31 dic 2010

Postilla

A parte i vari esperimenti via radio e compagnia, siamo comunque riusciti a tenere un più o meno vago contatto con la famiglia -ma' (mia madre) ormai ha internet come seconda natura, pa' mio padre fa finta di niente ma la sera comunque va a guardare se c'è una nuova posizione, cosa impossibile perché lo zio Gianni gliel'avrebbe già detto la mattina, oppure un messaggio di Daphne perché "quanto scrive bene tua moglie, tu sei tutto entusiasmo lei è oggettiva", se Daph è oggettiva andiamo bene- comunque grazie in generale a chi ci segue su questo sito o anche con un piccolo pensiero occasionale.
Insomma buon anno.

Buon anno, Bonne année, Happy New Year

Tanti auguri di buon anno nuovo a tutti, di riuscire a realizzare un desiderio nascosto, o di riuscire a tenere ancora duro per un po', o di continuare con la vita felice che si ha già, a scelta.
Per i nonni, non preoccupatevi le nipotine non ve le toglie nessuno...

Bonne année à tout le monde, avec un grand merci additionnel à ceux qui nous ont suivi.
Cela se voit que c'est R. qui écrit ?

A very happy New Year to everyone, one of the few occasions (we're sorry...) we can add a few words in English.

R+D+B+T+Anne+Benoit welcome guests specie dopo come ci hanno descritti nel messaggio precedente

VID - I piedi in traversata

Cosa fare con un paio di piedi durante una settimana di mare aperto ? 


30 dic 2010

FRA - On les attendait comme le Messie [double version!]

Les retrouvailles (version Daphné & Roberto)

Nous les attendions comme le Messie. Il faut dire que c'était d'actualité. D'abord, Anne et Benoit nous ont rejoints le 23 décembre à Ziguinchor en Casamance, juste à temps pour fêter Noël avec nous. Ensuite, depuis Valou et Ahmed à Alcoutim au mois de juin dernier, (mis à part mes parents aux Canaries), nous n'avions pas eu depuis d'autres amis à bord. Ajoutez à cela le père Noël qui fait savoir que cette année exceptionnellement il livrait pour les filles Ritossa à Toulouse et qu'Anne et Benoit devraient se charger de l'acheminement final des cadeaux jusqu'au Sénégal, et vous comprenez pourquoi depuis 2 mois nous ne parlons plus que de l'arrivée de « Annetbenoit ». Au point que Tea trop petite pour se rappeler d'eux en France, en était arrivé à croire que « Annetbenoit », c'est le prénom d'une seule et même personne. C'est ainsi qu'elle salue Benoit quand elle le voit pour la 1ère fois jeudi dernier à Ziguinchor : « bonjour Annetbenoit ! »

Ils sont donc vraiment attendus Anne et Benoit. Le mardi 21 décembre, malgré les intempéries à Paris, leur avion arrive à décoller (petit coup de pouce des « rennes du père Noël ») et les emmène jusqu'à Dakar. Anne nous appelle pour nous dire qu'ils prennent le 1er vol du jeudi, arrivée prévue à Ziguinchor à 9h. Le jeudi matin, j'appelle pour fixer le lieu de rendez-vous ; leur vol a été annulé, l'avion précédent est bien parti mais a fait demi-tour sans autre explication. Ils sont donc tous là à attendre de savoir quand sera le prochain vol. A midi, Anne m'annonce qu'ils ont enregistré leurs bagages. A 14h ils sont dans l'autobus qui doit les emmener jusqu'à l'avion, à savoir approximativement 20 mètres plus loin. A 15h30, ils sont dans le taxi qui les emmène jusqu'à nous. Nous fêtons nos retrouvailles au restaurant « le Perroquet », la bière coule à flot. Mais si Anne et Benoit ont réussi à nous rejoindre, il n'en ait pas de même pour leurs bagages (et donc les cadeaux de Noël, les livres et le Panettone que j'avais commandés à Anne et les cigares de Roberto) qui sont restés, eux, à Dakar. Ils devraient arriver par le prochain vol. Benoit est en quitte pour un nouvel aller/retour à l'aéroport où il récupère tous les bagages : OUF ! Noël et accessoirement les vacances d'Annetbenoit sont sauvés !

