dal forum YBW
25 nov 2015
20 nov 2015
18 nov 2015
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http://sybrancaleone.blogspot.fr/2015/11/13-novembre-parigi-colpita-ancora.html
Il foro del proiettile, un fiore, l'adesivo della scientifica
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andare avanti? Nella nostra prima cerchia di amici nessuno, nella seconda si', amici di amici
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
16 nov 2015
13 Novembre, Parigi colpita ancora
Stamattina sono andato a fare un saluto alle vittime in ognuno dei luoghi dell'orrore del weekend scorso. Devastante.
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
28 ott 2015
Una famiglia in barca... nel 1936
Un bellissimo video di una navigata familiare fatta nel 1936 su uno schooner, una famiglia parte da Gloucester sulla costa est degli Stati Uniti (lo stesso porto di George Clooney e il suo peschereccio Andrea Gail in "La tempesta perfetta"), passa il sud dell'America del Sud e va verso San Francisco.
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
16 ott 2015
Un Fastnet con un equipaggio diverso
Bel, bel video sulla partecipazione al Fastnet con una persona di equipaggio quasi non vedente. Tutta la preparazione iniziale a Lorient alla BSM, poi il percorso di qualifica, poi la regata vera e propria, la bonaccia, il vento che arriva...
Bel, bel video.
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
14 ott 2015
9 ott 2015
St Malo-Cape Town, 40 anni fa
Una pagina del blog dell'amico Daniel, imbarcato in una tappa della St Malo Cape Town Rio ecc di quaranta anni fa, foto di altri tempi
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
1 ott 2015
Un Pogo rovesciato, abbandonato ma non affondato
Il racconto -in francese- di un Pogo che è stato rovesciato da un'onda, è rimasto rovesciato per circa un'ora, poi si è raddrizzato, l'equipaggio l'ha abbandonato ed è stato salvato da un cargo.
Voici donc toute l'histoire telle que je l'ai vecue.
Benoit en a eu une autre vision, pas beaucoup plus agreable, depuis l'exterieur de Zinzolin.
Nous naviguons bâbord amures sur Zinzolin ce jeudi 29 janvier 2015, cap au 230, a environ 1000 miles de Madere et 1700 de la Martinique. Depuis le depart le samedi 24 de Quinta do Lorde le vent est plus fort que prevu par les fichiers meteo, la plupart du temps voisin de 30 noeuds au lieu des 15 annonces.
Cette Transquadra est pour Benoit et moi une maniere de terminer notre histoire avec la 'Mini Transat', course a laquelle nous avions tous les deux echoue a nous qualifier, pour ma part de maniere officielle a cause d'une dechirure a un ligament de la cheville au cours de ma 'qualif' en juin 2003, 3 mois avant le depart de la course, mais surtout parce que je ne me sentais pas encore pret a partir seul en mer pendant 3 semaines sur un bateau de 6,50m.
Zinzolin, de 2m plus long qu'un 'Mini' mais en tous points essemblant, nous permet de fermer une boucle laissee ouverte depuis 10 ans. J'avais, comme Benoit, continue a courir en Mini, participe en Class40 a la Transat Quebec - Saint Malo 2012, mais j'etais equipier sur cette course et il me restait un gout d'inacheve.
Ce jeudi le vent tourne autour de 30/35 noeuds en moyenne, atteignant pres de 40 noeuds dans les grains. La mer devient forte, la houle atteint 5 metres. Surtout, elle est croisee, une houle principale venant du NE croisant un train venu du SE. S'additionnant parfois, certaines vagues deviennent vraiment impressionnantes et quelques
deferlantes m'ont deja secoue et pousse a mon poste de barre. Rien toutefois que nous n'ayons deja vecu au prealable et a plusieurs reprises en Mini.
Vers 18H, je demande a Benoit de me relayer, en lui disant de bien s'attacher pour ne pas prendre le risque de se faire ejecter du cockpit. Sous foc tangonne au vent et grand voile a deux ris, le bateau idealement equilibre et manoeuvrant descend la houle a 150 degres du vent avec une vitesse d'environ 10 noeuds. Il n'est pas question de performance a ce moment mais bien de preservation du bateau, de ses voiles et de son mat, avant de remettre du charbon une fois le coup de vent passe. Nous sommes remontes de la 50eme a la 30eme place en 5 jours et avons bon espoir de faire mieux encore dans les 10 jours suivants.
Pour la premiere fois depuis le depart, avec l'arrivee d'un grain, je ferme le capot de descente, element que je prendrai ulterieurement comme la source de tous mes problemes mais qui nous a peut-etre sauves en evitant que le bateau ne se remplisse d'un seul coup et qu'il ne soit plus possible d'y trouver le materiel de survie.
Je dois etre dans la banette depuis 1H quand tout a coup le bateau se met a giter brutalement dans un grondement de tonnerre, emet un craquement sec et sonore, et se retrouve subitement a l'envers, cul par dessus tete. Je me mets debout, marche sur le plafond de la cabine. Le bateau reste a l'envers. La quille a du casser, me dis-je, ce qui explique le grand 'bang' et le fait que le Zinzolin ne se remette pas a l'endroit. Pas d'autre explication. Je cogne sur la coque et appelle Benoit, qui me repond. Il est bien la, vivant, a cote du bateau, c'est l'essentiel.
Demarre alors l'heure la plus horrible de ma vie.
L'eau commence a entrer dans Zinzolin, principalement par les jointures du panneau de descente et par le panneau de commande du moteur situe a mi hauteur dans le cockpit. Impossible de sortir du bateau, le panneau de descente etant immerge, comprime par la pression de l'eau. Et un bateau dequille ne se redresse pas de lui
meme. Rien a faire, je suis fait comme un rat. Prisonnier d'une cage qui se remplit d'eau et dans laquelle je mourrai noye quand l'eau l'aura completement envahie, ce qui n'est qu'une questions d'heures a la vitesse a laquelle le niveau monte. Je ne peux pas y croire, c'est irreel, je ne peux pas mourir, pas ici, pas aujourd'hui, pas comme ca.
Au cas ou un improbable hasard amenerait le bateau a se redresser, je me depeche toutefois de reunir dans ce capharnaum baignant deja dans 10 centimetres d'eau et de gasoil (les 30L du reservoir se sont vides dans le bateau), tout ce que je peux et dois prendre avant qu'il ne soit plus possible de le trouver. Il fait encore jour, a travers les hublots du roof je vois la mer sous mes pieds ; elle m'eclaire d'un joli bleu turquoise. Je note l'heure, il est 19h30 TU, j'ai encore environ 1h de lumiere du jour devant moi.
Je me precipite sur la balise de detresse Sarsat, que j'essaie de declencher mais ma panique est telle en ce moment que je ne parviens pas a enlever le cache et appuyer sur le bouton 'ON', chose a peu pres aussi compliquee qu'ouvrir une boite de Tic Tac et qui prend normalement 3 secondes a un enfant de 5 ans. La panique
me submerge. Mon cerveau court-circuite. Probabalement ce que vivent les personnes sujettes a des crises de claustrophobie.
Cette balise est mon bien le plus precieux en ce moment, je la mets de mes mains tremblantes dans la poche de ma polaire, en attendant de retrouver mes moyens les plus elementaires, et pars a la recherche de la petite balise personnelle qui etait en permanence dans la poche de ma veste de quart. Je la trouve, hesite a essayer
de la declencher mais me dis qu'il vaut mieux que j'active la grosse Sarsat et garde la balise personnelle sur moi pour plus tard, en deuxieme chance, si les secours ne nous ont pas trouves dans les 24H que dure, crois-je, le temps d'emission d'une balise. Je me calme un peu, finis par declencher la Sarsat, la remets dans ma poche, priant pour que le signal soit assez fort pour passer au travers d'une coque retournee. Je prends un gros projecteur etanche, en attache la dragonne a mon poignet.
Pars a la recherche d'un bidon d'eau de 20L et du bidon de survie, heritage des courses en Mini, dans lequel nous avons stocke tout le necessaire a une survie en mer (feux de detresse, rations alimentaires, couvertures de survie, etc). Je les attache pres de la descente. Tout est pret. Je me rappelle alors ce que l'on m'a dit en
stage de survie, qu'il est important de prendre ses papiers. Je retrouve ma valise, l'ouvre, prends mon portefeuille et tombe sur le dessin que j'avais demande a mon fils de faire et me donner en guise de porte-bonheur pour la traversee. Je traverse la mer et reviens avec, lui avais-je dit. Comme une premonition, Leo n'avait pas dessine un bateau, un soleil ou un dauphin mais m'avait demande comment on ecrivait 'tu viendras a mon anniversaire de 6 ans'... Il m'avait recopie en grand sur sa feuille et agremente sa demande de
fleurs et coeurs de toutes les couleurs. Je suis pris d'un hoquet et ne peux retenir mes larmes. Tu parles que je vais venir a l'anniversaire de tes 6 ans fiston, tu parles ! C'est pas mon jour de mourir ! J'veux pas mourir !
Deja 50cm d'eau. Il commence a faire sombre, les objets qui ne flottent pas, spis gorges d'eau, obstruent les hublots. J'arrive de moins en moins a croire que je vais pouvoir m'en sortir. La perspective de ma mort prochaine me parait aussi ineluctable qu'insupportable. Je veux sortir de cette prison, j'en deviens fou. Je
prends une latte de bois qui flotte a proximite et me mets a defoncer comme un forcene une cloison que je pense donner acces au cockpit. Elle finit par eclater... mais donne sur le bloc moteur.
L'air est sature de gasoil. La tete me tourne, j'etouffe. Je decide alors d'utiliser les WC marins comme arrivee d'air. Mets ma tete sous le trone etrangement suspendu a l'envers comme un lustre au-dessus de moi et active la pompe pour pouvoir respirer un peu d'air frais. Ca va mieux. Je retrouve mes esprits. Et me rappelle seulement a ce moment que les Pogo 850 sont insubmersibles. Je regarde la disposition des mousses d'insubmersibilite et me dis que Zinzolin ne se remplira peut-etre pas totalement et qu'il me restera peut-etre
20 a 30 cm d'air. Pas une solution viable mais peut-etre quelques heures de gagnees en attendant les secours (je prefere ne pas penser a la question du redressement du bateau qui resterait de toute facon problematique).
Je reste alors dans les toilettes, seul endroit ou je pourrais renouveler l'air avec la pompe du WC. Je ne peux plus qu'attendre. La mort ou les secours.
Benoit, dehors, ne cesse de me demander si j'ai active la balise, je lui hurle 'OK, balise activee', mais il ne peut pas m'entendre a cause du bruit ambiant et repose sans cesse la meme question.
Le niveau d'eau dans Zinzolin a depasse un metre, peut-etre 1,2m. Tout flotte et s'entrechoque. Une vague fait soudain giter le bateau, pour la premiere fois. La carene liquide de Zinzolin (les tonnes d'eau se deplacant a l'interieur) semble faire son oeuvre. La gite augmente progressivement... et le bateau se retourne tout en douceur !
Je fonce sur le panneau de descente que j'ouvre frenetiquement et tombe nez a nez sur Benoit, tout aussi hagard que moi, qui me lance un 'putain, on est vivants, mec!'. Toujours vivant pour Benoit, de nouveau vivant pour moi qui reviens d'entre les morts. Je suis libre, libre, sorti de mon cercueil !
On a perdu la quille, lui dis-je ! Benoit m'apprend que non, elle est toujours en place, il s'y etait agrippe.
Comment se fait-il alors que le bateau soit reste une heure a l'envers ?
Qu'importe, il faut maintenant organiser la suite. Je prefere rester a l'abri a l'interieur, malgre l'odeur de gas oil, mais Benoit pense qu'il vaut mieux rester dehors. Je suis encore en etat de choc et n'ai pas la
capacite a reflechir de maniere lucide ; nous n'avons de toute facon pas beaucoup le choix, 3 grosses vagues successives ajoutant 20cm supplementaires au bateau pendant que nous discutons. Nous sortons le bidon d'eau et celui de survie, les attachons fermement, fermons le capot de descente afin que Zinzolin ne se remplisse pas
davantage et que les mousses d'insubmersibilite ne s'en echappent pas.
Il reste 1,5m de mat, nous y installons le plus haut possible la flash light de la bouee fer a cheval qui s'est declenchee automatiquement. Nous nous asseyons et nous harnachons sur le roof. Le pont est quasiment au niveau de l'eau et seul le roof est totalement hors d'eau, espace de vie d'1m sur 1,5m emergeant de 50cm, balaye par
les vagues qui nous envoient valdinguer comme des canards en plastique. Un ilot de 1,5m2 a 2000km de l'Afrique et 3000km de l'Amerique. Mais nous savons que des concurrents de la course sont proches et que des cargos empruntent cette route vers l'Amerique du Sud.
Je ne suis pas inquiet. La situation n'est objectivement pas des plus enviables mais je suis presque heureux. Il y a une heure j'etais certain de mourir seul, rien ne peut etre pire. Nous echangeons quelques blagues. Nous sommes reperables par la flash light fixee sur le mat et par celle de la Sarsat que nous tenons toujours pres de nous. Si elle n'a pas suffi nous pourrons renouveler l'operation demain et declencher la petite balise puis utiliser la flash light de Benoit et le gros projecteur pour nous faire reperer. L'eau n'est pas tres froide, nous pouvons tenir au moins deux jours sur notre ilot.
