30 mag 2010

Oh che divertenti i bambini

Papà, papà Photobucket  a cosa serve questa linguetta ? Photobucket Psssssssssssssssshhhhhhhhhhhhhh ooooh Photobucket OOOhoo, come sarà orgoglioso papà Photobucket

29 mag 2010

Alcoutim

Tornati dove ero passato l'anno scorso, Alcoutim posto di frontiera (beh, Schengen e le frontiere...).
Qui si sente davvero di essere partiti, lontani da tutto, un Hotel California dove si arriva e si comincia a sospettare se mai se ne partirà; perché mai i posti dove si arriva sono posti da arrivo? quando se ne vuole partire è sempre difficile, come se ripetessero "io sono un posto dove si arriva, andate a cercarvi un posto da dove si parte".

Bello, si comincia ad entrare in un altro stato d'animo, ancora più confusionale.

27 mag 2010

Pannelli solari

Visto che a poppa c'era il catafalco abbiamo messo dei pannelli solari, 2x90W, fatto fare dei supporti inox laterali, ai quali ho aggiunto un reticolato in vectran per renderli più rigidi e al tempo stesso non oltrepassare i limiti ISO 276538765376587653 per la stabilità delle imbarcazioni, un giorno di lavoro per i pannelli, più uno per la connessione elettrica (passaggio fili, test serie/parallelo, ecc)

Pannello tolto dallo scatolone


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Supporto inox fatto fabbricare

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eccolo attaccato al pannello

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il cavo elettrico è da 6mmq, un po' grandino ma tanto meglio, i raccordi sono saldati

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qui il primo pannello incastrato sul catafalco

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Prove di flessibilità

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Raddoppio finale

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Per regolatore e cablaggio sto facendo un po' di prove, fra qualche giorno qualche primo risultato.

26 mag 2010

Meridiana

Una meridiana che hanno messo a Chipiona, funziona anche Photobucket Photobucket

25 mag 2010

Ca y est, c'est parti

Ca y est, c'est parti, nous avons quitté le port de Chipiona mardi 24 mai pour la première navigation de notre périple. Il nous a fallu quand même quelques heures de préparatifs avant de pouvoir lever les amarres. C'est qu'au bout de presque 3 semaines au même endroit, non seulement des araignées avaient commencé à nous narguer en tissant leurs toiles sur les voiles, mais nous aussi nous nous étions laissés aller : Roberto avait sorti tous ses jouets, et non je voulais dire outils, les filles leurs jouets,( les vrais apportés expressément de Paris pour ne pas qu'elles se sentent trop dépaysées, malgré les protestations de Roberto me disant que les espagnols avaient aussi des enfants et donc des magasins de jouets) et moi livres, ordinateur et crème solaires. Alors il a fallu reprendre tout cela en main et redonner à Brancaleone sa fonction d'origine, à savoir de bateau à voile et finie la résidence secondaire à la mer.
C'est donc seulement vers 11h du matin que nous pu dire au revoir à Chipiona et mettre le cap sur Mazagon, quelques 35 miles plus à l'ouest, en fonction du vent entre 5 et 7 heures de navigation. Pourquoi autant de précisions ? Malheureusement parce que pour moi, les premiers jours de navigation servent à m'amariner et sont donc relativement déplaisants. Cette fois-ci encore, cela n'a pas raté et malgré le tube entier de petites pilules homéopathiques ingurgité avant le départ et censé m'aider à lutter contre le mal de mer, l'excitation du départ passée j'ai rapidement commencé à ressentir les effets tristement connus et non moins néfastes de la houle sur mon estomac. Le côté positif du mal de mer c'est qu'une fois touché terre, il disparait complètement. Grâce à un bon vent portant nous sommes arrivés à destination en une vitesse record à la plus grand joie et satisfaction du skipper et à mon plus grand soulagement. Pendant que je me concentrais les yeux rivés sur l'horizon, les filles jouaient tranquillement à l'intérieur, gavées elles aussi de Cocculine,  installées sur une couchette coincées par les toiles anti roulis de façon à ne pas être ballottées, pour finir par s'endormir et se réveiller à destination. Roberto, habitué à naviguer seul, n'a pas vraiment ressenti lui de gêne.
Avec le temps, cela devrait aller en s'améliorant. Suite au prochain numéro.

