25 nov 2016

départ du Cap Vert

Après plus de 3 semaines, nous quittons le Cap Vert et nos impressions
sont mitigées. Certes le séjour de 10 jours à Mindelo, port d'entrée
obligatoire mais ville sans grand intérêt et habitants peu
accueillants vient biaiser notre impression globale du pays.

Nous avions besoin de connexion internet pour envoyer les évaluations
du CNED et faire un minimum de ravitaillement, maintenant nous pouvons
partir à la découverte des îles. Mizar, voilier avec un équipage fort
sympathique nippo-néerlandais (mais résidant en temps normal en
France) nous accompagne pour quelques temps. Nous allons ensemble de
mouillage et mouillage et échangeons conseils de navigation contre
conseils de cuisine japonaise….

Notre dernière escale nous amène à Boa Vista, lieu surprenant.
Quelques structures hôtelières se sont installées en bord de mer sur
ces plages paradisiaques et sont tenues majoritairement par des
italiens. Cette présence a eu semble-t-il un impact direct sur l'offre
du marché et du supermarché local. Alors que sur les autres îles, nous
devions nous contenter de pommes de terre, oignons et potiron, ici le
marché regorgent de tomates, d'aubergines, et de basilic frais … un
passage au supermarché nous dévoile un choix de pâtes et de sauces
tomate divers et variées, il y a même du parmesan et un fromage local
qui s'apparente à de la ricotta. La preuve, s'il en fallait une, de
l'impact du tourisme sur les habitudes de la population locale. Mais
je serais bien la dernière dans ce cas-là à m'en plaindre, Je remplie
allègrement mon sac de courses.

Le temps s'écoule donc doucement, nous découvrons un Cap Vert beau et
encore sauvage et des habitants chaleureux et accueillants. Toutefois
les mouillages restent parfois inconfortables et l'accès à terre
souvent sportif.
Toutefois, l'heure du départ est arrivée, notre visa d'entrée en
Guinée Bissau débute le 10 novembre, il nous faut lever l'ancre et
dire au revoir à Mizar que nous quittons à regret. Peut-être que nos
routes se croiseront à nouveau au Brésil, qui sait …

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