Au bout de 3 ou 4 heures j'apercois les lumieres d'un bateau ! Nous prenons une fusee parachute dans le bidon de survie et la declenchons. Le cargo se dirige vers nous. Un engin de 190m de long et 40 000 tonnes que son capitaine manoeuvre avec une maitrise impressionnante, passant tout d'abord devant nous pour analyser la situation avant de revenir et s'immobiliser a 30 metres a peine a notre vent. J'attache solidement autour de mon poignet la flash light que nous avions fixee au mat, et Benoit a toujours sur lui sa propre flash light. Il va falloir sauter a l'eau, pas envie de disparaitre connement dans la nuit noire si pres du but.
Des hommes nous lancent des cordes que nous attrapons, quittant definitivement Zinzolin pour nous retrouver au pied d'une paroi metallique de 10 metres de haut. Un filet de corde descend le long de la coque. Le meme que ceux que l'on trouve dans les parcours d'accrobranche sauf que la, apres 4h dans les vagues, epuises, transis et stresses, ce n'est pas le meme jeu ! Je m'y accroche, l'eau redescend de 5 metres et je ne peux me retenir a la seule force de mes bras tetanises. Je tombe a l'eau, tout comme Benoit. Nous remontons au niveau du filet au gre d'une nouvelle vague, Benoit parvient a y glisser un pied et reste aggripe mais je retombe. L'equipage lance une echelle de corde avec des marches en bois. Je la saisis trop tot lorsque l'eau me monte, ne la tenant qu'avec les bras. Replouf. Pour la vague suivante (en realite c'est le cargo qui, dans son roulis, se penche de notre cote, nous donnant l'impression que c'est une vague qui nous monte) j'attends d'etre propulse le plus
haut possible et reussis cette fois a y poser un pied. Puis deux. Ca y est, j'y suis.
Je monte seulement deux ou trois marches mais je suis debout sur mes jambes et ne retomberai plus. L'equipage nous hisse, Benoit dans son filet et moi sur mon echelle. De grands gaillards nous saisissent. Ils ont l'air aussi heureux que nous.
Fin du cauchemar. Pendant une heure, j'ai vu la mort s'avancer vers moi sans rien pouvoir faire pour l'arreter. Aucun mot ne peut decrire l'horreur, le desespoir et l'infinie solitude ressentis face a la mort atroce et imminente qui m'etait promise, seul condamne dans ce cercueil. Quand Zinzolin s'est redresse et que j'ai revu le ciel, une nouvelle vie a demarre pour moi. Elle aurait pu ne durer que quelques heures, elle n'en aurait pas moins ete nouvelle ; une resurrection. J'aurais bouffe tous mes doigts un par un jusqu'a l'arrivee des secours s'il l'avait fallu. L'heure passee dans la coque retournee n'appartient a aucune de ces deux vies. Elle est une
incursion dans l'enfer et la folie.
L'insubmersibilite du Pogo 850 nous a sauve la vie. Sans elle je coulais par 5000 metres de fond dans ma cage, et Benoit mourait seul, perdu et indetectable au milieu de l'ocean. Elle devrait etre obligatoire pour tous les voiliers hauturiers, en lieu et place d'elements de confort qui transforment les navires a voile en caravanes pour pontons et mouillages. Pour ma part je ne prendrai plus jamais la haute mer dans un bateau qui ne soit pas
insubmersible. Tout comme la balise Sarsat : obligatoire en course au large, elle ne l'est pas en croisiere hauturiere, mais que sont 500 euros face a la possibilite de sauver tout un equipage ? Je me demande, enfin, s'il ne serait pas opportun de prevoir une trappe de sortie sur des monocoques, comme sur les catamarans de croisiere. Car il est aussi difficile, voire impossible de sortir d'un monocoque retourne et dequille.
Ma gratitude envers l'equipage polonais de Polesie sera eternelle. Tout d'abord envers son capitaine Mirek (Miroslav) qui a pris la decision de derouter ce mastodonte pour venir nous secourir. Ses officiers Mirek, Marek et Carolina, qui nous ont egalement accueillis et traites a bord comme des hotes de marque. Toutes les paires de bras qui nous ont hisses a bord, nous ont donne leurs vetements et nous ont couverts d'attentions. A eux tous, merci.
J'irai a l'anniversaire de 6 ans de Leo.
Voici donc toute l'histoire telle que je l'ai vecue.
Benoit en a eu une autre vision, pas beaucoup plus agreable, depuis l'exterieur de Zinzolin.
Nous naviguons bâbord amures sur Zinzolin ce jeudi 29 janvier 2015, cap au 230, a environ 1000 miles de Madere et 1700 de la Martinique. Depuis le depart le samedi 24 de Quinta do Lorde le vent est plus fort que prevu par les fichiers meteo, la plupart du temps voisin de 30 noeuds au lieu des 15 annonces.
Cette Transquadra est pour Benoit et moi une maniere de terminer notre histoire avec la 'Mini Transat', course a laquelle nous avions tous les deux echoue a nous qualifier, pour ma part de maniere officielle a cause d'une dechirure a un ligament de la cheville au cours de ma 'qualif' en juin 2003, 3 mois avant le depart de la course, mais surtout parce que je ne me sentais pas encore pret a partir seul en mer pendant 3 semaines sur un bateau de 6,50m.
Zinzolin, de 2m plus long qu'un 'Mini' mais en tous points essemblant, nous permet de fermer une boucle laissee ouverte depuis 10 ans. J'avais, comme Benoit, continue a courir en Mini, participe en Class40 a la Transat Quebec - Saint Malo 2012, mais j'etais equipier sur cette course et il me restait un gout d'inacheve.
Ce jeudi le vent tourne autour de 30/35 noeuds en moyenne, atteignant pres de 40 noeuds dans les grains. La mer devient forte, la houle atteint 5 metres. Surtout, elle est croisee, une houle principale venant du NE croisant un train venu du SE. S'additionnant parfois, certaines vagues deviennent vraiment impressionnantes et quelques
deferlantes m'ont deja secoue et pousse a mon poste de barre. Rien toutefois que nous n'ayons deja vecu au prealable et a plusieurs reprises en Mini.
Vers 18H, je demande a Benoit de me relayer, en lui disant de bien s'attacher pour ne pas prendre le risque de se faire ejecter du cockpit. Sous foc tangonne au vent et grand voile a deux ris, le bateau idealement equilibre et manoeuvrant descend la houle a 150 degres du vent avec une vitesse d'environ 10 noeuds. Il n'est pas question de performance a ce moment mais bien de preservation du bateau, de ses voiles et de son mat, avant de remettre du charbon une fois le coup de vent passe. Nous sommes remontes de la 50eme a la 30eme place en 5 jours et avons bon espoir de faire mieux encore dans les 10 jours suivants.
Pour la premiere fois depuis le depart, avec l'arrivee d'un grain, je ferme le capot de descente, element que je prendrai ulterieurement comme la source de tous mes problemes mais qui nous a peut-etre sauves en evitant que le bateau ne se remplisse d'un seul coup et qu'il ne soit plus possible d'y trouver le materiel de survie.
Je dois etre dans la banette depuis 1H quand tout a coup le bateau se met a giter brutalement dans un grondement de tonnerre, emet un craquement sec et sonore, et se retrouve subitement a l'envers, cul par dessus tete. Je me mets debout, marche sur le plafond de la cabine. Le bateau reste a l'envers. La quille a du casser, me dis-je, ce qui explique le grand 'bang' et le fait que le Zinzolin ne se remette pas a l'endroit. Pas d'autre explication. Je cogne sur la coque et appelle Benoit, qui me repond. Il est bien la, vivant, a cote du bateau, c'est l'essentiel.
Demarre alors l'heure la plus horrible de ma vie.
L'eau commence a entrer dans Zinzolin, principalement par les jointures du panneau de descente et par le panneau de commande du moteur situe a mi hauteur dans le cockpit. Impossible de sortir du bateau, le panneau de descente etant immerge, comprime par la pression de l'eau. Et un bateau dequille ne se redresse pas de lui
meme. Rien a faire, je suis fait comme un rat. Prisonnier d'une cage qui se remplit d'eau et dans laquelle je mourrai noye quand l'eau l'aura completement envahie, ce qui n'est qu'une questions d'heures a la vitesse a laquelle le niveau monte. Je ne peux pas y croire, c'est irreel, je ne peux pas mourir, pas ici, pas aujourd'hui, pas comme ca.
Au cas ou un improbable hasard amenerait le bateau a se redresser, je me depeche toutefois de reunir dans ce capharnaum baignant deja dans 10 centimetres d'eau et de gasoil (les 30L du reservoir se sont vides dans le bateau), tout ce que je peux et dois prendre avant qu'il ne soit plus possible de le trouver. Il fait encore jour, a travers les hublots du roof je vois la mer sous mes pieds ; elle m'eclaire d'un joli bleu turquoise. Je note l'heure, il est 19h30 TU, j'ai encore environ 1h de lumiere du jour devant moi.
Je me precipite sur la balise de detresse Sarsat, que j'essaie de declencher mais ma panique est telle en ce moment que je ne parviens pas a enlever le cache et appuyer sur le bouton 'ON', chose a peu pres aussi compliquee qu'ouvrir une boite de Tic Tac et qui prend normalement 3 secondes a un enfant de 5 ans. La panique
me submerge. Mon cerveau court-circuite. Probabalement ce que vivent les personnes sujettes a des crises de claustrophobie.
Cette balise est mon bien le plus precieux en ce moment, je la mets de mes mains tremblantes dans la poche de ma polaire, en attendant de retrouver mes moyens les plus elementaires, et pars a la recherche de la petite balise personnelle qui etait en permanence dans la poche de ma veste de quart. Je la trouve, hesite a essayer
de la declencher mais me dis qu'il vaut mieux que j'active la grosse Sarsat et garde la balise personnelle sur moi pour plus tard, en deuxieme chance, si les secours ne nous ont pas trouves dans les 24H que dure, crois-je, le temps d'emission d'une balise. Je me calme un peu, finis par declencher la Sarsat, la remets dans ma poche, priant pour que le signal soit assez fort pour passer au travers d'une coque retournee. Je prends un gros projecteur etanche, en attache la dragonne a mon poignet.
Pars a la recherche d'un bidon d'eau de 20L et du bidon de survie, heritage des courses en Mini, dans lequel nous avons stocke tout le necessaire a une survie en mer (feux de detresse, rations alimentaires, couvertures de survie, etc). Je les attache pres de la descente. Tout est pret. Je me rappelle alors ce que l'on m'a dit en
stage de survie, qu'il est important de prendre ses papiers. Je retrouve ma valise, l'ouvre, prends mon portefeuille et tombe sur le dessin que j'avais demande a mon fils de faire et me donner en guise de porte-bonheur pour la traversee. Je traverse la mer et reviens avec, lui avais-je dit. Comme une premonition, Leo n'avait pas dessine un bateau, un soleil ou un dauphin mais m'avait demande comment on ecrivait 'tu viendras a mon anniversaire de 6 ans'... Il m'avait recopie en grand sur sa feuille et agremente sa demande de
fleurs et coeurs de toutes les couleurs. Je suis pris d'un hoquet et ne peux retenir mes larmes. Tu parles que je vais venir a l'anniversaire de tes 6 ans fiston, tu parles ! C'est pas mon jour de mourir ! J'veux pas mourir !
Deja 50cm d'eau. Il commence a faire sombre, les objets qui ne flottent pas, spis gorges d'eau, obstruent les hublots. J'arrive de moins en moins a croire que je vais pouvoir m'en sortir. La perspective de ma mort prochaine me parait aussi ineluctable qu'insupportable. Je veux sortir de cette prison, j'en deviens fou. Je
prends une latte de bois qui flotte a proximite et me mets a defoncer comme un forcene une cloison que je pense donner acces au cockpit. Elle finit par eclater... mais donne sur le bloc moteur.
L'air est sature de gasoil. La tete me tourne, j'etouffe. Je decide alors d'utiliser les WC marins comme arrivee d'air. Mets ma tete sous le trone etrangement suspendu a l'envers comme un lustre au-dessus de moi et active la pompe pour pouvoir respirer un peu d'air frais. Ca va mieux. Je retrouve mes esprits. Et me rappelle seulement a ce moment que les Pogo 850 sont insubmersibles. Je regarde la disposition des mousses d'insubmersibilite et me dis que Zinzolin ne se remplira peut-etre pas totalement et qu'il me restera peut-etre
20 a 30 cm d'air. Pas une solution viable mais peut-etre quelques heures de gagnees en attendant les secours (je prefere ne pas penser a la question du redressement du bateau qui resterait de toute facon problematique).
Je reste alors dans les toilettes, seul endroit ou je pourrais renouveler l'air avec la pompe du WC. Je ne peux plus qu'attendre. La mort ou les secours.
Benoit, dehors, ne cesse de me demander si j'ai active la balise, je lui hurle 'OK, balise activee', mais il ne peut pas m'entendre a cause du bruit ambiant et repose sans cesse la meme question.
Le niveau d'eau dans Zinzolin a depasse un metre, peut-etre 1,2m. Tout flotte et s'entrechoque. Une vague fait soudain giter le bateau, pour la premiere fois. La carene liquide de Zinzolin (les tonnes d'eau se deplacant a l'interieur) semble faire son oeuvre. La gite augmente progressivement... et le bateau se retourne tout en douceur !
Je fonce sur le panneau de descente que j'ouvre frenetiquement et tombe nez a nez sur Benoit, tout aussi hagard que moi, qui me lance un 'putain, on est vivants, mec!'. Toujours vivant pour Benoit, de nouveau vivant pour moi qui reviens d'entre les morts. Je suis libre, libre, sorti de mon cercueil !