Les retrouvailles (version Anne & Benoît)

Franchement nous ne savions pas dans quel état nous allions les retrouver, les valeureux membres de la famille Ritossa. Nous avions suivi les premières étapes de leurs aventures sur le blog et, pour tout avouer, nous étions un peu inquiets : beaucoup d'informations sur l'état du bateau, les mouillages au Maroc, le système météo au large des Canaries. mais bien peu de nouvelles sur l'équipage, pas ou peu de photos des enfants, de la femme du capitaine et du capitaine lui-même. Aucune preuve de vie datant de moins de 3 mois !
Autant dire que durant les 12 heures de voyage qu'il nous a fallu pour les retrouver, nous avons eu le temps d'imaginer différents scenario : nous allions trouver une famille au bord de la crise de nerf ? Des enfants enfermés au fond de la cale ? Un équipage brulé par le soleil et affamé par des mois de privation ? Des enfants sauvages livrés à eux-mêmes ?

Nos retrouvailles au Perroquet, restaurant étoilé à Ziguinchor, avec vue imprenable sur le fleuve Casamance ont immédiatement permis de dissiper nos inquiétudes. Le temps d'un clignement d'oil et des images idylliques se sont substituées aux pires cauchemars que nous avions fantasmé. Aux portes du paradis nous avons été accueillis par deux anges blonds à la peau caramel. Cocktails multicolores, poissons à volonté, bières fraiches, sable chaud, douce brise rafraichissante, peaux bronzées et muscles saillants, cheveux blonds décolorés par le soleil, Bora, Tea, Daphné et Roberto incarnation de l'image du bonheur tropicale (ou presque). Nos premiers pas à bord ont confirmé que nos rêves étaient enfin exhaussés : des pots de Nutella géants, un réfrigérateur remplit de mets délicieux, la cale pleine d'alcools les plus fins, des poulardes, foies gras en prévision de fêtes majestueuses, jongleurs, cracheurs de feu, coffres remplis d'or, rivières de diamants, nains amusants agitant de petits éventails, manteaux de plumes d'oiseaux rares. Le bateau, une arche de luxe et de beauté.

« Benoît nous sommes arrivés ! » endormis sur la banquette arrière d'une 505 Peugeot parcourant son millionnième kilomètre, j'ouvrais un oil, chassais un cafard qui remontait le long de ma jambe et jetais un regard au chauffeur borgne qui réclamait le prix de la course. Anne ouvrit la porte d'un coup de pied et s'exclama « regarde, ils sont là, enfin les vacances commencent ! ».

VID - Pesca grossa

Uscita in piroga in mezzo alle mangrovie, manco pensare di andarci col Branca: com'era prevedibile TUTTI hanno pescato tranne il sottoscritto, Bora primo pesce della vita, Tea primo pesce (anche lei), Daphne primo pesce; Félicien il nostro piroghista nel frattempo ne ha presi duecento mais bon, è il suo mestiere..  


29 dic 2010

VID - Tirar tardi in... banchina

Passare il tempo..

28 dic 2010

VID - Navigazione in un bolon

Qualche immagine della navigazione in un "bolon", un braccio secondario del fiume.
Per trovare una profondità accettabile bisogna ogni tanto arrivare a 3-4m (letteralmente) dalla riva, fa un po' buffo navigare a portata di tangone dalla riva ma o cosi' o bonk

