Pour ceux qui croiraient encore que nous sommes partis 12 mois en vacances, voici un aperçu d'une journée type.
Nous nous levons avec la lumière du soleil, après le petit déjeuner (sans écouter France Inter et sans savoir que Bernrad Guetta a fini sa chronique de 8h20 et qu'en conséquence nous sommes en retard), nous nous organisons pour avancer dans le programme du CNED. Bora assez autonome progresse toute seule, en fonction des matières, Roberto ou moi l'accompagnons. Tea a besoin elle d'être en permanence guidée dans ses apprentissages, d'une part parce qu'encore petite et ensuite parce que le programme du CNED ne nous rend pas la vie facile, la moitié des activités requiert un soit disant complément numérique qui reste encore à ce jour introuvable en ligne sur le site du Cned et donc encore moins téléchargeable si nous en avions eu l'intention.
Arrive ensuite l'heure du repas. Manger à bord d'un bateau est un temps fort, qui se prépare avec ingéniosité et créativité et s'apprécie, à son juste prix en fonction des conditions dans lesquels ce repas a été préparé :
situation n°1 au port : facile
situation n°2 en mouillage abrité : relativement aisé
situation n°2 bis en mouillage exposé à la houle : donc mauvais mouillage Roberto ne l'aurait pas choisi donc n'a pas lieu d'être
situation n°3 en navigation au moteur par mer d'huile : voir situation n°2
situation n°4 en navigation avec vagues irrégulières donc difficiles à prévoir : commence à être sportif, respect pour le cuisiner
situation n°5 navigation avec forte houle : on oublie, dans ce cas seul Roberto arrive à manger, nous les filles avec notre seau, nous passons notre tour.
Donc vous l'aurez compris à bord d'un bateau on ne plaisante quand il s'agit de s'alimenter. En plus de se nourrir manger contribue à soutenir le moral. Nous avons d'ailleurs classé nos vivres par catégories : le niveau 0 à usage courant, pour tous les jours produits trouvés localement. Le niveau 1 : besoin de réconfort, moments de vague à l'âme passagers on va chercher du sucre dans nos biscuits préférés et faire jouer la mémoire de nos patilles avec des spaghetti ou penne rigate de marques référencées à la maison. Le niveau 2 : contrariétés temporaires liées à une mauvaise météo, une mauvaise mer, un mouillage qui tourne mal dans la nuit…. On attaque dans le dur, barre de céréales préférées des filles, plaquettes de chocolat crunch ou Lindt. Enfin le niveau 3 ou communément appelé « boite à coup dur » ou encore pour le bidon de survie (en cas d'abandon de bateau) on y trouve des barres de Mars, Twix Bounty and Co que du bon pas de place pour de la sous-marque. Bien entendu, un comité apprécie le « caractère » critique de la situation et valide l'accès aux différentes boites. Cette procédure s'est revèlée nécessaire sinon nous serions en permance en niveau « crise aïgue » pour permettre aux filles de manger des barres de chocolat en continue.
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