On a perdu la quille, lui dis-je ! Benoit m'apprend que non, elle est toujours en place, il s'y etait agrippe.
Comment se fait-il alors que le bateau soit reste une heure a l'envers ?
Qu'importe, il faut maintenant organiser la suite. Je prefere rester a l'abri a l'interieur, malgre l'odeur de gas oil, mais Benoit pense qu'il vaut mieux rester dehors. Je suis encore en etat de choc et n'ai pas la
capacite a reflechir de maniere lucide ; nous n'avons de toute facon pas beaucoup le choix, 3 grosses vagues successives ajoutant 20cm supplementaires au bateau pendant que nous discutons. Nous sortons le bidon d'eau et celui de survie, les attachons fermement, fermons le capot de descente afin que Zinzolin ne se remplisse pas
davantage et que les mousses d'insubmersibilite ne s'en echappent pas.
Il reste 1,5m de mat, nous y installons le plus haut possible la flash light de la bouee fer a cheval qui s'est declenchee automatiquement. Nous nous asseyons et nous harnachons sur le roof. Le pont est quasiment au niveau de l'eau et seul le roof est totalement hors d'eau, espace de vie d'1m sur 1,5m emergeant de 50cm, balaye par
les vagues qui nous envoient valdinguer comme des canards en plastique. Un ilot de 1,5m2 a 2000km de l'Afrique et 3000km de l'Amerique. Mais nous savons que des concurrents de la course sont proches et que des cargos empruntent cette route vers l'Amerique du Sud.
Je ne suis pas inquiet. La situation n'est objectivement pas des plus enviables mais je suis presque heureux. Il y a une heure j'etais certain de mourir seul, rien ne peut etre pire. Nous echangeons quelques blagues. Nous sommes reperables par la flash light fixee sur le mat et par celle de la Sarsat que nous tenons toujours pres de nous. Si elle n'a pas suffi nous pourrons renouveler l'operation demain et declencher la petite balise puis utiliser la flash light de Benoit et le gros projecteur pour nous faire reperer. L'eau n'est pas tres froide, nous pouvons tenir au moins deux jours sur notre ilot.
Au bout de 3 ou 4 heures j'apercois les lumieres d'un bateau ! Nous prenons une fusee parachute dans le bidon de survie et la declenchons. Le cargo se dirige vers nous. Un engin de 190m de long et 40 000 tonnes que son capitaine manoeuvre avec une maitrise impressionnante, passant tout d'abord devant nous pour analyser la situation avant de revenir et s'immobiliser a 30 metres a peine a notre vent. J'attache solidement autour de mon poignet la flash light que nous avions fixee au mat, et Benoit a toujours sur lui sa propre flash light. Il va falloir sauter a l'eau, pas envie de disparaitre connement dans la nuit noire si pres du but.
Des hommes nous lancent des cordes que nous attrapons, quittant definitivement Zinzolin pour nous retrouver au pied d'une paroi metallique de 10 metres de haut. Un filet de corde descend le long de la coque. Le meme que ceux que l'on trouve dans les parcours d'accrobranche sauf que la, apres 4h dans les vagues, epuises, transis et stresses, ce n'est pas le meme jeu ! Je m'y accroche, l'eau redescend de 5 metres et je ne peux me retenir a la seule force de mes bras tetanises. Je tombe a l'eau, tout comme Benoit. Nous remontons au niveau du filet au gre d'une nouvelle vague, Benoit parvient a y glisser un pied et reste aggripe mais je retombe. L'equipage lance une echelle de corde avec des marches en bois. Je la saisis trop tot lorsque l'eau me monte, ne la tenant qu'avec les bras. Replouf. Pour la vague suivante (en realite c'est le cargo qui, dans son roulis, se penche de notre cote, nous donnant l'impression que c'est une vague qui nous monte) j'attends d'etre propulse le plus
haut possible et reussis cette fois a y poser un pied. Puis deux. Ca y est, j'y suis.
Je monte seulement deux ou trois marches mais je suis debout sur mes jambes et ne retomberai plus. L'equipage nous hisse, Benoit dans son filet et moi sur mon echelle. De grands gaillards nous saisissent. Ils ont l'air aussi heureux que nous.
Fin du cauchemar. Pendant une heure, j'ai vu la mort s'avancer vers moi sans rien pouvoir faire pour l'arreter. Aucun mot ne peut decrire l'horreur, le desespoir et l'infinie solitude ressentis face a la mort atroce et imminente qui m'etait promise, seul condamne dans ce cercueil. Quand Zinzolin s'est redresse et que j'ai revu le ciel, une nouvelle vie a demarre pour moi. Elle aurait pu ne durer que quelques heures, elle n'en aurait pas moins ete nouvelle ; une resurrection. J'aurais bouffe tous mes doigts un par un jusqu'a l'arrivee des secours s'il l'avait fallu. L'heure passee dans la coque retournee n'appartient a aucune de ces deux vies. Elle est une
incursion dans l'enfer et la folie.
L'insubmersibilite du Pogo 850 nous a sauve la vie. Sans elle je coulais par 5000 metres de fond dans ma cage, et Benoit mourait seul, perdu et indetectable au milieu de l'ocean. Elle devrait etre obligatoire pour tous les voiliers hauturiers, en lieu et place d'elements de confort qui transforment les navires a voile en caravanes pour pontons et mouillages. Pour ma part je ne prendrai plus jamais la haute mer dans un bateau qui ne soit pas
insubmersible. Tout comme la balise Sarsat : obligatoire en course au large, elle ne l'est pas en croisiere hauturiere, mais que sont 500 euros face a la possibilite de sauver tout un equipage ? Je me demande, enfin, s'il ne serait pas opportun de prevoir une trappe de sortie sur des monocoques, comme sur les catamarans de croisiere. Car il est aussi difficile, voire impossible de sortir d'un monocoque retourne et dequille.
Ma gratitude envers l'equipage polonais de Polesie sera eternelle. Tout d'abord envers son capitaine Mirek (Miroslav) qui a pris la decision de derouter ce mastodonte pour venir nous secourir. Ses officiers Mirek, Marek et Carolina, qui nous ont egalement accueillis et traites a bord comme des hotes de marque. Toutes les paires de bras qui nous ont hisses a bord, nous ont donne leurs vetements et nous ont couverts d'attentions. A eux tous, merci.
J'irai a l'anniversaire de 6 ans de Leo.
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
23 set 2015
Outriggers
Alcune foto degli "outrigger", i buttafuori utilizzati negli IMOCA (le barche del Vendée Globe) che hanno albero alare ruotante.
L'albero non ha crocette, le sartie arrivano direttamente sui buttafuori.
Qui il regolamento di stazza con una descrizione tecnica dell'alberatura: vengono permessi due alberi standard (tutti fatti da Lorima), uno tradizionale con le crocette, uno alare ruotante con i buttafuori.
https://www.imoca.org/modules/kameleon/getFile.asp?id=692&name=annexec-1.pdf
Vista da prua verso poppa: è la struttura (palo) che fuoriesce dalla base dell'albero verso fuori. E' controventata da prua, da poppa e naturalmente verso lo scafo. La ritenuta verso il basso è una sbarra solida di carbonio, le ritenute prua-poppa invece in treccia di dyneema. (Quella struttura gialla e nera è la copertura del foil, esce proprio da li' sotto).
Vista da poppa verso prua. Si notano segni neri (delle fascette) messe a vari livelli sul palo: sono riferimenti per i punti di scotta delle vele di prua, alcune possono avere i rinvii sopra al buttafuori. A metà lunghezza si intravvede un anello di scorrimento per la scotta che puo' essere spostato lungo il palo.
Attacco della ritenuta verso poppa: una cimetta impiombata sorprendentemente sottile
L'attacco del buttafuori a piede d'albero
L'estremità del buttafuori, con gli attacchi delle sartie
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
28 ago 2015
27 ago 2015
26 ago 2015
25 ago 2015
23 giu 2015
Vele in carbonio e radar
L'effetto delle vele in carbonio sull'immagine radar.
Antenna a poppa a dritta, barca in bolina con mure a dritta.
Angolo morto di 30° a sinistra.
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
20 giu 2015
Il cugino scandinavo di Capt Ron
Una bella manovra d'ormeggio :)
Litt av en kunst from AV-OG-TIL on Vimeo.
questo il Capt Ron originale, impareggiabile :)
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
8 giu 2015
Foto di Stranizza
Angelo e Antonella (visto che mi ricordo) hanno messo qualche foto sul loro sito, verso il fondo
http://ovni345.blogspot.fr/2015/05/da-antigua-horta-azzorre-le-foto.html
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
6 giu 2015
VID - Aliseo Portoghese
In navigazione fra Horta e Gibilterra
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
4 giu 2015
Gulf Stream meander - Meandro corrente del Golfo
Un bel meandro nella corrente del golfo.
L'immagine della carta ricevuta via fax dall' OPC, nella carta vengono indicati i due muri della corrente del golfo (linea continua e linea tratteggiata per il North Wall e il South Wall)
Questo l'effetto sulla barca: velocità sul fondo di 6.5 nodi, rotta seguita 73°, rotta sul fondo 106°. Siamo in pieno nell'ultimo bracico del meandro che va verso Sud.
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
Oh, arrivati :-)
Ho mandato la "gocciolina blu" in ritardo e non messo nessun messaggio, ma siamo arrivati a destinazione.
Il tempo di ricollegarsi con la terra, un po' di revisione di tutto e metteremo qualche foto e/o pezzi di analisi meteo.
A presto
r
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
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BretagnaVela - Vela tecnica in Atlantico
Un po' alla volta, passa il tempo e sono già due anni pieni che ho iniziato la nuova attività, il 2015 sarà il terzo:
Un approccio alla vela un po' più sofisticato -se cosi' si puo' dire- , con un certo numero di tecniche di navigazione poco conosciute -alcune totalmente nuove- elaborate da contatti con naviganti di ogni Paese, tutte sperimentate, testate e messe a punto personalmente.
Attività -mi hanno detto- che ancora non c'è: sembra che le due "categorie" siano, da un lato le scuole di vela, con programmi standardizzati, di vari livelli uno dietro l'altro, dove c'è un "istruttore" con un programma ben definito; dall'altro lato le "crociere con skipper", dove si va in giro a fare essenzialmente turismo nautico, serviti e riveriti.
In barca da noi è un mix, si va in giro in barca in posti molto belli (meravigliosi), dove allo stesso tempo c'è una varietà di condizioni di navigazione estremamente articolata, quindi si cerca di unire l'utile al dilettevole.
Cosa si faccia, e che ritmo si prenda dipende dalle persone che sono a bordo: se si vuole macinare miglia su miglia lo si fa, se si vuole un ritmo più disteso lo si fa.
Come ci si riesce ? A bordo al massimo ci sono quattro persone (nonostante la barca possa tenerne una decina), e al momento della prenotazione cerco di mettere assieme persone con lo stesso tipo di desideri.
Attività -mi hanno detto- che ancora non c'è: sembra che le due "categorie" siano, da un lato le scuole di vela, con programmi standardizzati, di vari livelli uno dietro l'altro, dove c'è un "istruttore" con un programma ben definito; dall'altro lato le "crociere con skipper", dove si va in giro a fare essenzialmente turismo nautico, serviti e riveriti.
In barca da noi è un mix, si va in giro in barca in posti molto belli (meravigliosi), dove allo stesso tempo c'è una varietà di condizioni di navigazione estremamente articolata, quindi si cerca di unire l'utile al dilettevole.
Cosa si faccia, e che ritmo si prenda dipende dalle persone che sono a bordo: se si vuole macinare miglia su miglia lo si fa, se si vuole un ritmo più disteso lo si fa.
Come ci si riesce ? A bordo al massimo ci sono quattro persone (nonostante la barca possa tenerne una decina), e al momento della prenotazione cerco di mettere assieme persone con lo stesso tipo di desideri.
Come sempre, se a voi affezionati e assidui lettori del nostro blog vengono in mente persone potenzialmente interessate da questo tipo di crociere-stage, magari spargete la voce...
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
29 mag 2015
Un salutino anch'io alle mie tre
Bambins, moglie!
Siamo davanti a Asilah (oddio, a trenta miglia). Il porto minuscolissimo del Marocco dove avevamo messo Brancaleone affiancato alla barca dei corallari (e una si chiamava Bora), dove Bobo ha fatto le sue prime foto personali ai murales della città vecchia, e Tea ha messo la monetina dentro al buco della chitarra del suonatore di Taarab ha h ah a, la prima spesa al mercato con il pollo vivo ucciso li' per li', le cime d'ormeggio con il primo odore di pesce, che delizia :-)
Via, appena torno ci si mette a fare i programmi per il prossimo giro.
A fra qualche giorno.
Siamo davanti a Asilah (oddio, a trenta miglia). Il porto minuscolissimo del Marocco dove avevamo messo Brancaleone affiancato alla barca dei corallari (e una si chiamava Bora), dove Bobo ha fatto le sue prime foto personali ai murales della città vecchia, e Tea ha messo la monetina dentro al buco della chitarra del suonatore di Taarab ha h ah a, la prima spesa al mercato con il pollo vivo ucciso li' per li', le cime d'ormeggio con il primo odore di pesce, che delizia :-)
Via, appena torno ci si mette a fare i programmi per il prossimo giro.
A fra qualche giorno.
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
28 mag 2015
Assenza brutale di contatto con la terra
Dopo l'amarezza del cuore, l'amarezza della ragione.