27 dic 2010

VID - Barca cum capra



25 dic 2010

Marigot Diagobel

Dopo aver accolto a Ziguinchor Anne et Benoit venuti dalla Francia per passare qualche masochistico giorno con le nostre due figlie, aperti i regali portati da Babbo Natale con la piroga (la barca ha più ghirlande colorate di un negozio di panettoni), stamattina siamo partiti per un altro "marigot", un braccio secondario del fiume.
Bolon Diagobel, la carta è bianca "Non cartografato", per entrare proviamo due tre volte ma il fondo è ripido e arriva velocemente a 2.5-2.2m quindi grandi marce indietro prima di restare infangati.
Benoit gira in tondo con la barca per aspettare, io scendo sul gommone con lo scandaglio e cerco un buco: cerca cerca, alla fine in effetti c'è quasi sempre un metro - un metro e mezzo d'acqua, invece c'è un bel corridoio a 4-5m di profondità tutto su un lato.
Buffo effetto, come dire: camminare lungo gli Champs Elysées radendo con le spalle i muri a sinistra.
Passiamo, poi la profondità aumenta un po' e scegliendo un po' il percorso, un po' di zigzag di test per approssimare l'andamento del fondo, andiamo avanti per qualche ora.

Il bolon si allarga (in genere brutto segno) e hop da 7-8m a 3, poi 2.5, poi 2.2.
Zigo e zago ma nessun varco. Ancoriamo e riparto col gommone + scandaglio: stavolta nulla, 1.5m massimo e siamo quasi ad alta marea quindi impassabile, ci si ferma qui all'ancora.
12° 38.48N , 16° 20.66W, cerco di mandare la posizione con Winmor.
Bella sorpresa, il villaggio di Affiniam è giusto li' davanti, o meglio il villaggio è invisibile perché nascosto dentro alla

foresta un po' più avanti, ma dall'ancoraggio è visibile un casottino, col gommone leggo "Bienvenus à Affiniam", è la

"stazione" delle piroghe, ma non c'è assolutamente nessuno. Si scende li' e poi si deve camminare per un paio di km per arrivare al villaggio.

Domani magari ci facciamo un giro, il sole è da pazzi quindi per ora tutti all'ombra, stasera barbecue per cenone.

Auguri a tutti, ma mi ripeto no ?

Buone feste - Joyeuses fêtes

Buon Natale a tutti, a chi ci ha seguito e a chi no, un'occasione per augurare un po' di felicità a tutti quanti

Bonnes fêtes à tout le monde, à ceux qui nous suivent depuis le départ mais aussi à ceux qui non (on ne dit pas cela en français mais bon si c'est un italien qui l'écrit cela doit passer, non?)

To Phil and Norma too, we keep on following you even though you are now in a far too "civilised" land for us..



21 dic 2010

Con emozione: nuovo libro SSB e telefono satellitare

Dai e dai, alla fine nonostante le distanze omeriche e grazie alla pazienza dell'Editore e all'email è uscito, beh sta per uscire (disponibile a gennaio):

Photobucket


Qui il sito dell'Editore:

http://www.frangente.com/ilfrangente/1923-art-Trasmissioni_radio_e_telefonia_satellitare.htm




L'indice approssimativo è il seguente (non potete chiedermi di rispettare le tabulazioni dal centro dell'africa):