Eppur si muove

Davvero, partiti, abbiamo anche fatot un videino tanto per far vedere che è vero.
Una trentina di miglia fino a Mazagon, il tempo di ringraziare per l'eternità Alfred, Alf, Alfredo non so come chiamarlo per avermi consigliato il Cocculine per il mal di mare: prima oltre alla barca dovevo anche occuparmi dei secchi, oggi nessuno né moglie (beh, largo circa), né figlie hanno sentito nulla, con un po' di onda lunga proprio al traverso che faceva sfrombolare ben bene.
Bell'inizio, buttato su il genoa, mentre giravo il winch dicendomi "che fatica" mi sono anche detto "tutto sto casino, lasciare casa e lavoro blabla blabla per finire qui".

Bora et les activités manuelles ou comment le recyclage est devenu mon nouveau credo

Bora et les activités manuelles ou comment le recyclage est devenu mon nouveau credo



Bora a développé ces derniers temps un certain goût pour les activités manuelles. Le mois précédent le départ, je l’ai emmenée dans des ateliers animés par des personnes très compétentes dans différents musées de Paris. Non pas que je cherchais impérativement à ce qu’elle goûte à toutes les richesses culturelles que recèle la capitale, mais, je peux maintenant le confesser, les activités manuelles sont autant d’aveux d’incapacité de créativité pour moi que de bonheur et d’exaltation pour Bora. Dénudée de toute imagination en la matière, désemparée devant un pot de colle ou de peinture j’ai, face à cet exercice, l’impression d’être dotée de 10 pouces et 2 mains gauches.

Toutefois, quelque jours avant notre départ, surmontant mes angoisses, en bonne mère attentionnée que je suis, j’ai fait l’acquisition d’un magnifique livre d’activités manuelles, et conseillée par les meilleures vendeuses du magasin « Loisirs&Créations », j’ai acheté des matériaux divers et variés (du pistolet à colle, à la feutrine en passant par des feutres spéciaux toutes surfaces) pour les 15 mois à venir. J’ai donc acquis (pour une somme phénoménale que je ne divulguerais même pas sous la torture, le risque de divorce étant trop important) tous les matériaux de base possibles et imaginables pour réaliser n’importe quelle création et ce même en traversant l’Atlantique (sauf pour l'usage du pistolet à colle car il faut le 220W, j’ai donc aussi du acheter une vulgaire colle universelle pour palier à ce petit inconvénient). Je dois aussi préciser que pour les mêmes raisons qui m’ont amenées à mettre peu de livres dans mon bagage(à savoir Roberto et ses menaces de tout me laisser porter si j’exagérai sur le poids), j’ai dû tout expédier par voie postale, alourdissant encore d’avantage ma facture.

Pourtant, au cours d’une de nos toutes premières promenades dans notre nouvelle ville d’adoption, Chipiona, au détour d’une rue, j’ai trouvé un magasin qui vendait quasiment tous les matériaux mais à la ½ de leur prix d’acquisition en France.
Mais en plus de ce matériel de base, la plus part de ces créations s’opèrent à partir d’objets de la vie courante (pots de yogourt, rouleau de papier toilettes, boites de conserve, bouchon de bouteille, coquillage, galets, etc…). Depuis le début de notre périple, j’accumule peu à peu ces objets et Bora s’applique méticuleusement à récupérer à la poubelle tout ce qui échapperait à ma vigilance et à ramasser tous les coquillages des plages. A l’heure où j’écris ces lignes, nous avons déjà rempli la moitié d’un rangement (et dire que l’espace est cher sur un bateau) de bouteilles et rouleaux de papier toilettes vides, boites à chaussure (heureusement pointure enfant)… et il est devenu impossible de manger un yogourt sans voir Bora surgir pour le récupérer et le laver.

Côté créations, pas le temps, trop occupées à trier les poubelles et à rincer les coquillages.



22 mag 2010

le bateau a bougé...