Com'è possibile che nell'era della comunicazione globale, dell'istantaneità della risposta, della simbiosi telematica dei pensieri, dell'immediatezza del "clic" risolutore, com'è possibile che nessuno ci risponda...
Abbandonati qua nel mezzo dell'oceano, siamo da oltre mezz'ora senza un SMS, senza sapere cosa succeda a terra, come stiano tutti i nostri cari, se qualcuno abbia avuto il mal di mare, cosa abbiano fatto nell'ultima mezz'ora le amate consorti durante la giornata, se abbiano pensato a noi negli ultimi dieci minuti mentre si stanno divertendo a terra, cosa facciano, come stiano in questo fine pomeriggio.
Niennnnnnte, nessun SMS.
Nessun SMS
Nessun SMS
Quelle tristesse
Quelle tristesse
Ma echeggia el grito: Revolucion! Revolucion!
La tripulacion / unida / jamas sera vencida.
La tripulacion / unida / jamas sera vencida.
In un sussulto dallo slancio curiosamente univoco, l'equipaggio ha approvato a unanimità staliniana la risoluzione seguente: esigiamo un SMS.
Mica dieci, mica sapere ogni secondo cosa succeda, per carità, ma un SMS, almeno uno, un segno di vita, un segno che esista un'umanità al di là dell'oceano, qualcuno che ci pensi (perché qui a forza di pensare gli uni agli altri ci siamo un po' stufati).
Potremo allora intonare:
Un SMS!
Un SMS!
Quelle allegresse!
Quelle allegresse!
Com'è possibile che nell'era della comunicazione globale, dell'istantaneità della risposta, della simbiosi telematica dei pensieri, dell'immediatezza del "clic" risolutore, com'è possibile che nessuno ci risponda...
Abbandonati qua nel mezzo dell'oceano, siamo da oltre mezz'ora senza un SMS, senza sapere cosa succeda a terra, come stiano tutti i nostri cari, se qualcuno abbia avuto il mal di mare, cosa abbiano fatto nell'ultima mezz'ora le amate consorti durante la giornata, se abbiano pensato a noi negli ultimi dieci minuti mentre si stanno divertendo a terra, cosa facciano, come stiano in questo fine pomeriggio.
Niennnnnnte, nessun SMS.
Nessun SMS
Nessun SMS
Quelle tristesse
Quelle tristesse
Ma echeggia el grito: Revolucion! Revolucion!
La tripulacion / unida / jamas sera vencida.
La tripulacion / unida / jamas sera vencida.
In un sussulto dallo slancio curiosamente univoco, l'equipaggio ha approvato a unanimità staliniana la risoluzione seguente: esigiamo un SMS.
Mica dieci, mica sapere ogni secondo cosa succeda, per carità, ma un SMS, almeno uno, un segno di vita, un segno che esista un'umanità al di là dell'oceano, qualcuno che ci pensi (perché qui a forza di pensare gli uni agli altri ci siamo un po' stufati).
Potremo allora intonare:
Un SMS!
Un SMS!
Quelle allegresse!
Quelle allegresse!
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
Amarezza, quale amarezza...
O quale amarezza l'assenza dell'essere amato alla voce, quando Amore dispiega le fragili ali al volo ma arse vengono dalla brutalità dell'indifferenza, dello sguardo rivolto ad altro orizzonte, dell'essere amato un tempo vicino da essere noi stessi ma ora sentito cosi' lontano, sempre più lontano...
Distanza voragica del cuore,
Crudele indifferenza di Amore,
Senza degnarci manco di un SMS
A terra ci hanno fatto tutti fess
Ma un sussulto prende gli impavidi marinai: "o frati, siamo o non siamo diretro al sol anche noi, tal como Ulisse lo fu?"
Tentatione et tentatione, tentantum tentandum tentandorum:
In ammanco de lo SMS de li amati suoi
L'homen abbandonato puol facersi gli affari suoi ?
Se lacrima non puo' guarire
Puo' isola meravigliosa ne li mari del sud curare ?
Niente... i minuti, le ore passano ma niente, nessun segno
Nessun SMS
Nessun SMS
Quelle tristesse
Quelle tristesse
Distanza voragica del cuore,
Crudele indifferenza di Amore,
Senza degnarci manco di un SMS
A terra ci hanno fatto tutti fess
Ma un sussulto prende gli impavidi marinai: "o frati, siamo o non siamo diretro al sol anche noi, tal como Ulisse lo fu?"
Tentatione et tentatione, tentantum tentandum tentandorum:
In ammanco de lo SMS de li amati suoi
L'homen abbandonato puol facersi gli affari suoi ?
Se lacrima non puo' guarire
Puo' isola meravigliosa ne li mari del sud curare ?
Niente... i minuti, le ore passano ma niente, nessun segno
Nessun SMS
Nessun SMS
Quelle tristesse
Quelle tristesse
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
Che succede ?
Insomma, che sta succedendo ?
Abbiamo mandato un messaggio meravigliosa dichiarazione d'amore dieci minuti fa e nessuno ci ha ancora mandato un sms ?
Com'è possibile? Ma ve ne importa qualcosa di noi ?
Abbiamo mandato un messaggio meravigliosa dichiarazione d'amore dieci minuti fa e nessuno ci ha ancora mandato un sms ?
Com'è possibile? Ma ve ne importa qualcosa di noi ?
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
Routing sempre più affinato
Approccio finale con routing sempre più divertente (soprattutto perché funziona come previsto): a circa 09-30W il vento ha cominciato a risentire dell'influsso dello "sbuffo" da Est dello Stretto e ha girato a NE, seguiamo a 8-9 nodi per 115-120°T scendendo in latitudine; questa notte verso le 03-06 dovremmo passare il centro della minidepressione, poi entrare in un bel SW che dovrebbe riportarci in su con un bel lascone.
Per l'entrata nello stretto dopodomani mattina a rigore vento da ovest maneggevole. Vediamo vediamo (e speriamo).
Fine (provvisoria, chiaro) della parentesi meteo-soporifera, dopo il messaggino su quanto Horta sia stata agglutinante, feacico-calipsica, su richiesta dell'equipaggio devo inserire un manifesto correttivo collettivo:
"Noi qui equipaggio del bateau ivre Brunswick-Gibraltar dichiariamo indistintamente uniti, in modo che nesusno potrà mai dire "io non c'ero": siamo tutti quanti trepidanti per l'arrivo, non vediamo l'ora di toccare terra per poter tornare dai nostri amori adorati, riabbracciare i cari lasciati più di un mese fa per questa avventura al limite dell'umano, poter ritornare fra gli affetti che solo contano nelle nostre vite, abbandonare questa insipida distesa liquida per ritrovare il calore dell'abbraccio dei nostri, di uno sguardo complicità di vita condivisa che svuotava albe e tramonti di senso, dell'emozione del ritrovarsi correndo come nella pubblicità di Trenitalia, nipoti bambini genitori e nonni che camminano sorridendo tenendosi per mano (qualcuno ha bisogno di assicurazione vita?), dopo questa prova il mondo sarà più brillante di prima, le difficoltà avranno temprato le nostre unioni, più forti e pronte ad affrontare qualsiasi altra prova il futuro porterà (tipo un altro trasferimento).
Più o meno.
Baci a tutti, sul serio.
Per l'entrata nello stretto dopodomani mattina a rigore vento da ovest maneggevole. Vediamo vediamo (e speriamo).
Fine (provvisoria, chiaro) della parentesi meteo-soporifera, dopo il messaggino su quanto Horta sia stata agglutinante, feacico-calipsica, su richiesta dell'equipaggio devo inserire un manifesto correttivo collettivo:
"Noi qui equipaggio del bateau ivre Brunswick-Gibraltar dichiariamo indistintamente uniti, in modo che nesusno potrà mai dire "io non c'ero": siamo tutti quanti trepidanti per l'arrivo, non vediamo l'ora di toccare terra per poter tornare dai nostri amori adorati, riabbracciare i cari lasciati più di un mese fa per questa avventura al limite dell'umano, poter ritornare fra gli affetti che solo contano nelle nostre vite, abbandonare questa insipida distesa liquida per ritrovare il calore dell'abbraccio dei nostri, di uno sguardo complicità di vita condivisa che svuotava albe e tramonti di senso, dell'emozione del ritrovarsi correndo come nella pubblicità di Trenitalia, nipoti bambini genitori e nonni che camminano sorridendo tenendosi per mano (qualcuno ha bisogno di assicurazione vita?), dopo questa prova il mondo sarà più brillante di prima, le difficoltà avranno temprato le nostre unioni, più forti e pronte ad affrontare qualsiasi altra prova il futuro porterà (tipo un altro trasferimento).
Più o meno.
Baci a tutti, sul serio.
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
Avvicinamento allo Stretto
In avvicinamento allo Stretto di Gibilterra.
Siamo in latitudine a circa 280 miglia (ora 0400utc), bel bolinone largo a 8-9 nodi con l'aliseo portoghese, sarebbe tutto bello diritto ma un po' di "robette" di cui tenere conto.
1. Uno sbuffo da Est a Gibilterra oggi 28, previsto un 7 con forti raffiche, in pratica punte di velocità del vento nello stretto sui 40/50 nodi, meglio evitare. Dovrebbe esaurirsi prima, o comunque arrivare qui fuori con velocità molto molto ridotta, dovremo gestire più la variazione di direzione del vento.
2. Una volta finito lo sbuffo, classica formazione di una depressioncina locale del golfo di Cadice, a rigore non profonda e sembra in abbastanza rapida evoluzione verso E; il lato costa Marocco potrebbe essere antipatico.
3. Andiamo "troppo veloci" per un attacco diretto in volata allo Stretto, quindi oggi in giornata e domani vedremo un po' come evolveranno le cose, cosa faremo con gli eventuali resti dello sbuffo e come prendere la depressioncina. In ogni caso dovremo rallentare/allungare la strada, obiettivo essere all'entrata in prossimità di Tarifa per il 30 mattina in modo da passarlo di giorno e in buone condizioni di vento e corrente di marea. Teniamo il mezzo dei due grandi assi di traffico, per ora non c'è un granché di gente solo occasionalmente qualche nave, ma il terreno di gioco è destinato a popolarsi un qualcosina di più durante le prossime ore :)
Bello, bello.
Siamo in latitudine a circa 280 miglia (ora 0400utc), bel bolinone largo a 8-9 nodi con l'aliseo portoghese, sarebbe tutto bello diritto ma un po' di "robette" di cui tenere conto.
1. Uno sbuffo da Est a Gibilterra oggi 28, previsto un 7 con forti raffiche, in pratica punte di velocità del vento nello stretto sui 40/50 nodi, meglio evitare. Dovrebbe esaurirsi prima, o comunque arrivare qui fuori con velocità molto molto ridotta, dovremo gestire più la variazione di direzione del vento.
2. Una volta finito lo sbuffo, classica formazione di una depressioncina locale del golfo di Cadice, a rigore non profonda e sembra in abbastanza rapida evoluzione verso E; il lato costa Marocco potrebbe essere antipatico.
3. Andiamo "troppo veloci" per un attacco diretto in volata allo Stretto, quindi oggi in giornata e domani vedremo un po' come evolveranno le cose, cosa faremo con gli eventuali resti dello sbuffo e come prendere la depressioncina. In ogni caso dovremo rallentare/allungare la strada, obiettivo essere all'entrata in prossimità di Tarifa per il 30 mattina in modo da passarlo di giorno e in buone condizioni di vento e corrente di marea. Teniamo il mezzo dei due grandi assi di traffico, per ora non c'è un granché di gente solo occasionalmente qualche nave, ma il terreno di gioco è destinato a popolarsi un qualcosina di più durante le prossime ore :)
Bello, bello.
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
26 mag 2015
Horta l'oppiacea
Pur essendo poche, le ore di Horta tirano fuori il loro filtro ammaliatore.
L'atmosfera è ora tersa, ora brumosa, le luci ora sorgenti, ora calanti, i colori cambiano lentamente cosi' come il loro spettacolo che non annoia, non stanca mai ma non eccita, non scatena. Come una culla, o una fumeria d'oppio (di cui ahimé ho solo reminiscenze letterarie).
L'aria sembra vischiosa, ci si muove con più fatica, tutto spinge (o tira?) all'immobilismo, alla statica, a un oppiaceo bearsi in un'atmisfera che cambia micrometricamente.
Ci si sveglia, "mi alzo", passano un po' di minuti "ok ora mi alzo", dopo un quarto d'ora "ok adesso davvero mi alzo", e passa il tempo, incollati alla cuccetta.
"Andiamo a mangiare", "dai si' andiamo a mangiare" si ripete a turno per dieci, venti trenta minuti, seduti in coperta chi con il pacco dei panni sporchi (arrivato al dodicesimo si' si' ora davvero vado a lavarli) chi con in mano un'impiombatura a metà fatta, chi con una cima a metà fatta su, chi con un serbatoio a metà pieno.
E' tutto "a metà", enorme sforzo per cominciare a fare qualcosa, poi Horta l'oppiacea prende il sopravvento e ci si ferma a metà, ora finisco, si' si davvero.
Partenza, lasciamo l'ormeggio, verso il molo del gasolio. Serbatoi pieni a metà, basta guardare la pistola del distributore e per magia riusciamo a riempirli tutti. Un po' di girotondi nella rada per buttar su il genoa, è su a metà, ma li' altro che Horta è lui a stroncare di fatica, due persone ai coffe grinder *esauste* alla fine dell'issata.
Prua fuori.
Nessuno si gira per guardare indietro l'isola che si allontana. Paura dell'oppio, Ulisse che dimentica Itaca, gli SMS che non passano più; fra quante miglia siamo a metà ?
