Ilhéus, havre de paix.
Nous arrivons donc de nuit, après une journée de navigation épouvantable, vent et courant contre nous et par une pluie battante. Nous jetons l’ancre et attendons avec impatience le lendemain pour nous mettre à la recherche de nos batteries. Très rapidement, ce mouillage va se révéler particulièrement inconfortable. Mouillage dit « rouleur » pour les initiés : une magnifique houle de travers formée par le mauvais temps fait justement rouler le bateau, me rappelant mes plus horribles souvenirs de navigation, nous obligeant à dormir dans nos toiles anti-roulis, à nous accrocher dans nos moindres déplacements, et bien entendu à bloquer tous les objets susceptibles de voler d’un bord à l’autre au passage de chaque vague. Un mouillage donc de rêve comme je le disais.
Le lendemain, impossible de mettre le nez dehors, il pleut sans interruption et cette maudite houle nous interdit de toutes les façons tout accès à terre sauf à vouloir rivaliser avec le « débarquement en Normandie », avec 2 enfants en bas âge..., je doute que leurs grands parents auraient vraiment apprécié cette initiative.
Le lendemain, c’est dimanche, il nous faudra donc attendre une journée supplémentaire dans cet endroit idyllique pour trouver les magasins ouverts.
Mais voilà, le soleil revenu, bien que l’accès à terre reste sportif, Ilhéus Iate Clube se révèle un endroit plein de surprises. Un restaurant sur pilotis donnant d’un côté vue sur notre mouillage, et de l’autre sur une magnifique piscine à trois bassins, reliés les uns aux autres par des mini-cascades (pour la plus grande joie des filles), le tout entouré d’une végétation luxuriante. Après être restés reclus à bord dans les conditions décrites précédemment pendant 48h, cet endroit a comme on dit « un goût de paradis ».
11 giu 2011
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