Le bateau a bougé,…mais pas de panique c'était uniquement dans le but de changer son côté d'amarrage, sur le même ponton, exactement au même endroit de façon à ce qu'il soit le nez au vent et à rendre nos nuits plus paisibles, le vent ayant un peu forcit ces derniers jours.
Et oui, nous sommes toujours à Chipiona, le bateau commence même à avoir des toiles d'araignée. Ni mes livres, ni le chargeur de batterie (dernière commande de Roberto et pourtant indispensable car sans cette pièce, nous devons faire tourner le moteur une heure par jour pour recharger les dites batteries, paradoxe pour un bateau qui n'a pas quitté son ponton d'amarrage depuis un mois) n'étant pas arrivés, nous avons organisé notre quotidien ici, ce qui n'est pas non plus pour nous déplaire. Roberto connait maintenant tous les ferrailleurs locaux et fournisseurs en matériaux divers et variés permettant d'avancer ses travaux, moi j'ai découvert les meilleures plages en fonction des heures de la journée. Les températures commencent sérieusement à grimper et de 14h à 17h, mieux vaut rester à l'ombre et éviter toute activité. Cela tombe plutôt bien cet horaire correspondant à la sieste de Tea, j'en profite alors pour faire quelques leçons avec Bora à partir des supports du CNED. Sinon, une sortie à la plage par jour s'impose. Si la journée a été trop remplie, nous nous la réservons pour l'heure de l'apéritif, la plage est alors déserte, nous nous installons à la table d'une buvette, commandons une bière et profitons du soleil qui décline et de l'air qui se rafraichit pendant les filles jouent dans le sable. Vision idyllique telle que je la raconte là, pour être complètement honnête, il faudrait ajouter les petits incidents : Tea toute habillée surprise par une vague, trempée intégralement ou encore qui plonge la tête la première sur la plage et en ressort la bouche et les yeux remplis de sable. Cela rompe un peu le charme et la féerie du moment.

21 mag 2010

la nouveauté est justement qu'il n'y en a pas

La nouveauté est justement qu'il n'y a rien de nouveau,
nous sommes dans l'attente de la livraison de nos pièces, j'en ai d'ailleurs profité pour commander des livres sur Amazon. J'avais bien glissé quelques livres dans nos sacs au départ de Paris, mais nous étions fortement contraints par le poids que nous pouvions porter physiquement. Nous allions avoir recours à une succession de moyen de transport pour arriver à bon port (taxi jusqu'à Orly, avion pour Séville, autocar pour Chipiona gare routière et dernier taxi pour le port). La prudence et les menaces de Roberto,  « dépasser un certain poids je devrais me débrouiller avec mes 2 bras pourtant déjà occupés par Tea », ont pris, je le confesse, l'ascendant sur mes envies de lecture. Aussi, quand Roberto m'a demandé si j'étais d'accord pour rester une semaine supplémentaire à Chipiona pour avancer les préparatifs, j'ai bien entendu dissimulé ma joie et pris un air contrit, mélange de compréhension mais aussi de sacrifice et me suis précipitée pour commander quelques ouvrages (merci d'ailleurs à Margaret et à Céline pour leur suggestions de lecture).

Prima che prenda il sopravvento

Con sta storia del francese ormai mi sento già emarginato.
Novità ce ne sono, non ci siamo mossi pero'
Uno. Ho messo i pannelli solari e fatto diversi esperimenti, fra un po' mettero' le foto e qualche misura. Un lavoro della miseria, fra ferramenta, cablaggi eccetera quasi due giorni. Ora ho due pannelli su struttura reticolare in vectran ah ah ah .
Due. Nuovo caricabatterie da mettere domani
Tre. Tendalino da cucire questo weekend
Quattro. Costruito e istallato circuito sensore giroscopico per il pilota
Cinque Sei un sacco di altra roba, se il francese non mi seppellisce vivo magari la metto.

15 mag 2010

FRA - Sans titre

Nous sommes ici pour une autre semaine car nous avons trouvé quelqu’un qui pouvait nous faire les supports métalliques pour fixer les panneaux solaires et aussi le bimini (sorte de parasol géant qui couvrira le cockpit). Nous allons continuer à commander les pièces qui nous manquent et nous faire livrer en poste restante à Chipiona. Nous avons pris la décision d’avancer au maximum les travaux à bord au détriment de la navigation car de toutes les façons ces travaux doivent être réalisés à un moment ou un autre et être bloqués ici est bien un moindre mal. La plage est à 3 min à pied du bateau et il y a un café avec une charmante terrasse ombragée où nous nous isolons Bora et moi certains matin pour « faire un peu d’école ». La seule ombre à notre tableau actuel est la rareté de l’accès internet, deux possibilité s’offre à nous, soit la bibliothèque municipale soit LE bar branché de la ville. Ces deux endroits sont malheureusement de l’autre coté de la ville ( 40 min de marche A/R) et surtout dans l’un comme dans l’autre, les enfants ne sont pas les bienvenus.