L'atmosfera è ora tersa, ora brumosa, le luci ora sorgenti, ora calanti, i colori cambiano lentamente cosi' come il loro spettacolo che non annoia, non stanca mai ma non eccita, non scatena. Come una culla, o una fumeria d'oppio (di cui ahimé ho solo reminiscenze letterarie).
L'aria sembra vischiosa, ci si muove con più fatica, tutto spinge (o tira?) all'immobilismo, alla statica, a un oppiaceo bearsi in un'atmisfera che cambia micrometricamente.
Ci si sveglia, "mi alzo", passano un po' di minuti "ok ora mi alzo", dopo un quarto d'ora "ok adesso davvero mi alzo", e passa il tempo, incollati alla cuccetta.
"Andiamo a mangiare", "dai si' andiamo a mangiare" si ripete a turno per dieci, venti trenta minuti, seduti in coperta chi con il pacco dei panni sporchi (arrivato al dodicesimo si' si' ora davvero vado a lavarli) chi con in mano un'impiombatura a metà fatta, chi con una cima a metà fatta su, chi con un serbatoio a metà pieno.
E' tutto "a metà", enorme sforzo per cominciare a fare qualcosa, poi Horta l'oppiacea prende il sopravvento e ci si ferma a metà, ora finisco, si' si davvero.
Partenza, lasciamo l'ormeggio, verso il molo del gasolio. Serbatoi pieni a metà, basta guardare la pistola del distributore e per magia riusciamo a riempirli tutti. Un po' di girotondi nella rada per buttar su il genoa, è su a metà, ma li' altro che Horta è lui a stroncare di fatica, due persone ai coffe grinder *esauste* alla fine dell'issata.
Prua fuori.
Nessuno si gira per guardare indietro l'isola che si allontana. Paura dell'oppio, Ulisse che dimentica Itaca, gli SMS che non passano più; fra quante miglia siamo a metà ?
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
23 mag 2015
Si riparte per la seconda parte
Fra un po' facciamo l'uscita, pieni dei serbatoi e via si riparte.
A presto :-)
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
21 mag 2015
Ai posti di partenza per la seconda tappa
Riparazioni e sistemazioni da fare avanzano bene, a occhio sabato o domenica ripartiamo verso Gibilterra.
L'anticiclone sembra spostarsi un po' verso nord, non sarebbe male per avere un po' di vento all'inizio, poi si dovrebbe entrare nell'aliseo portoghese (se risponderà presente) che speriamo un po' meno forte di ora - in questi giorni tira un buon 8bft-.
Passato qualche momento con i simpaticissimi Angelo e Annalisa di Stranizza,
http://ovni345.blogspot.fr/
arrivati qui qualche *ora* prima di noi in provenienza dalle Antille, avevamo tentato di sentirci via radio ma nix..
Appena posso qualche foto.
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
20 mag 2015
Arrivati a Horta, giorno 20
Oggi alle 1200, neanche a farlo apposta, arrivati a Horta.
Sosta prevista un due tre giorni poi si riparte.
.In altre parole: siamo di nuovo in SMS-land, approfittatene in fretta perché fra qualche giorno andiamo in silenzio stampa di nuovo fino a Gibilterra.
Sono andato a vedere il nostro graffito del 2012, è ancora in buona salute :-)
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
18 mag 2015
Giorno 17 - Fresco
Su 39N, le notti cominciano a essere fresche, ognuno si copre un po' di più, dai tessuti hi-tech ai berretti della nonna.
Entriamo sempre più in zona cetacei, ieri una balenottera (che Marino dice ci fosse ma nessuno ha visto), stamattina un capodoglio, un bel soffio di vari metri sopra il livello del mare. "Tharrr she blows", "laggiù soffia" e tutti a immaginare Ishmael (immaginarsi Ishmael per i meno ecologisti).
Dopo una bella notte ventosa, oggi ventolino leggero temporaneamente sul muso (ENE-ESE), mettiamo un po' di motore e scendiamo appena in latitudine per poter approfittare della H in leggera contrazione (1505172125) che domani dopodomani dovrebbe darci di nuovo una qualche componente Sud per aiutarci nell'approccio finale.
380 miglia a Horta ora nel momento di andare in stampa...ops. Abbiamo cominciato con un "toto-ora di arrivo" ma ancora lo scenario è un po' confuso nessuno ha preso posizione diretta.
Musica di bordo, cercare su youtube "Danilo Perez - Across the crystal sea".
Entriamo sempre più in zona cetacei, ieri una balenottera (che Marino dice ci fosse ma nessuno ha visto), stamattina un capodoglio, un bel soffio di vari metri sopra il livello del mare. "Tharrr she blows", "laggiù soffia" e tutti a immaginare Ishmael (immaginarsi Ishmael per i meno ecologisti).
Dopo una bella notte ventosa, oggi ventolino leggero temporaneamente sul muso (ENE-ESE), mettiamo un po' di motore e scendiamo appena in latitudine per poter approfittare della H in leggera contrazione (1505172125) che domani dopodomani dovrebbe darci di nuovo una qualche componente Sud per aiutarci nell'approccio finale.
380 miglia a Horta ora nel momento di andare in stampa...ops. Abbiamo cominciato con un "toto-ora di arrivo" ma ancora lo scenario è un po' confuso nessuno ha preso posizione diretta.
Musica di bordo, cercare su youtube "Danilo Perez - Across the crystal sea".
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
16 mag 2015
Giorno 15 - Bric à brac, scalo a Horta più probabile
La depressione stazionaria a ovest ci sta facendo ancora qualche regalino, riusciamo ad avanzare diretti per est, finché continua... prima di finire nelle fauci dell' H che copre un terzo di Atlantico.
Lo scalo tecnico a Horta sembra sempre più probabile: siamo a circa 650 miglia, i prossimi giorni sarà rotta ad est (linea diretta verso Horta) con tendenza a scadere ENE-NE-... man mano che si sentirà la H, quindi ci porta proprio sopra; considerato che probabilmente ci sarà contemporaneamente anche un po' di bonaccia, il pit stop per riparare il genoa, scostarsi dal sale, lavatrici, roba fresca per il frigo sembra stia venendo da solo, non dobbiamo né deviare né niente.
Indicazione **molto** approssimativa di tempi: da qui alle Azzorre 5-6 giorni, sosta in luogo (??boh, 2-3 giorni per riparare se va bene), da li' a Gib sono un po' più di 1000 miglia diciamo 6-7 giorni. Se davanti allo Stretto ci dovesse essere un colpo di Levanter ci mettiamo a ridosso dalle parti di Barbate per aspettare che passi prima di entrare, almeno cerchiamo di portare all'armatore una barca in condizioni di navigare per il resto della stagione, non un cumulo di vele a brandelli.
"Quindi che giorno arrivate?" Ha-ha, non ci casco.
Ieri sera ricevuta conferma dei disastri avvenuti sulla stessa rotta i giorni scorsi, abbandoni, operazioni di soccorso, eccetera, un pensiero con le persone coinvolte che sembra siano numerose.
A presto, abbracci da tutto l'equipaggio (compreso il vostro "squipper", nonostante brontoli per gli sms ha un cuore pure lui).
Lo scalo tecnico a Horta sembra sempre più probabile: siamo a circa 650 miglia, i prossimi giorni sarà rotta ad est (linea diretta verso Horta) con tendenza a scadere ENE-NE-... man mano che si sentirà la H, quindi ci porta proprio sopra; considerato che probabilmente ci sarà contemporaneamente anche un po' di bonaccia, il pit stop per riparare il genoa, scostarsi dal sale, lavatrici, roba fresca per il frigo sembra stia venendo da solo, non dobbiamo né deviare né niente.
Indicazione **molto** approssimativa di tempi: da qui alle Azzorre 5-6 giorni, sosta in luogo (??boh, 2-3 giorni per riparare se va bene), da li' a Gib sono un po' più di 1000 miglia diciamo 6-7 giorni. Se davanti allo Stretto ci dovesse essere un colpo di Levanter ci mettiamo a ridosso dalle parti di Barbate per aspettare che passi prima di entrare, almeno cerchiamo di portare all'armatore una barca in condizioni di navigare per il resto della stagione, non un cumulo di vele a brandelli.
"Quindi che giorno arrivate?" Ha-ha, non ci casco.
Ieri sera ricevuta conferma dei disastri avvenuti sulla stessa rotta i giorni scorsi, abbandoni, operazioni di soccorso, eccetera, un pensiero con le persone coinvolte che sembra siano numerose.
A presto, abbracci da tutto l'equipaggio (compreso il vostro "squipper", nonostante brontoli per gli sms ha un cuore pure lui).
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
15 mag 2015
Giorno 14 - gli esperimenti culinari
E se provassi a fare...
Dopo due settimane di erosione delle provviste, il ventaglio degli ingredienti disponibili in barca comincia a restringersi anzicheno.
E' tempo di lanciarsi in ogni tipo di sperimentazione.
1. Oggi FB (ce ne sono tre cosi' non riconoscete chi sia) ha detto "faccio la pizza". Tutti entusiasti, vai vai viva la pizza. Preparazione della pasta cominciata al tramonto, alle undici siamo arrivati al terzo "fra dieci minuti è pronta". Nell'attesa, resti di patate lesse come aperitivo.
2.Ieri a pranzo ho cercato di arricchire l'omelette giapponese (quella tutta arrotolata) con salume americano, risultato a cena nessuno ha mangiato niente da quanto erano ancora strapieni.
3.Marino ha fatto il bis con le sue "patate Nagasaki": patate bollite fino all'esplosione, i miglioramenti sono visibili, si sta pensando a modernizzarne il nome in "patate Fukushima"
4.Francesco Bar. ha proposto un piatto di frittura in olio motore di flan epossidico su letto di mat di vetro, con un sospetto di olio ATF per esaltarne l'aroma, bulloni passo Whitworth impanati e saltati nel carter del motore; non ha ancora deciso esattamente cosa preparare, lo lasciamo riflettere.
5.Fabio mostra sempre un po' di inquietudine con le sperimentazioni, non tanto per il risultato quanto per la quantità: ha sempre il terrore che non ce ne sia abbastanza quindi si prepara velocissimo un panino di emergenza, tanto per star sicuro.
Cosi' va la vita a bordo.
Dopo due settimane di erosione delle provviste, il ventaglio degli ingredienti disponibili in barca comincia a restringersi anzicheno.
E' tempo di lanciarsi in ogni tipo di sperimentazione.
1. Oggi FB (ce ne sono tre cosi' non riconoscete chi sia) ha detto "faccio la pizza". Tutti entusiasti, vai vai viva la pizza. Preparazione della pasta cominciata al tramonto, alle undici siamo arrivati al terzo "fra dieci minuti è pronta". Nell'attesa, resti di patate lesse come aperitivo.
2.Ieri a pranzo ho cercato di arricchire l'omelette giapponese (quella tutta arrotolata) con salume americano, risultato a cena nessuno ha mangiato niente da quanto erano ancora strapieni.
3.Marino ha fatto il bis con le sue "patate Nagasaki": patate bollite fino all'esplosione, i miglioramenti sono visibili, si sta pensando a modernizzarne il nome in "patate Fukushima"
4.Francesco Bar. ha proposto un piatto di frittura in olio motore di flan epossidico su letto di mat di vetro, con un sospetto di olio ATF per esaltarne l'aroma, bulloni passo Whitworth impanati e saltati nel carter del motore; non ha ancora deciso esattamente cosa preparare, lo lasciamo riflettere.
5.Fabio mostra sempre un po' di inquietudine con le sperimentazioni, non tanto per il risultato quanto per la quantità: ha sempre il terrore che non ce ne sia abbastanza quindi si prepara velocissimo un panino di emergenza, tanto per star sicuro.
Cosi' va la vita a bordo.
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
14 mag 2015
Giorno 14 - Strategia meteo prossima ventura
Si sta esaurendo lentamente la bella spinta della depressione che ci ha dato un 2-300 miglia in linea diretta e che ora se ne va verso nord, oggi giornata di strascichi di vento con la nuova depressione stazionaria sola soletta in sviluppo per 35N fra 50W e 60W.
Nelle ultime 24 ore "record" di 180 miglia, record un po' del cavolo ma fatto con trinchetta e due mani, now beat that -:)
A Est, un grosso anticiclone stazionario, tenuto li' da una dorsale pronunciata in quota.
"What if they collide" diceva il capitano dell'Andrea Gail, in effetti la bassa a ovest si approfondisce, l'alta si rafforza --> il gradiente fra le due aumenta, dovremmo avere bel vento dai quadranti sud che ci dovrebbe permettere di salire in latitudine.
Eh si' perché is ricomincia, man mano che si esce dall'influenza combinata di depressione+anticiclone e ci si avvicina all'alta stazionaria a est, per passarla dobbiamo cercarne il nord: il tutto guarda caso ci porta in rotta di avvicinamento nella zona delle Azzorre... potrebbe essere l'elemento per far pendere l'ago della bilancia a favore di un pit stop, anche se per ora vorremmo tutti continuare diritti senza sosta, come drogati da quest'acqua salsa.
A bordo tutto ok. Sono ormai due settimane a contatto di gomito, non ci sono attriti da segnalare (almeno non visibili), durante il giorno ognuno cerca di ritagliarsi un po' di spazio personale, di "isolamento" se cosi' si puo' dire perché comunque siamo sempre a massimo alcuni metri gli uni dagli altri. Chi si sdraia in pozzetto più a poppa possibile (un passo in più e finirebbe in mare), chi a prua sul pulpito (ma ci resta poco perché ci si bagna subito), chi in cuccetta, chi si mette la musica con le cuffie, chi sta davanti al pc a scrivere righe per il blog (o intontirsi con il suono delle carte meteo).
