- MACHINES AVANT TOUTES ! la terre se dessine maintenant à l'horizon, le jour se lève sur notre dernière journée de navigation. Une atmosphère douce et tranquille règne à bord comme si la vision de la terre nous avait fait entrer dans un état de béatitude collectif. (ou peut être est-ce la perspective de pouvoir bientôt manger sans avoir les assiettes et les verres qui volent sur la table, de prendre une belle et interminable douche, de dormir sans être ballotés à droite et à gauche, qui sait ?…). Le vent faiblit, pas de souci maintenant que nous touchons au but, nous pouvons allumer le moteur sans regarder notre consommation de carburant. Roberto enclenche la marche avant, pourtant le bateau recule. Il repasse au point mort puis re-essaye. Même résultat, le bateau est propulsé vers l'arrière. Après avoir démonté le panneau de contrôle, il constate que le câble de transmission est mort. Mais nous ne sommes pas encore arrivés et le vent est maintenant complètement tombé, on n'avance plus. La seule solution qu'il nous reste est d'aller directement au niveau du moteur et d'enclencher manuellement la marche avant ce qui veut dire renoncer à la marche arrière. Tant que nous sommes en mer, pas de souci, mais comment manœuvrer notre arrivée au port ? Malheureusement, nous ne pourrons pas faire grand-chose si ce n'est limiter les dégâts. Nous nous engageons dans la place qui nous est attribué et pensions pouvoir compter sur l'assistance du personnel du port ayant prévenu que nous avions une avarie de moteur. Mais rien n'y fait et nous allons gentiment mais sûrement embrasser avec l'étrave du bateau le ponton. Inoubliable notre premier contact avec la terre ferme !
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