A l’heure actuelle, je n’ai pas encore pris conscience de saut que nous avons fait, notre quotidien ressemble à nos vacances habituelles, à l’exception près qu’il fait beau tout les jours (fait rarissime en Bretagne ces dernières années, quoiqu’en disent nos amis bretons). Peut être est-ce mieux ainsi, sinon la situation pourrait me donner le tournis.

14 mag 2010

FRA - Me voilà..

Me voilà enfin rédigeant mon premier e-mail à partir de mon super note book. Je dois m’habituer un peu au clavier, mais c’est une vrai liberté. Je rédige mes mails le soir (au lieu de regarder Dr House à la TV) et je les envoie quand je dispose d’une connexion internet.


A ce jour, le 10 mai, nous n’avons toujours pas pris la mer, il faut dire qu’il y a tellement de choses à organiser et avec les 2 filles dans les jambes, cela plombe lourdement notre efficacité. Tout d’abord, il faut ravitailler le bateau pas facile qd les supermarchés sont à 2km du port et qu’il faut tout porter à bout de bras, hors de question pour Roberto de louer une voiture pour faire nos courses, donc on fait un peu chaque jour. Cela prend du temps, surtout qu’entre chaque virée, on consomme une partie des victuailles tout simplement pour s’alimenter . A ce rythme là, on est pas prêt d’avoir rempli le bateau pour la traverser de l’Atlantique. Ensuite, le WC nous a lâchés, c’était prévisible car vétuste mais heureusement que c’est Roberto qui s’est retrouvé avec la pompe dans la main et pas moi sinon on en entendrait encore parlé à la fin du voyage. Nous voilà maintenant en train d’attendre la pièce ( ainsi que des panneaux solaires et un chargeur de batterie le notre nous ayant aussi abandonnés) le tout commandé par internet et livré en poste restante ici à Chipiona. Nous apprenons que les liaisons aériennes ont à nouveau été suspendues ce qui n’est pas pour arranger nos histoires, les colis devant arrivés par avion de GB. Patience, patience, s’il y a bien une chose dont nous disposons à présent c’est bien du temps.

J’ai commencé aussi l’école avec Bora, c’est plutôt une expérience intéressante, elle est très assidue je vais avoir du mal à sauter un jour sans une bonne excuse, même l’arrêt maladie ne suffirait pas. Chaque soir, je planifie rapidement le programme du lendemain, pas le droit à l’erreur.

Voilà dans les grandes lignes à quoi nous sommes occupés en ce moment, pas d’exploit nautique en perspective pour le moment, toujours et encore de l’intendance.

Point météo : bien que le soleil tape déjà fort, le vent qui souffle en continue l’Atlantique rend la température très agréable, pas de maillot de bain mais les tongs ont été sorties !!!! Les filles ont déjà goûté l’eau de la mer car nous sommes à côté des plages.

Voilà à ce jour notre vie à bord, à très bientôt pour la suite de nos aventures

13 mag 2010

Manutenzione in posti esotici

Approfittiamo del periodo di decompressione per un po' di lavoretti, "essere in crociera significa essenzialmente far manutenzione in posti esotici".
La posta funziona egregiamente, roba spedita da Parigi, o comprata in Francia o UK arriva in quattro cinque giorni.
All'ufficio postale ormai mi conoscono, "hoy hay dos!" non mi chiedono neanche più i documenti, ieri sono arrivati i due pannelli solari in uno scatolone gigante, hop sul carretto e via, oggi nel "taller" dove lavorano l'inox per far fare i supporti per metterli sopra al catafalco dietro (finalmente servirà a qualcosa); il regolatore arrivato qualche giorno fa, un po' alla volta i pezzi si mettono assieme. 180w dovrebbero lasciare il motore più tranquillo.

