30 apr 2011

FRA - Visite de Cairu

Nous descendons tous à terre, la marée est haute, nous laissons nos annexes sur le bord et partons visiter Cairu, son église et son couvent. Dans le guide il est écrit que c'est le premier village établi par les portugais à leur arrivée au Brésil. La visite touristique terminée, nous partons à la recherche d'un bar. Il faut croire que les premiers portugais devaient être des « puritains » car, dans tout le village, nous n'en trouvons qu'un seul et c'est plutôt une épicerie avec 2 tables et un frigidaire rempli de bières que nous n'allons d'ailleurs pas tarder à vider. Notre soif épanchée et l'heure avançant nous partons à la recherche d'un restaurant pour dîner. Là encore, l'offre est très limitée soit la « lanchonete » aux néons verts devant le débarcadère soit la « lanchonete » aux néons bleux juste à ses côtés. Ou bien encore retourner simplement à bord. Finalement, nous n'aurons pas à choisir, cette dernière possibilité ayant été éliminée par la marée descendante. Malgré la présence de marins émérites (tous réunis ils cumulent plusieurs tours du monde), aucun d'entre eux n'a pensé qu'à marée basse, nos annexes resteraient à sec et que la présence de vase sur le fond nous empêcherait  de les porter jusqu'à l'eau, cette dernière s'étant retirée de plus de 15 mètres par rapport bord de la rive. Seule l'annexe de nos amis néo-zélandais, arrivés plus tard, est amarrée au ponton et est donc opérationnelle. Nous décidons de manger sur place, avec l'illusion que l'estomac plein, la situation changerait. Nous choisissons donc la « lanchonete » aux « néons verts », sa marque de bière faisant l'unanimité parmi nos connaisseurs et demandons qu'ils nous servent ce qu'ils sont en mesure de préparer. On met des tables sur la place et dînons à la lumière de la lune presque pleine. Les assiettes et les verres vides, il faut à présent penser à retourner sur nos bateaux respectifs. Grâce à nos amis NZ, en 2 voyages, tout le monde est à bord. Il suffit d'attendre le lendemain pour aller récupérer nos annexes qui se seront alors désengluées de la vase.    



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