Oggi ci aspetta un gran piatto di angus beef, la vita non è solo instant noodles (oddio, magari per cena?).
Ogni singolo membro dell'equipaggio abbraccia e/o copre di baci tutti coloro che da terra stanno mostrando sostegno per l'eroica impresa, sopportazione della lontananza, eccetera.
Nelle ultime 24 ore "record" di 180 miglia, record un po' del cavolo ma fatto con trinchetta e due mani, now beat that -:)
A Est, un grosso anticiclone stazionario, tenuto li' da una dorsale pronunciata in quota.
"What if they collide" diceva il capitano dell'Andrea Gail, in effetti la bassa a ovest si approfondisce, l'alta si rafforza --> il gradiente fra le due aumenta, dovremmo avere bel vento dai quadranti sud che ci dovrebbe permettere di salire in latitudine.
Eh si' perché is ricomincia, man mano che si esce dall'influenza combinata di depressione+anticiclone e ci si avvicina all'alta stazionaria a est, per passarla dobbiamo cercarne il nord: il tutto guarda caso ci porta in rotta di avvicinamento nella zona delle Azzorre... potrebbe essere l'elemento per far pendere l'ago della bilancia a favore di un pit stop, anche se per ora vorremmo tutti continuare diritti senza sosta, come drogati da quest'acqua salsa.
A bordo tutto ok. Sono ormai due settimane a contatto di gomito, non ci sono attriti da segnalare (almeno non visibili), durante il giorno ognuno cerca di ritagliarsi un po' di spazio personale, di "isolamento" se cosi' si puo' dire perché comunque siamo sempre a massimo alcuni metri gli uni dagli altri. Chi si sdraia in pozzetto più a poppa possibile (un passo in più e finirebbe in mare), chi a prua sul pulpito (ma ci resta poco perché ci si bagna subito), chi in cuccetta, chi si mette la musica con le cuffie, chi sta davanti al pc a scrivere righe per il blog (o intontirsi con il suono delle carte meteo).
Oggi ci aspetta un gran piatto di angus beef, la vita non è solo instant noodles (oddio, magari per cena?).
Ogni singolo membro dell'equipaggio abbraccia e/o copre di baci tutti coloro che da terra stanno mostrando sostegno per l'eroica impresa, sopportazione della lontananza, eccetera.
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
Velaio di Horta - Nota sugli SMS
Non riusciamo a leggere i messaggi del blog, ma tramite sms ci hanno detto che qualcuno conosce un velaio ad Horta. Nel 2012 ce n'era uno ma si era fatto male e voleva smettere (era nella salitina subito dietro al porto), è sempre lo stesso ?
Se è un altro, sarebbe davvero gradito un contatto (anche se ancora non sappiamo se ci fermiamo o no), grazie in anticipo alla persona che l'ha proposto.
Senno', posizionamento da manuale per questa bella depressione che ci sta sparando a 8-10 nodi (punta a 13) con trinchetta e due mani diritti verso Est (carta 1505132138). Poi fra una decina di gradi di longitudine ci sarà da dare la scalata all'alta pressione a SE delle Azzorre, ma una cosa alla volta.
Comunque è bellissimo, una battaglia meteotattica continua, ora stiamo seguendo l'isobara 1020, che ganzata, viene voglia che non finisca più (vabbè non esageriamo).
A parte questa solita uggia noiosissima sul routing, a bordo tutti bene, oggi abbiamo aperto la prima bottiglia di Ribolla offerta dal nostro "sponsor" veneto. A pranzo omelette giapponese ripiena di salume affumicato americano (di non so quale animale), stomaci (e fegati) saturi almeno per i prossimi tre giorni.
Ah, messaggino riguardo agli SMS. RIceviamo una gran quantità di sms dai toni più o meno minacciosi che dicono "non rispondete mai".
Il telefono satellitare in barca non ha **niente** a che vedere con il terrestre, avevo mandato qualche paginetta a tutti prima id partire:
1.per poter comunicare (mandare o ricevere sms, o telefonare) bisogna stare con il telefono fuori, sopra la barca, acceso, puntando l'antenna verso il cielo per scoprire dove sono i satelliti. Quando c'è il satellite, si effettua il collegamento.
2. Il telefono viene usato essenzialmente per richiedere informazioni inerenti la navigazione, è fatto per quello.
3. E' impossibile e fuori discussione restare tutta la giornata con l'apparecchio puntando l'antenna al cielo per vedere se ci sono nuovi SMS, quindi lo facciamo una, massimo due volte al giorno: tiriamo fuori, collegamento, ricevuto qualcosa, si? no? si rimette via fino al giorno dopo. Inoltre il telefono è fragile (l'antenna è sottilina bene e sbuca fuori per venti cm), e non è impermeabile: la coperta della barca (il piano sopra, dove bisogna stare perché il telefono funzioni) non è un luogo tendenzialmente asciutto.
4. Se mandate un sms, la probabilità che vi rispondiamo secondo gli standard "terrestri" (quando uno si lamenta se al quinto sms in dieci minuti l'altro non ha ancora risposto) è nulla.
5. La tastiera del telefono satellitare è di tipo "vecchio" e per scrivere un messaggio di qualche decina di caratteri ci si mette un sacco di tempo.
6. Lato costi, ok poco ma inviare o ricevere SMS ha un costo per l'abbonamento satellitare fra mezzo e un euro l'unità.
Insomma con i mezzi di bordo, volenti o nolenti non è possibile avere il ritmo di collegamenti botta-e-risposta che si ha a terra: cerchiamo di dare nostre notizie sia attraverso la posizione che con qualche riga ogni tanto, ma più di cosi' -salvo emergenze- tecnicamente non si puo' fare.
(Scuse ora è tardi casomai continuo domani, ma spero sia un po' più chiaro il perché e percome)
Se è un altro, sarebbe davvero gradito un contatto (anche se ancora non sappiamo se ci fermiamo o no), grazie in anticipo alla persona che l'ha proposto.
Senno', posizionamento da manuale per questa bella depressione che ci sta sparando a 8-10 nodi (punta a 13) con trinchetta e due mani diritti verso Est (carta 1505132138). Poi fra una decina di gradi di longitudine ci sarà da dare la scalata all'alta pressione a SE delle Azzorre, ma una cosa alla volta.
Comunque è bellissimo, una battaglia meteotattica continua, ora stiamo seguendo l'isobara 1020, che ganzata, viene voglia che non finisca più (vabbè non esageriamo).
A parte questa solita uggia noiosissima sul routing, a bordo tutti bene, oggi abbiamo aperto la prima bottiglia di Ribolla offerta dal nostro "sponsor" veneto. A pranzo omelette giapponese ripiena di salume affumicato americano (di non so quale animale), stomaci (e fegati) saturi almeno per i prossimi tre giorni.
Ah, messaggino riguardo agli SMS. RIceviamo una gran quantità di sms dai toni più o meno minacciosi che dicono "non rispondete mai".
Il telefono satellitare in barca non ha **niente** a che vedere con il terrestre, avevo mandato qualche paginetta a tutti prima id partire:
1.per poter comunicare (mandare o ricevere sms, o telefonare) bisogna stare con il telefono fuori, sopra la barca, acceso, puntando l'antenna verso il cielo per scoprire dove sono i satelliti. Quando c'è il satellite, si effettua il collegamento.
2. Il telefono viene usato essenzialmente per richiedere informazioni inerenti la navigazione, è fatto per quello.
3. E' impossibile e fuori discussione restare tutta la giornata con l'apparecchio puntando l'antenna al cielo per vedere se ci sono nuovi SMS, quindi lo facciamo una, massimo due volte al giorno: tiriamo fuori, collegamento, ricevuto qualcosa, si? no? si rimette via fino al giorno dopo. Inoltre il telefono è fragile (l'antenna è sottilina bene e sbuca fuori per venti cm), e non è impermeabile: la coperta della barca (il piano sopra, dove bisogna stare perché il telefono funzioni) non è un luogo tendenzialmente asciutto.
4. Se mandate un sms, la probabilità che vi rispondiamo secondo gli standard "terrestri" (quando uno si lamenta se al quinto sms in dieci minuti l'altro non ha ancora risposto) è nulla.
5. La tastiera del telefono satellitare è di tipo "vecchio" e per scrivere un messaggio di qualche decina di caratteri ci si mette un sacco di tempo.
6. Lato costi, ok poco ma inviare o ricevere SMS ha un costo per l'abbonamento satellitare fra mezzo e un euro l'unità.
Insomma con i mezzi di bordo, volenti o nolenti non è possibile avere il ritmo di collegamenti botta-e-risposta che si ha a terra: cerchiamo di dare nostre notizie sia attraverso la posizione che con qualche riga ogni tanto, ma più di cosi' -salvo emergenze- tecnicamente non si puo' fare.
(Scuse ora è tardi casomai continuo domani, ma spero sia un po' più chiaro il perché e percome)
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
11 mag 2015
SMS quando arriviamo a Gibraltar
Via Iridium abbiamo ricevuto un SMS senza indicazione mittente, allora rispondiamo qui alla domanda "quando contate arrivare a Gib".
NOn si puo' dare nessuna indicazione di data, neanche di massima. Fra l'altro perché le indicazioni di massima vengono raramente prese come indicazioni di massima.
Due conti.
A Gib ci mancano 2360 miglia per rotta ortodromica (la più breve). Seguiamo molto i fenomeni meteo quindi stiamo un po' su o un po' giù ma all'ingrosso siamo li, ci mancano diciamo 2400-2500 miglia navigate.
Il problema è quello del messaggio precedente: il genoa che si è sfilacciato. Dal punto di vista della sicurezza nessun problema, dal punto di vista della velocità di navigazione invece si eccome, nel senso: dobbiamo usare una vela più piccola, quindi andare più piano (e metterci più tempo). Per la riparazione, il consiglio tecnico di bordo la vede molto dura con i mezzi a disposizione.
Per ora e per i prossimi 2-3 giorni abbiamo vento quindi avanziamo bene anche con la vela piccola, ma cosa succederà dopo ?
Due opzioni: continua vento fresco sempre fino a Gibilterra (dal pdv meteo direi probabilità molto molto ridotta) --> in tal caso si puo' pensare un arrivo a Gib fra poco più di due settimane. **RIPETO la probabilità che si abbia sempre vento fresco è molto ridotta.***
Seconda opzione: continuiamo cosi', usando la vela piccola con più vento e la grande sfilacciata con poco vento --> se la grande non si rompe si puo' ipotizzare un arrivo più rapido dei 15-17 giorni del caso precedente, se la vela grande si rompe si rischia di passare facilmente alle tre settimane prima di arrivare a Gib (dovremmo usare sempre la piccola, anche con poco vento).
Non pensate a "metti il motore", sono distanze che vanno al di là di ogni autonomia (nonostante siamo partiti con una tonnellata di gasolio).
Ipotesi alternativa: sosta alle Azzorre per riparare la vela, ripartenza rapida.
Da qui alle Azzorre sono circa 1280miglia, comunque una buona settimana, vediamo a che velocità ci avviciniamo nei giorni prossimi prima di orientarci verso una soluzione piuttosto che l'altra.
NOn si puo' dare nessuna indicazione di data, neanche di massima. Fra l'altro perché le indicazioni di massima vengono raramente prese come indicazioni di massima.
Due conti.
A Gib ci mancano 2360 miglia per rotta ortodromica (la più breve). Seguiamo molto i fenomeni meteo quindi stiamo un po' su o un po' giù ma all'ingrosso siamo li, ci mancano diciamo 2400-2500 miglia navigate.
Il problema è quello del messaggio precedente: il genoa che si è sfilacciato. Dal punto di vista della sicurezza nessun problema, dal punto di vista della velocità di navigazione invece si eccome, nel senso: dobbiamo usare una vela più piccola, quindi andare più piano (e metterci più tempo). Per la riparazione, il consiglio tecnico di bordo la vede molto dura con i mezzi a disposizione.
Per ora e per i prossimi 2-3 giorni abbiamo vento quindi avanziamo bene anche con la vela piccola, ma cosa succederà dopo ?
Due opzioni: continua vento fresco sempre fino a Gibilterra (dal pdv meteo direi probabilità molto molto ridotta) --> in tal caso si puo' pensare un arrivo a Gib fra poco più di due settimane. **RIPETO la probabilità che si abbia sempre vento fresco è molto ridotta.***
Seconda opzione: continuiamo cosi', usando la vela piccola con più vento e la grande sfilacciata con poco vento --> se la grande non si rompe si puo' ipotizzare un arrivo più rapido dei 15-17 giorni del caso precedente, se la vela grande si rompe si rischia di passare facilmente alle tre settimane prima di arrivare a Gib (dovremmo usare sempre la piccola, anche con poco vento).
Non pensate a "metti il motore", sono distanze che vanno al di là di ogni autonomia (nonostante siamo partiti con una tonnellata di gasolio).
Ipotesi alternativa: sosta alle Azzorre per riparare la vela, ripartenza rapida.
Da qui alle Azzorre sono circa 1280miglia, comunque una buona settimana, vediamo a che velocità ci avviciniamo nei giorni prossimi prima di orientarci verso una soluzione piuttosto che l'altra.