Introduzione

1. Le comunicazioni radio a bordo
1.1 Onde radio
1.2 Modi
1.3 Radio VHF e sistema DSC
1.3.1 Chiamata individuale
1.3.2 Mayday
1.3.3 PanPan
1.3.4 Securité
1.3.5 Alfabeto fonetico internazionale
1.4 Propagazione
1.4.1 Linea diretta
1.4.2 Onda di terra
1.4.3 Propagazione ionosferica
1.4.4 Propagazione per banda di frequenza
1.5 Le frequenze più importanti per i naviganti
1.6 Interferenze e disturbi
1.6.1 Come ridurre le interferenze
2. Ricezione in HF
2.1 Quali trasmissioni a quali frequenze
2.2 La radio ricevente in barca
2.2.1 Le antenne per radio riceventi
2.2.1.1 Onde corte – HF
2.2.1.2 Onde medie – MF
2.2.1.3 Antenne attive
2.2.2 Quale radio ricevente ?
2.2.3 Ricezione di trasmissioni in fonia
2.2.3.1 Informazioni meteorologiche
2.2.3.2 Radiodiffusione al pubblico
2.2.3.3 I net radio
2.2.3.4 Consigli pratici
2.2.4 Ricezione delle carte meteo fax
2.2.4.1 Materiale necessario
2.2.4.2 Programmi di decodifica
2.2.4.3 Prove pratiche di ricezione
2.2.5 Ricezione dei bollettini in RTTY
2.2.6 Ricezione dei messaggi Navtex
2.2.7 Consigli per la ricezione dati
3. Trasmissione in HF
3.1 Bande marine e amatoriali
3.2 La radio ricetrasmittente in barca
3.2.1 Istallazione della radio trasmittente
3.2.2 Antenne per la trasmissione
3.2.2.1 Impedenza, SWR e SWR-metro
3.2.2.2 Prove di comunicazione
3.2.2.3 Dipolo
3.2.2.3.1 Costruzione di un dipolo
3.2.2.3.2 Balun e “choke balun”
3.2.2.4 Accordatore d’antenna – ATU
3.2.2.4.1 Accordatori manuali e automatici
3.2.2.5 Le varie “terre” in barca
3.2.2.5.1 Condensatori di separazione
3.2.2.6 La terra RF
3.2.2.6.1 Terra RF a collegamento diretto
3.2.2.6.2 Terra RF a collegamento indiretto
3.2.2.6.3 Terra RF artificiale
3.2.2.6.4 Consigli pratici
3.2.2.7 Antenna filare – Paterazzo isolato
3.2.2.7.1 Paterazzo isolato
3.2.2.7.2 Antenna filare
3.2.2.7.3 Uso dell’antenna filare – paterazzo isolato
3.2.2.8 Antenna a stilo
3.2.2.9 Antenne di emergenza
3.2.2.10 Altri tipi di antenna
3.2.2.11 Come scegliere l’antenna
3.3 Radio HF e comunicazioni in fonia
3.3.1 Comunicazioni barca - terra
3.3.2 I Net
3.3.3 Comunicazioni barca – terra
3.4 Radio HF e internet
3.4.1 Winlink e Sailmail
3.4.1.1 Sistema Winlink
3.4.1.2 Sistema Sailmail
3.4.1.3 Altre reti europee
3.4.2 La stazione radio per la posta elettronica
3.4.2.1 Radio
3.4.2.2 Antenna e accordatore
3.4.2.3 PC
3.4.2.4 Modem Pactor
3.4.3 Istallazione del sistema
3.4.3.1 Collegamenti
3.4.3.2 Disturbi e interferenze
3.4.3.3 Istallazione dei programmi
3.4.3.4 Configurazione di Airmail
3.4.3.5 Verifica della connessione modem - PC
3.4.3.6 Determinazione del livello audio corretto
3.4.3.7 Preparazione del messaggio di posta elettronica
3.4.3.8 Richiesta di collegamento
3.4.3.9 Accesso tramite connessione internet
3.4.3.10 Consigli pratici
3.4.3.11 Alcune cause possibili di malfunzionamenti
3.4.4 Il sistema Winmor: posta elettronica senza modem
4. I sistemi di telefonia satellitare per il diporto
4.1 Globalstar
4.2 Thuraya
4.3 Inmarsat
4.4 Iridium
4.4.1 Descrizione del sistema
4.4.2 Collegamento dati
4.4.2.1 Direct Internet 2.0
4.4.2.2 Collegamento Dial-up
4.4.3 SMS
5. La posta elettronica a bassa velocità per radio SSB e telefoni satellitari
5.1 Posta elettronica “classica”
5.2 Invio della posizione
5.3 Accesso da terra
5.4 Il sistema Saildocs
5.4.1 Carte e bollettini
5.4.2 File GRIB
5.5 Funzioni aggiuntive di Airmail - Viewfax
5.5.1 “Position Reports”
5.5.2 Cataloghi
5.5.3 Bollettini meteorologici
5.5.4 File GRIB
5.5.5 Previsioni puntuali
6. Radio SSB o telefono satellitare ?

