge pou vérifier que notre skipper est toujours là, à bord et
aux commancdes. Il est allongé, rincé (dans tous les sens du terme) mais
toujours en contrôle.
Les vagues commencent à s’organiser, le vent à redevenir raisonnable
et le bateau progresse de façon moins chahutée. Notre processus d’amarination a
lui aussi avancé, nous sommes dehors au grand air et j’arrive à regarder les
vagues danser autour de nous sans avoir envie de vomir. Pour Tea c’est
légèrement différent, elle mange et vomit sans grand émois, Bora elle a dû
hériter de son père du privilège de ne pas être sensible au mal de mer.
3 commenti:
Salut aux " tropicales "
compliments pour le courage de la famille, on a bien aimé l'idée du seau personel :)
Buon Vento de l'equipage de Stranizza , Antonella et Angelo
Bon courage Daphné ! Tes publications sont vraiment drôles à lire... Ici les pieds sur terre et le nez au sec ;) Bises.
merci Philippe, je vais continuer à écrire car ce n'est pas la matière qui manque !
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