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
Giorno 11: Ramen point (e posizione giorni prossimi)
Per amici e famiglie che seguono il progredire della "gocciolina blu" delle posizioni quotidiane: siccome ci stiamo dirigendo sempre più verso il metà atlantico (in sostanza sempre più lontani dalla costa), variano anche le condizioni di propagazione delle onde radio, quelle che ci permettono di comunicare a svariate migliaia di km di distanza.
In pratica: è possibile che vi siano dei ritardi nella trasmissione della posizione quotidiana; a rigore dovremmo riuscire a inviarla sempre verso le 1200UTC come fatot finora, ma è possibile che il segnale "non passi" e che si debba attendere qualche ora in più.
In barca:
ieri sera si è raggiunto il "ramen point"! In sostanza l'equipaggio tutto ha dichiarato all'unanime unanimità che gli instant noodle sono buoni anzi ottimi. Il tutto è stato documentato su apposito supporto video a memoria delle future generazioni, degli increduli, e di chi spara la storia che si fa sempre il soffrittino di cipollina aglino sfumatino a manina per la pastasciuttina dopo X giorni di bolina continua.
Meno allegro (molto meno), un problemino con il genoa: si è staccato circa un metro del nastro della balumina, una striscetta di stoffa di qualche centimetro dove corre il meolo (il sagolino che tende la balumina). La vela di per sé è intatta, per prudenza l'abbiamo arrotolata e procediamo con la trinchetta (tanto vento ce n'è).
Ora, la vela è in laminato di carbonio (?, si vedono dei fili neri), li che rende di per sé difficoltosa la riparazione, aggiungiamo che:
1.la vela deve pesare non lontano dai 100kg, maneggiarla per fare qualsiasi cosa è un'impresa in porto, in mare poi...
2.per tirarla giù abbiamo bisogno di condizioni di vento molto debole, assolutamente impossibile farlo ora; idem per ritirarla sù;
3.supponendo di averla tirata giù, con cosa ripararla, sapendo che deve comunque restare là davanti all'aperto (e bagnato)?
4.Nonostante non entusiasmi nessuno (siamo un po' tutti per navigare navigare), un pit stop a Horta alle Azzorre per riparare ? Da qui sono circa 1300 miglia.
Ci riflettiamo, intanto comunque vento c'è e la trinchetta fa egregiamente il proprio dovere.
Ps buon compleanno a Silvia (mia sorella)
In pratica: è possibile che vi siano dei ritardi nella trasmissione della posizione quotidiana; a rigore dovremmo riuscire a inviarla sempre verso le 1200UTC come fatot finora, ma è possibile che il segnale "non passi" e che si debba attendere qualche ora in più.
In barca:
ieri sera si è raggiunto il "ramen point"! In sostanza l'equipaggio tutto ha dichiarato all'unanime unanimità che gli instant noodle sono buoni anzi ottimi. Il tutto è stato documentato su apposito supporto video a memoria delle future generazioni, degli increduli, e di chi spara la storia che si fa sempre il soffrittino di cipollina aglino sfumatino a manina per la pastasciuttina dopo X giorni di bolina continua.
Meno allegro (molto meno), un problemino con il genoa: si è staccato circa un metro del nastro della balumina, una striscetta di stoffa di qualche centimetro dove corre il meolo (il sagolino che tende la balumina). La vela di per sé è intatta, per prudenza l'abbiamo arrotolata e procediamo con la trinchetta (tanto vento ce n'è).
Ora, la vela è in laminato di carbonio (?, si vedono dei fili neri), li che rende di per sé difficoltosa la riparazione, aggiungiamo che:
1.la vela deve pesare non lontano dai 100kg, maneggiarla per fare qualsiasi cosa è un'impresa in porto, in mare poi...
2.per tirarla giù abbiamo bisogno di condizioni di vento molto debole, assolutamente impossibile farlo ora; idem per ritirarla sù;
3.supponendo di averla tirata giù, con cosa ripararla, sapendo che deve comunque restare là davanti all'aperto (e bagnato)?
4.Nonostante non entusiasmi nessuno (siamo un po' tutti per navigare navigare), un pit stop a Horta alle Azzorre per riparare ? Da qui sono circa 1300 miglia.
Ci riflettiamo, intanto comunque vento c'è e la trinchetta fa egregiamente il proprio dovere.
Ps buon compleanno a Silvia (mia sorella)
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
10 mag 2015
Giorno 10 - Unleash the power
Via, si passa alla fase 2.
L'alta ci è finalmente passata a sud, si è rifugiata sotto una dorsale in quota che la terrà li' per i prossimi giorni per nostra massima soddisfazione, il vento ha girato SE poi S, poi sarà SW fra poco.
Risultato stamattina un turno di un paio di ore con la barca fissa fra 10 e 11.5 nodi, in rotta diretta Est. Redini lasciate, pummm, che soddisfazione, ampiamente compensato il momento di blues di ieri sera.
Intanto ieri sera sentivo sulla Rueda de los navegantes di Rafael (14.36MHz alle 2230-2300 UTC per chi vuole provare) che qualche giorno fa ci sono stati vari incidenti in approccio alle Azzorre, (aveva fatto molto brutto), avevamo un po' avvisato un paio di amici dalle parti, speriamo sia andato tutto bene.
L'alta ci è finalmente passata a sud, si è rifugiata sotto una dorsale in quota che la terrà li' per i prossimi giorni per nostra massima soddisfazione, il vento ha girato SE poi S, poi sarà SW fra poco.
Risultato stamattina un turno di un paio di ore con la barca fissa fra 10 e 11.5 nodi, in rotta diretta Est. Redini lasciate, pummm, che soddisfazione, ampiamente compensato il momento di blues di ieri sera.
Intanto ieri sera sentivo sulla Rueda de los navegantes di Rafael (14.36MHz alle 2230-2300 UTC per chi vuole provare) che qualche giorno fa ci sono stati vari incidenti in approccio alle Azzorre, (aveva fatto molto brutto), avevamo un po' avvisato un paio di amici dalle parti, speriamo sia andato tutto bene.
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
Addendum - (Quasi) tutto via radio
Per ora praticamente tutte le comunicazioni (messaggini, posizione, meteo, eccetera) sono state fatte via radio.
Il telefono satellitare usato solo per gli SMS e un paio di volte per delle carte (un giorno cattiva propagazione).
Informazione mi rendo conto dall'estrema importanza per il 99% delle persone che ci seguono da terra, ora potete dormire tranquilli :-)
Il telefono satellitare usato solo per gli SMS e un paio di volte per delle carte (un giorno cattiva propagazione).
Informazione mi rendo conto dall'estrema importanza per il 99% delle persone che ci seguono da terra, ora potete dormire tranquilli :-)
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
Giorno 9, rinfresca.
9 maggio giorno 9, neanche a farlo apposta.
Scende un po' la temepratura, ma anche il morale un po' raffreddato: siamo all'ingrosso alla fine dell'Atto 1 della traversata: lasciare la costa e portarsi sulla zona dei westerlies, i venti da ovest.
Bilancio ci abbiamo messo più di una settimana, complici un bel po' di miglia di bolina con venti leggeri-medi dove la barca soffre (nel senso fa 6-7 nodi invece dei 10 che si potrebbero immaginare), risultato per ora non si riesce ad essere tanto "all'attacco" delle situazioni meteo.
Appena si lascia un po' d'angolo al vento viceversa la barca parte via e 8-9-10 nodi al traverso li fa tutti; vedremo come "funziona" con i laschi e gran laschi che a rigore dovremmo incontrare nei giorni prossimi.
In menu: finalmente domani giornata/serata dovremmo (condizionale d'obbligo) cominciare con il SW sui 38N-40N (gradi di latitudine), che dovrebbe tenere e rinforzare i due giorni successivi (grossa H su 35N con dei bei contorni a N); 25-30+ nodi di vento, per il 13 vedremo a che latitudine portarci per affrontare l'arrivo da dietro di una depressione centro 45N e settore frontale che spazzerà un po' tutta la fascia di latitudine temperata a Sud.
Ciak si gira ? Mah, speriamo.
Intanto abbiamo cambiato la bandiera a poppa: dal lenzuolo stelle e strisce misure 100x150 indicato per le acque americane (e che quando si va in retro oscura tutta la visuale), ad un più discreto 50x30.
Scende un po' la temepratura, ma anche il morale un po' raffreddato: siamo all'ingrosso alla fine dell'Atto 1 della traversata: lasciare la costa e portarsi sulla zona dei westerlies, i venti da ovest.
Bilancio ci abbiamo messo più di una settimana, complici un bel po' di miglia di bolina con venti leggeri-medi dove la barca soffre (nel senso fa 6-7 nodi invece dei 10 che si potrebbero immaginare), risultato per ora non si riesce ad essere tanto "all'attacco" delle situazioni meteo.
Appena si lascia un po' d'angolo al vento viceversa la barca parte via e 8-9-10 nodi al traverso li fa tutti; vedremo come "funziona" con i laschi e gran laschi che a rigore dovremmo incontrare nei giorni prossimi.
In menu: finalmente domani giornata/serata dovremmo (condizionale d'obbligo) cominciare con il SW sui 38N-40N (gradi di latitudine), che dovrebbe tenere e rinforzare i due giorni successivi (grossa H su 35N con dei bei contorni a N); 25-30+ nodi di vento, per il 13 vedremo a che latitudine portarci per affrontare l'arrivo da dietro di una depressione centro 45N e settore frontale che spazzerà un po' tutta la fascia di latitudine temperata a Sud.
Ciak si gira ? Mah, speriamo.
Intanto abbiamo cambiato la bandiera a poppa: dal lenzuolo stelle e strisce misure 100x150 indicato per le acque americane (e che quando si va in retro oscura tutta la visuale), ad un più discreto 50x30.
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
8 mag 2015
Ma no, ma no: tutto tranquillo
Scuse se il messaggio di prima su "Ana" tempesta tropicale ha causato preoccupazione, avevo scritto "è a un migliaio di miglia" che in termini meteo è come dire "siamo a Roma, toh guarda c'è pioggerellina a Parigi"...
Qui da noi invece oggi quasi senza vento (se lo deve essere portato via tutto Ana), allora gran filosofare in pozzetto, per una volta in maglietta, pranzo addirittura seduti a tavola (e senza dover tenere i piatti), un po' il solito tran tran di spurghi di motori, filtri, travasi, accendi qui e spegni là, srotola il genoa, arrotola il genoa, sieste, docce in coperta, si sente addirittura un orribile odore di shampoo.
Insomma "it's cool", anche se ci sono >27 gradi.
La gestione "anarchica" dei turni di notte sta avendo un gran successo: ci si avvicenda fuori un po' a seconda dei ritmi personali, per ora nessuna stanchezza indebita accumulata, tutti contenti. Io più o meno faccio da jolly con la parte meteo, equipaggio molto bravo nessuno si lamenta, per due tre volte al giorno vengono assillati con un paio di ore di fila di ricezione fax con il rumorino acuto... da fax, per ora nessuno protesta.
Qui è quasi il tramonto ora vado, dobbiamo dare fondo all'ancora per poter dormire stanotte, dicono che lo fanno tutti vogliamo provarci anche noi. -:)
Qui da noi invece oggi quasi senza vento (se lo deve essere portato via tutto Ana), allora gran filosofare in pozzetto, per una volta in maglietta, pranzo addirittura seduti a tavola (e senza dover tenere i piatti), un po' il solito tran tran di spurghi di motori, filtri, travasi, accendi qui e spegni là, srotola il genoa, arrotola il genoa, sieste, docce in coperta, si sente addirittura un orribile odore di shampoo.
Insomma "it's cool", anche se ci sono >27 gradi.
La gestione "anarchica" dei turni di notte sta avendo un gran successo: ci si avvicenda fuori un po' a seconda dei ritmi personali, per ora nessuna stanchezza indebita accumulata, tutti contenti. Io più o meno faccio da jolly con la parte meteo, equipaggio molto bravo nessuno si lamenta, per due tre volte al giorno vengono assillati con un paio di ore di fila di ricezione fax con il rumorino acuto... da fax, per ora nessuno protesta.
Qui è quasi il tramonto ora vado, dobbiamo dare fondo all'ancora per poter dormire stanotte, dicono che lo fanno tutti vogliamo provarci anche noi. -:)
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
Tropical storm SE US
E intanto, a Brunswick da dove siamo partiti, tempesta tropicale.
Ci separa circa un migliaio di miglia.
ANZ835-090230-
CAPE FEAR TO 31N TO 1000 FM-
1135 PM EDT THU MAY 7 2015
..TROPICAL STORM WARNING...
TONIGHT...N TO NE WINDS 35 TO 45 KT. SEAS 9 TO 15 FT. SHOWERS
AND ISOLATED TSTMS.
FRI...N TO NE WINDS 35 TO 45 KT. SEAS 8 TO 14 FT. SHOWERS AND
ISOLATED TSTMS.
FRI NIGHT...N TO NE WINDS 35 TO 45 KT...BECOMING E TO SE 30 TO
40 KT. SEAS 9 TO 15 FT. SHOWERS AND ISOLATED TSTMS.
SAT...E TO SE WINDS 30 TO 40 KT. SEAS 8 TO 14 FT. SCATTERED
SHOWERS AND ISOLATED TSTMS.
SAT NIGHT...S TO SE WINDS 25 TO 35 KT...DIMINISHING TO 20 TO
30 KT. SEAS 8 TO 14 FT.
SUN...S WINDS 20 TO 30 KT. SEAS 6 TO 11 FT.
SUN NIGHT...S WINDS 20 TO 30 KT. SEAS 6 TO 10 FT.
