Nous avons rempli les réservoirs d'eau, et fait un dernier beau ravitaillement au Super-U (camembert, pâté de campagne, beurre breton et BN à la fraise….) et nous partons pour le fleuve Maroni. Il n'existe pas de carte nautique mais Roberto a récupéré suffisamment d'information pour tenter l'aventure. Nous remontons doucement au moteur des bras du fleuve et allons nous perdre dans la jungle. Nous jetons l'ancre au milieu d'un de ces bras. Seul bruit autour de nous, celui des oiseaux cachés dans les arbres à à-peine 2 mètres de nous. Nous mettons annexe et kayak à l'eau et partons nous promener dans des ramifications entre plus étroites, on a vraiment la sensation d'être seuls au monde.
Tout les matins, réveil avec les oiseaux et ils ne plaisantent pas, volume sonore au maximum. Le son est en plus amplifié du fait de l'écho produit par les murs de végétation, haute et dense, sur chaque rive. Les oiseaux de la rive de droite répondent à ceux de la rive gauche.
Chaque jour, nous essayons un nouveau mouillage pour découvrir un autre bras du fleuve Maroni. Nos journées sont assez semblables, Cned le matin, déjeuner puis promenade en kayak et annexe. Retour à bord, apéritif à la tombée du jour avec concert de chants d'oiseaux. Ensuite, on dîne à l'intérieur car la lumière attire une multitude de petits insectes qui viennent mourir dans nos assiettes, c'est moyennement appétissant.
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