Daphne ha cominciato a far scuola con Bora, ogni mattina le lezioncine, a volte in barca in pozzetto a volte nel baretto del porto: domande e risposte, descrizioni, riprendere le lezioni dei giorni precedenti, è tutto alla francese molto strutturato e molto serio(so).
L'anno scorso quando ero da solo con lei io mi prendevo il birrone e lei il bicchierone di granatina, e lei giù a scrivere diari con lo sguardo sognante. Padri e madri.

Tempo meraviglioso: di giorno cielo terso tutto azzurro, 20-25° e 20 nodi, di notte piove e rinfresca. Il Branca scalpita, ancora qualche giorno.

8 mag 2010

Eccoci

Arrivati a Chipiona, nome anonimo ma il paesino è carino.
Se lo dico io chiaro non conta, ma se lo dice Daphné dopo una giornata di viaggio vuol dire che è vero.
Le bambine sembra l'abbiano presa bene, la piccina dice "ora siamo su bato' fo' pa' tombé a l'o'", l'essenziale l'ha appreso... la grande con la storia che farà scuola in barca appena arrivata vuole subito cominciare. La piccola la segue "ecol muà ossi' ".



Forse sono proprio le bambine ad avere le idee più chiare, la "grande" un po' più razionale dice "beh abbiamo lasciato la casa, ora abitiamo in barca per un po', poi forse torniamo a Parigi in un'altra casa oppure troviamo un altro posto dove stare qualche anno", cavolo beata lei, bellezza del bianco e nero dei bambini; la piccola ripete "nel bato' non bisogna tommmbé à l'o"
Noi adulti più confusi, sarà la stanchezza, la difficoltà di riconoscere la differenza rispetto alle due settimane di vacanza canoniche in Bretagna: toh qui fa un po' più caldo, io più frenetico con i pacchi che devono arrivare da qui e da là, Daphne che ogni tanto dice "pensandoci, rilassati abbiamo quindici sedici mesi per mettere tutto a posto",  quando si dice le donne hanno le idee molto

continuo dopo



ecco che succede quando arrivano le figlie in un bar wifi, giusto il tempo di scrivere continuo dopo.
La "partenza" si fa sentire con un saltino di gioia addizionale ogni giorno: un giorno due saltini, quello dopo tre saltini di gioia, oggi sono a quattro da stamattina, piano piano la consapevolezza di un momento eccezionale si insinua, prende posto nel quotidiano.

Nonostante il WC -cambiato quattro anni fa- si sia rotto, con enorme profusione di improperi. Per il bagno ho messo un foglio con il calendario settimanale delle prenotazioni, l'unico modo per poter star tranquillo almeno cinque minuti quando ci sono tre "donne" a bordo.

Issate le bandiere, la serenissima e il gwen ha du li scambio di posto ogni tanto .-;)



5 mag 2010

meno uno

Col pc portatile sulle ginocchia dal wifi del centro commerciale di Moelan, ultimi ordini (pannelli solari, regolatore, radio AIS, caricabatterie eccetera) con consegna all'ufficio postale di Chipiona, se non mi hanno piratato la carta di credito stavolta posso star tranquillo per anni; spediti per posta molti libri, trenta chili in totale.
Tornati ieri da Lorient a Parigi, giusto in tempo per fare un saluto all'ospedale a mia sorella che ha avuto l'ottima idea di far nascere "Viola" -finalmente una femminuccia- proprio ieri! Quindi anche i miei sono venuti sù, ultimi saluti oggi alle bambine. Bora che gioca con le barche a vela della piscolla del Jardin du Luxembourg, le cose del'ultimo giorno.

Salutino personale di sfuggita anche alla mia vecchia mansarda in rue de Seine, con la terrazza sul tetto che faceva girar la testa attorno a tutta la città; un po' di nostalgia, il solito sentore che la vita stia scappando via troppo veloce dalle mani, un po' bilanciato dal grande passo che stiamo per fare. E i soliti pensieracci "ora arriviamo in porto e troviamo la barca mezza affondata con solo l'albero che sbuca fuori dall'acqua" e amenità del genere, l'assenza di sonno della ragione genera mostri, si direbbe.


Aereo per Sevilla domattina presto, sperando che il vulcano non starnutisca un'altra volta proprio stanotte.






Eccoci, fresca fresca, ti pareva
http://www.repubblica.it/esteri/2010/05/05/news/vulcano_islandese_ancora_cenere_nei_cieli_traffico_aereo_bloccato_nel_regno_unito-3825907/