Nous sommes à Fortaleza maintenant depuis plus de 2 semaines. La ville en soi offre peu d'intérêt. Plus de 2,7 millions d'habitants, capitale de la région, elle est malheureusement comme toutes les grandes villes au Brésil, bruyante, sale et en fonction des quartiers et des heures, dangereuse.
Seul intérêt : les plages autour qui ont été aménagées, hôtels et restaurants se succèdent et accueillent essentiellement un tourisme brésilien. Toute la vie s'organise autour de la plage, buvette, petits restaurants. Au ralenti durant la journée, elle s'anime à partir de 17h, le soleil commence à décliner et la température devient clémente. Joggers, rollers, cyclistes, promeneurs, vacanciers et citadins locaux, …. Tout le monde s'y retrouve.
Nous, nous sommes installés dans notre marina. Malgré la vétusté des pontons, rouillés, grinçants et cognant contre les pilonnes en béton au gré des mouvements de l'eau, nous nous attachons peu à peu l'endroit. Nous avions impérativement besoin d'électricité, d'eau et d'internet. Le bateau devait être remis en conditions après notre passage en Afrique et notre transatlantique. Roberto a effectué des réparations et recousus voiles et bimini, les évaluations du Cned ( du mois de décembre….) ont enfin été mises en ligne. La présence de la piscine à côté m'a permis de négocier des modules du Cned contre des récréations aquatiques ou pour Bora des minutes d'internet.
Il fait plutôt chaud mais il pleut aussi régulièrement, des bonnes pluies tropicales qui déversent des litres d'eau et rafraichissent temporairement l'atmosphère. Et puis les alizées soufflent en permanence.
Nous reprenons des forces en allant déjeuner dans des « comida al quilo » : énorme buffet très varié et de qualité, du moins celles que nous sélectionnons, avec de la viande de tout type préparée au grill devant nos yeux. On choisit ce qu'on met dans l'assiette et on paie au poids. Idéal pour rassasier nos estomacs affamés et en manque de viande et légumes après la traversée. Les premiers passages en caisse, j'affichais des assiettes à 1 kg, après 3 semaines, je suis devenu plus raisonnable et je me contente d'un 1 /2 kg.