Appendice 1 – Frequenze e canali SSB delle bande marine
Appendice 2 – I Net radio
Appendice 3 – Stazioni per il traffico di corrispondenza pubblica
Appendice 4 – Programmi di trasmissione carte meteo Fax e bollettini RTTY in Europa
Appendice 5 – Piano delle frequenze marittime

19 dic 2010

FRA - Qu'est-ce qu'on mange aujourd'hui ?

Qu'est-ce qu'on mange aujourd'hui ?
Voilà qui est devenu depuis que nous avons quitté Dakar notre principale préoccupation. Alors que tous les produits européens sont disponibles à Dakar, une fois la capitale laissée derrière nous, s'approvisionner devient une vraie chasse au trésor. En remontant le fleuve Saloum, nous pénétrons vraiment dans le cour du pays. D'abord, les villages se font plus rares et ensuite, il ne faut pas rêver, l'offre de produits correspond au pouvoir d'achat local. L'approvisionnement des magasins est aussi difficile car tout arrive par bateau de Dakar.
Après quelques jours passés au mouillage, perdus parmi les oiseaux et les mangroves avec comme seule visite, des pêcheurs venant relever leurs casiers tôt le matin, nous décidons de mettre pied à terre. Objectif : découverte du village voisin et ravitaillement en produits frais.
Ici aussi l'avenir appartient à celui qui se lève tôt, mais encore non initiés, nous organisons notre première expédition en fin d'après midi quand l'air devient plus frais. Le village est composé d'une artère principale où se succèdent les échoppes, dont la moitié est fermée quand nous nous y rendons et l'autre moitié propose un unique article : l'oignon. Nous rentrons donc bredouilles de notre expédition. C'est Pino, un compatriote de Roberto, propriétaire du seul restaurant du coin où nous finissons par aller manger qui nous explique gentiment, qu'il faudrait mieux faire ses courses le matin, il y a plus de choix. Donc c'est plein d'espoir que le lendemain matin, nous y retournons. Effectivement, de nombreuses échoppes ont ouvert leurs portes mais elles offrent toutes plus ou moins la même chose : du lait en poudre, du café soluble, des fruits en conserve et un choix impressionnant de produits pour lutter contre tout types d'insectes : volants, rampants, nageant car en la matière le Sénégal bénéficie d'une vraie diversité. D'échoppes en échoppes, on parvient à trouver de quoi agrémenter les pâtes, riz, blé, boulgour, coucous et compagnie, principaux composants de nos réserves à bord.
Une surprise nous attend toutefois en Casamance. Alors que nous visitons un village de pêcheurs vraiment démuni, nous apprenons qu'ils ont tué une vache la veille et que la viande est donc à disposition. Nous ne nous faisons pas prier deux fois, ayant appris durant ce mois passé au Sénégal qu'il faut prendre ce qui s'offre à nous, ne sachant jamais ce qu'on pourra trouver le jour d'après. Bien qu'ignorant (et surtout ne voulant pas savoir) le procédé de conservation local, (notre seule certitude est que l'absence de courant électrique exclue toute conservation au frais), nous en prenons un bon kilo et préparons de merveilleuses brochettes qui grillées au BBQ vont constituer un repas mémorable.

