Le bateau a bougé,…mais pas de panique c'était uniquement dans le but de changer son côté d'amarrage, sur le même ponton, exactement au même endroit de façon à ce qu'il soit le nez au vent et à rendre nos nuits plus paisibles, le vent ayant un peu forcit ces derniers jours.
Et oui, nous sommes toujours à Chipiona, le bateau commence même à avoir des toiles d'araignée. Ni mes livres, ni le chargeur de batterie (dernière commande de Roberto et pourtant indispensable car sans cette pièce, nous devons faire tourner le moteur une heure par jour pour recharger les dites batteries, paradoxe pour un bateau qui n'a pas quitté son ponton d'amarrage depuis un mois) n'étant pas arrivés, nous avons organisé notre quotidien ici, ce qui n'est pas non plus pour nous déplaire. Roberto connait maintenant tous les ferrailleurs locaux et fournisseurs en matériaux divers et variés permettant d'avancer ses travaux, moi j'ai découvert les meilleures plages en fonction des heures de la journée. Les températures commencent sérieusement à grimper et de 14h à 17h, mieux vaut rester à l'ombre et éviter toute activité. Cela tombe plutôt bien cet horaire correspondant à la sieste de Tea, j'en profite alors pour faire quelques leçons avec Bora à partir des supports du CNED. Sinon, une sortie à la plage par jour s'impose. Si la journée a été trop remplie, nous nous la réservons pour l'heure de l'apéritif, la plage est alors déserte, nous nous installons à la table d'une buvette, commandons une bière et profitons du soleil qui décline et de l'air qui se rafraichit pendant les filles jouent dans le sable. Vision idyllique telle que je la raconte là, pour être complètement honnête, il faudrait ajouter les petits incidents : Tea toute habillée surprise par une vague, trempée intégralement ou encore qui plonge la tête la première sur la plage et en ressort la bouche et les yeux remplis de sable. Cela rompe un peu le charme et la féerie du moment.
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