26 nov 2010

FRA - Dakar

Nous sommes maintenant à Dakar depuis quelques jours. Notre arrivée a coïncidé avec « la  fête du mouton » La Tabaski, qui a suspendu toute activité dans la ville pendant 5 jours.

Durant tout ce temps nous sommes donc restés au Cercle de Voile de Dakar, tranquillement sans bouger à attendre que les jours passent puisque nous avions toujours le pavillon jaune. Ce pavillon « du nouvel arrivant » est en fait le pavillon de la lettre Q pour quarantaine qu'un bateau est obligé d'arborer jusqu'à ce qu'il ait régularisé sa situation avec les autorités du pays d'accueil. Cet usage vient de l'époque où les équipages de bateaux n'avaient pas le droit de descendre à terre avant 40 jours, laps de temps laissé à n'importe quelle maladie et/ou épidémie pour se déclarer. Les 40 jours passés, si tout le monde était encore vivant à bord, le pavillon jaune pouvait être retiré, la quarantaine était terminée et l'équipage pouvait enfin débarquer. Nous nous sommes amusés avec Roberto à imaginer passer 40 jours à attendre sans internet, sans livre, sans DVD, sans mots croisés enfin, sans rien avoir à faire pour aider à passer le temps. Pas mécontente de vivre au XXI ième siècle.

Le cercle de voile de Dakar accueille tous les plaisanciers de passage le temps qu'ils obtiennent leur « passavant » (permis de séjour pour le bateau et son équipage). Les bateaux sont au mouillage dans la baie et un passeur plusieurs fois par jour fait le tour pour porter les volontaires à terre. Là un unique robinet permet, quand les canalisations ne cassent pas, de « bidonner » c'est-à-dire de remplir des bidons pour porter l'eau à bord. Sinon, on peut trouver plus ou moins tout à Dakar, il faut juste du temps et de la patience. Quand on fait la réflexion à des personnes vivant ici depuis longtemps, ils nous répondent en souriant : « oui, vous êtes en Afrique ».


Aujourd'hui, nous sommes allés visiter l'île de Gorée, en face de Dakar. Cette île était une, parmi tant d'autres, étape des navires opérant le commerce d'esclaves africains. Les bâtiments prévus à cet effet appelés esclaveries ont été conservés et un petit musée rappelle les principaux acteurs et faits de ce triste commerce. Nous le visitons accompagnés d'autres touristes, d'origine africaine pour la plus part, et je confesse ressentir un certain malaise, comme si je portais de part la couleur de ma peau, ma part de responsabilité de ce moment de l'Histoire de l'humanité ou plutôt de déshumanité.
     

2 commenti:

Anonimo ha detto...

bon je sais pas si le précédent message est passé
gorée super (jy suis allé fumer des pétards en 87), la casamance en bateau j'en rêve, et puis si vous voulez traverser je suis toujours présent, 21 JOURS SANS RIEN VOIR QUE LE CIEL ET DES DAURADES.......ici les français sont toujours pareils : cecile duflot prend du galon, sarko gère comme il peut son gouvernement de cons, royal est pareille, aubry aussi braquée, m le pen peut faire 20%, je n'ai pas de nouvellees photos de la bite de berlusconi;;;;; GROS BISOUS

la belle mumu ha detto...

Jacare que de bon souvenir ....!!!!!!!!!!!!! bon vent a vous et super bravo pour la video du noeud je regarderai le blog plus en detail bientot