14 dic 2010

FRA - Visite du dispensaire

Tea depuis quelques temps avait de petites plaques sur le cuir chevelu que j'avais d'abord pris pour un coup de soleil. Ces dernières tardant à disparaitre nous avons commencé à nous poser des questions. Finalement, je profite de la visite prochaine d'Anne et Benoit pour leur envoyer par mail quelques prises de vue du joli crâne de notre fille et attendons en retour une suggestion de diagnostic et le traitement qui l'accompagne. La réponse fut plus rapide que prévue : Le premier avis qu'Anne a recueilli auprès d'un pédiatre à Toulouse n'est pas des plus anodins : la teigne. Je ne sais même pas ce que sait exactement, mais le nom évoque pour moi le Moyen Âge, la misère et la saleté, tout cela sur la tête de ma petite créature blonde, comment se pourrait-il ?
La qualité de la communication téléphonique ne me permet pas d'approfondir le sujet avec Anne, « le mieux » me dit-elle, « c'est encore d'aller consulter un médecin local, c'est quand même lui le mieux placé pour savoir quel type de parasite court dans ces contrées ». Nous n'avions pas envisagé cette solution mais nous n'avons pas grand-chose à perdre, si ce n'est peut être notre temps. Je me prépare à y passer la journée, prenant comme référence le temps d'attente en France quand on consulte un médecin sans rendez-vous et le multipliant par 10 pour me mettre aux standards locaux. Nous arrivons au dispensaire et avons à peine le temps de régler le ticket de la consultation (1000 CFA c'est-à-dire 1,5 euros) qu'une porte s'ouvre et un médecin passe une tête à la recherche de son prochain patient. A part nous, il n'y a personne à l'horizon c'est donc notre tour. Le cas de Tea est vite réglé, il s'agit d'un vulgaire champignon, une lotion délivrée à la pharmacie du coin en viendra facilement à bout. Et moi, honteuse (bien que soulagée de ne pas entendre parler de la Chose), de me rependre en explication sur les règles d'hygiène que nous respectons bien que vivant à bord d'un bateau, des soins et de l'attention que je porte à mes filles, pour au final lui poser la question qui me brule les lèvres : mais, enfin, comment cela s'attrape-t-il ? Réponse simple : par contact avec une personne elle-même contaminée. Et là, grand blanc, nous nous regardons Roberto et moi. Qui d'autre que nous a accès à cette petite tête aux cheveux blonds ? Je lis dans le regard de Roberto qu'il pense la même chose que moi. Nous avions beaucoup ri au Maroc devant toutes ces mains qui se posaient sur la tête de Tea, cherchant à toucher ces belles boucles blondes qui volaient partout. Parmi elles certainement, certaines auraient besoin « d'une solution pour le traitement local de certaines mycoses cutanées à appliquer matin et soir pendant 2 à 4 semaines».

FRA - Le Saloum

Nous sommes maintenant dans le fleuve Saloum. A part notre bateau, il n'y a qu'un seul autre voilier, français lui aussi, qui navigue dans ces contrées. Sinon nous ne rencontrons que des oiseaux, des pirogues de pêcheurs ou de transports collectifs qui assurent les liaisons entre les quelques villages perdus dans les bolongs (bras du fleuve). Nous passons quelques jours au mouillage, perdus nulle part, sans mettre pied à terre. Nous avions besoin de cela après l'agitation de Dakar. Les journées s'écoulent doucement, au rythme du soleil et en la matière l'Afrique offre des couchers de soleil spectaculaires. Le ciel change de couleur progressivement pour s'enflammer et devenir soudainement rouge et enfin laisser la place à l'obscurité et des millions d'étoiles prennent alors le relais. Les chants des oiseaux qui ont accompagné le spectacle s'estompent peu à peu, tout le monde va se coucher. Nous aussi d'ailleurs car nous sommes contraints à bord dans notre consommation d'électricité. Malgré nos 2 panneaux solaires, la lumière reste un luxe dont nous n'abusons pas, sinon il nous faudra recharger nos batteries en faisant tourner le moteur. Il y a mieux pour vivre en harmonie avec la nature et observer les centaines d'espèces d'oiseaux qui nous entourent.

Bestioline all'assalto

Su per il Sine Saloum. Terra verde attorno, mangrovie, neanche una

nuvola. Si' ieri mattina si', ma poi c'è stata la "dissipation des

brumes matinales" come dicono i bollettini in Bretagna solo che

qui si dissipa davvero, là ogni morte di papa.
Piroghe multicolori, in genere è il più giovane, spesso un

bambinetto, a stare al timone.

Le bestiole, che storia...
Per le zanzare siamo attrezzati con uno scudo difensivo degno di Rumsfeld Cheney &Co di amici filosofi. Si deve essere sparsa la voce quindi in barca più nessuna zanzara.
Saltate fuori allora le farfalle. Oh carine, solo che un milione di farfalle sfarfallanti ovunque dopo un po' danno anche ai nervi.
Poi arrivate le forbicchie, quelle volanti. Non indietreggiano davanti a nulla, alzano la coda con la forbice e via cosi'. Un po' sceme, basta schiacciarle perché non fuggono neanche.
Ah, gli scarafaggi. Quelli piccoli piccoli, non quelli grossi, pero' scarafaggetti comunque. Veleni, spray e pappine tossiche al miele, tenuti abbastanza a bada, ne vediamo uno alla settimana al

massimo. Morto, in genere.
Poi decine di altre bestiole piccine piccine, che più fastidio di

tanto non danno.
Poi quelle che non si vedono tipo mosche da sabbia, uno non si accorge di nulla ma poi per due giorni ci si gratta come orsi, con bolle rosse da 2cm fra piedi e polpacci.
Perché siamo venuti qui ? Ogni tanto ce lo chiediamo, ma un po' alla volta stanno affiorando non una ma parecchie risposte, giustificazioni diverse. Nonostante gli inconvenienti, stiamo bene, speriamo continui.

11 dic 2010

FRA - Depart de Dakar

Samedi 28 novembre nous décidons de partir remonter le fleuve Saloum dont l'estuaire se trouve à environ 80 miles nautiques au Sud de Dakar.
Avant de nous enfoncer davantage dans le pays donc dans des contrées plus sauvages, nous devons faire le plein d'eau, une denrée dont l'accès devient de plus en plus difficile. Nous remplissons tous nos réservoirs ainsi que des bidons pour augmenter notre autonomie. Je fais un saut au supermarché Casino de Dakar qui offre les mêmes produits qu'en France mais bien entendu à des prix prohibitifs. Je me rabats sur les marques locales, les filles vont devoir apprendre à manger du lait caillé à la place du yogourt Danone, vendu ici pour la modique somme de 1000 CFA soit 1,5 euro le yogourt. De toutes les façons, c'est le dernier supermarché que je vais voir avant bien longtemps, donc adieu le rayon produits frais et vive les conserves. Je trouve aussi de la viande car nous avons l'intention de faire notre 1er BBQ au mouillage dès le lendemain si le vent le permet.
A 18H30, nous levons l'ancre pour une navigation de nuit.
Au revoir Dakar, nous te laissons sans regret, la pollution et la saleté de tes usines associées à la chaleur n'ayant pas grand-chose d'attrayant. Je vois un seul avantage à cette escale obligataire, c'est que j'ai pu faire quelques courses de Noël dans une magnifique librairie française en ville. Noël approche et la pression monte pour le père Noël qui a promis de passer déposer ses cadeaux sur le bateau.

7 dic 2010

(In and) out of Africa

Titolo facile, mi scuso...

Connessioni internet inesistenti, rimane la vecchia radio.
All'ancora fra piroghe multicolori e "mama" altrettanto multicolori, bambini che saltano, figlie contente che ridono, fanno la commedia e discutono con tutti quanti scatenando risa e ilarità.
Oggi a fianco di un'isola reputata per ospitare centinaia di varietà diverse di uccelli. Ieri in piroga ci siamo divertiti a far volare un intero stormo di fenicotteri rosa e neri (roba da turisti, ma in fondo che siamo d'altro).
Daphne ha pescato il suo primo pesce, Bora ha pescato il suo primo pesce (!), io naturalmente stavo a guardare e a lanciare e rilanciare con la canna, hmf.
Un po' difficile all'inizio, ma c'è un qualcosa in quest'aria e soprattutto terra che prende alle viscere, poco a poco.

Persone adorabili, per ora in tutto il Sine Saloum abbiamo visto solo due altre barche (e molto lontano), dicono che in Casamance ce ne siamo di più quindi per ora approfittiamo di una solitudine praticamente assoluta, noi e questo continente magari anche un pochino conosciuto ma sempre potentissimo.
Abbiamo anche delle foto, al prossimo Café Internet -panne d'elettricità permettendo- vedremo di fare un aggiornamento anche visuale.