Ci separa circa un migliaio di miglia.
ANZ835-090230-
CAPE FEAR TO 31N TO 1000 FM-
1135 PM EDT THU MAY 7 2015
..TROPICAL STORM WARNING...
TONIGHT...N TO NE WINDS 35 TO 45 KT. SEAS 9 TO 15 FT. SHOWERS
AND ISOLATED TSTMS.
FRI...N TO NE WINDS 35 TO 45 KT. SEAS 8 TO 14 FT. SHOWERS AND
ISOLATED TSTMS.
FRI NIGHT...N TO NE WINDS 35 TO 45 KT...BECOMING E TO SE 30 TO
40 KT. SEAS 9 TO 15 FT. SHOWERS AND ISOLATED TSTMS.
SAT...E TO SE WINDS 30 TO 40 KT. SEAS 8 TO 14 FT. SCATTERED
SHOWERS AND ISOLATED TSTMS.
SAT NIGHT...S TO SE WINDS 25 TO 35 KT...DIMINISHING TO 20 TO
30 KT. SEAS 8 TO 14 FT.
SUN...S WINDS 20 TO 30 KT. SEAS 6 TO 11 FT.
SUN NIGHT...S WINDS 20 TO 30 KT. SEAS 6 TO 10 FT.
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
6 mag 2015
Giorno 6 - Pausa nello sbandamento
Continuiamo ad andare verso ENE, il giro attorno all'alta pressione va molto bene per ora niente motore e 6-7 nodi di velocità.
Marino: "non pensavo che in mezzo all'atlantico il mare potesse essere piatto", in effetti, brezza e mare piatto come in Adriatico, sarà che due membri di equipaggio sono venexiani doc?
Complice il vento un po' meno forte, si riduce lo sbandamento della barca, da 25-30° si passa ai 15°, sembra poco ma non è poco per nulla, come passare dalla febbre a 40 alla febbre a 38.
Fra le attività rese possibili, oltre a poter prendere un caffé senza doversi piantonare con tutti gli arti, tirar fuori le lenze per la pesca.
Successo immediato: un essere enorme abbocca e strappa via tutto, quella che Fabio ha chiamato "la nostra migliore esca" sarà stata efficacissima, circa cinque minuti in acqua prima di aver letteralmente fatto gola.
Poi musica: Fabio mette su "come fanno i marinai", o "dove vanno i marinai", in somma quella canzone li'.
Cosa buffa: contatto via VHF con una barca "Peregrina", la vediamo al radar a una ventina di miglia, loro diretti a Kinsale in Irlanda; testiamo la SSB ma loro non riescono a trasmettere, decidiamo di provare a restare in contatto vhf ma sarà dura.
Qualche numero: in rotta diretta fatte 600 miglia (su un totale di 3720), 680 miglia effettivamente navigate.
Ah, pesci uno, barca zero.
Marino: "non pensavo che in mezzo all'atlantico il mare potesse essere piatto", in effetti, brezza e mare piatto come in Adriatico, sarà che due membri di equipaggio sono venexiani doc?
Complice il vento un po' meno forte, si riduce lo sbandamento della barca, da 25-30° si passa ai 15°, sembra poco ma non è poco per nulla, come passare dalla febbre a 40 alla febbre a 38.
Fra le attività rese possibili, oltre a poter prendere un caffé senza doversi piantonare con tutti gli arti, tirar fuori le lenze per la pesca.
Successo immediato: un essere enorme abbocca e strappa via tutto, quella che Fabio ha chiamato "la nostra migliore esca" sarà stata efficacissima, circa cinque minuti in acqua prima di aver letteralmente fatto gola.
Poi musica: Fabio mette su "come fanno i marinai", o "dove vanno i marinai", in somma quella canzone li'.
Cosa buffa: contatto via VHF con una barca "Peregrina", la vediamo al radar a una ventina di miglia, loro diretti a Kinsale in Irlanda; testiamo la SSB ma loro non riescono a trasmettere, decidiamo di provare a restare in contatto vhf ma sarà dura.
Qualche numero: in rotta diretta fatte 600 miglia (su un totale di 3720), 680 miglia effettivamente navigate.
Ah, pesci uno, barca zero.
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
5 mag 2015
Giorno 5 - Il semino di zucca che frego' Darwin
Vi sono momenti speciali in una barca, istanti che nonostante la loro connotazione personale, intima, riescono a fondare un legame intenso fra le persone.
Durante i primi tre giorni di bolina (leggi: quando la barca va tutta storta) vengono vissuti in silenzio, in privato, quasi religiosamente, al quarto giorno diventa urgente condividere con gli altri l'esaltazione della propria esperienza.
Fra cinque omaccioni, è facile indovinare di cosa si tratti.
La barca ha due cabine a prua, e a prua delle cabine di prua c'è -oddio ci sarebbe- l'unico luogo dove sia possibile una riflessione personale sulla vita, sul destino delle umane cose: il bagno.
Ce ne sono due di bagni, uno a destra e uno a sinistra, con la barca di bolina significa uno sopravvento, uno sottovento, in altre parole uno in cui la forza di gravità schiaccia a terra, uno in cui scaglia verso l'alto.
Scegliere in quale bagno andare è metà del problema: in uno bisognerà prevedere di stare appesi, nell'altro di tenersi più o meno verticali per non finire con la schiena per terra (a pagliolo si dice qui).
I bagni -di riguardosissima dimensione- sono una "scatola" di circa un metro per un metro, essendo a contatto con le cabine, la buona creanza vuole che si chiuda la porta quando ci si entra.
Chiusisi in bagno, con la barca che salta e rimbalza onda su onda, si scatena l'inferno: l'epifania del sentimento tragico del semino di zucca chiuso in una maracas.
Sotto raffica o con onda incrociata, il graticcio sul pavimento ricorda i momenti più cupi delle prigioni dei Khmer rouge.
Impossibile distrarsi: ogni frazione di secondo deve essere utilizzata per tamponare prontamente gli urti del corpo scagliato a casaccio in tutte le direzioni.
Impossibile concentrarsi: tutti i muscoli vengono utilizzati per bloccare il corpo e impedirgli di diventare un immenso, unico livido bluastro.
E si sa che un bagno dove non ci si puo' né distrarre né concentrarsi, è un bagno che non serve a granché.
Per i primi tre giorni l'esperienza è stata mistica, complice l'alimentazione non proprio equilibrata, il quarto giorno di bolina e sbatacchiamento la natura ha avuto la meglio e ancora una volta, nonostante le salve di improperi uditi attraverso la porta, i sorrisi sono tornati a splendere quando la porta si apriva e il fortunato usciva fuori più o meno illeso.
Perché i semini di zucca non siano evoluti in quadrumani (con una coda prensile come gradito optional), chiedere a Darwin.
PS Gli SMS hanno riscosso un grande successo :-) Scrivete per chi sono perché altrimenti non si capisce..
Durante i primi tre giorni di bolina (leggi: quando la barca va tutta storta) vengono vissuti in silenzio, in privato, quasi religiosamente, al quarto giorno diventa urgente condividere con gli altri l'esaltazione della propria esperienza.
Fra cinque omaccioni, è facile indovinare di cosa si tratti.
La barca ha due cabine a prua, e a prua delle cabine di prua c'è -oddio ci sarebbe- l'unico luogo dove sia possibile una riflessione personale sulla vita, sul destino delle umane cose: il bagno.
Ce ne sono due di bagni, uno a destra e uno a sinistra, con la barca di bolina significa uno sopravvento, uno sottovento, in altre parole uno in cui la forza di gravità schiaccia a terra, uno in cui scaglia verso l'alto.
Scegliere in quale bagno andare è metà del problema: in uno bisognerà prevedere di stare appesi, nell'altro di tenersi più o meno verticali per non finire con la schiena per terra (a pagliolo si dice qui).
I bagni -di riguardosissima dimensione- sono una "scatola" di circa un metro per un metro, essendo a contatto con le cabine, la buona creanza vuole che si chiuda la porta quando ci si entra.
Chiusisi in bagno, con la barca che salta e rimbalza onda su onda, si scatena l'inferno: l'epifania del sentimento tragico del semino di zucca chiuso in una maracas.
Sotto raffica o con onda incrociata, il graticcio sul pavimento ricorda i momenti più cupi delle prigioni dei Khmer rouge.
Impossibile distrarsi: ogni frazione di secondo deve essere utilizzata per tamponare prontamente gli urti del corpo scagliato a casaccio in tutte le direzioni.
Impossibile concentrarsi: tutti i muscoli vengono utilizzati per bloccare il corpo e impedirgli di diventare un immenso, unico livido bluastro.
E si sa che un bagno dove non ci si puo' né distrarre né concentrarsi, è un bagno che non serve a granché.
Per i primi tre giorni l'esperienza è stata mistica, complice l'alimentazione non proprio equilibrata, il quarto giorno di bolina e sbatacchiamento la natura ha avuto la meglio e ancora una volta, nonostante le salve di improperi uditi attraverso la porta, i sorrisi sono tornati a splendere quando la porta si apriva e il fortunato usciva fuori più o meno illeso.
Perché i semini di zucca non siano evoluti in quadrumani (con una coda prensile come gradito optional), chiedere a Darwin.
PS Gli SMS hanno riscosso un grande successo :-) Scrivete per chi sono perché altrimenti non si capisce..
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
4 mag 2015
Messaggio segreto per le consorti (e un po' di meteo)
Messaggio "segreto" per le compagne/consorti dell'equipaggio.
Dopo tre giorni di bolina continua il morale puo' essere un po' sottosopra, che ne direste di inviare un SMS di sostegno ai vostri amati? Che so, "sei il mio eroe adoratissimo bellissimo Apollo dei mari stai facendo qualcosa di straordinario", o per le meno entusiaste: "sei voluto andare in barca, toh beccatela".
Meteo: per ora siamo andati per latitudine, con un vento da nord creato dalla zona di contatto fra una bassa e un anticiclone in spostamento verso Est.
Con il progredire dell'alta pressione, ci troviamo vento prima NE, poi ENE, poi E, abbiamo un po' seguito continuando mure a sinistra per fare avanzare l'alta (con il vento in quota che c'è si muove molto veloce), scegliendo il timing sulla base di carte e barometro, abbiamo virato e ora procediamo all'ingrosso verso NE: obiettivo prendere i venti da ESE e SE dietro all'alticiclone mobile.
Se abbiamo virato troppo presto rischiamo di finire senza vento (buon viso a cattivo gioco fra l'altro non sarebbe male per rimettere un po' le cose a posto), se troppo tardi si rischia di beccare l'alta successiva. Un po' di conti li abbiamo fatti, vedremo.
Se riusciamo a guadagnare bene in latitudine, fra due giorni c'è un bel fronte semistazionario che si dovrebbe formare e che potrebbe permetterci di partre di nuovo verso Est ad andature portanti. Poi le prime depressioni mobili; pero' via, una cosa alla volta.
Bello sognare, oh, vedremo.
Dopo tre giorni di bolina continua il morale puo' essere un po' sottosopra, che ne direste di inviare un SMS di sostegno ai vostri amati? Che so, "sei il mio eroe adoratissimo bellissimo Apollo dei mari stai facendo qualcosa di straordinario", o per le meno entusiaste: "sei voluto andare in barca, toh beccatela".
Meteo: per ora siamo andati per latitudine, con un vento da nord creato dalla zona di contatto fra una bassa e un anticiclone in spostamento verso Est.
Con il progredire dell'alta pressione, ci troviamo vento prima NE, poi ENE, poi E, abbiamo un po' seguito continuando mure a sinistra per fare avanzare l'alta (con il vento in quota che c'è si muove molto veloce), scegliendo il timing sulla base di carte e barometro, abbiamo virato e ora procediamo all'ingrosso verso NE: obiettivo prendere i venti da ESE e SE dietro all'alticiclone mobile.
Se abbiamo virato troppo presto rischiamo di finire senza vento (buon viso a cattivo gioco fra l'altro non sarebbe male per rimettere un po' le cose a posto), se troppo tardi si rischia di beccare l'alta successiva. Un po' di conti li abbiamo fatti, vedremo.
Se riusciamo a guadagnare bene in latitudine, fra due giorni c'è un bel fronte semistazionario che si dovrebbe formare e che potrebbe permetterci di partre di nuovo verso Est ad andature portanti. Poi le prime depressioni mobili; pero' via, una cosa alla volta.
Bello sognare, oh, vedremo.
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
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Giorno 4 - Storie d'amore a bordo
Le signore dei cinque di bordo erano forse convinte che mandando il proprio amato in mare a qualche centinaio/migliaia di miglia da ogni luogo di perdizione frequentato da anime femminili, sarebbero potute restare tranquille.
Nulla di più illusorio.
Dopo i primi giorni, già si intravvedono amori focosi e passionali nascere, erompere, esplodere nel nostro piccolo microcosmo.
Francesco Bar. è stato soggiogato dal fascino di ogni possibile macchinario di bordo, (e dio sa quanti ce ne siano): persona discreta, attenta a tutto, relativamente silenziosa, nonostante un po' di mal di mare nell eprime ore, basta sussurrare "...caricabatteri... ...filtro... ...congelatore..." che con l'occhio brillante di passione scatta subito a coccolarsi i suoi amati, mentre sveglia dolcemente il motore, canta la ninna nanna per mettere a dormire l'inverter, è stato addirittura visto mettere il gomito nel diesel per vedere se fosse a temperatura giusta per motore e generatore. Amore fortissimo, per poter avere il permesso di toccare uno dei suoi protetti dobbiamo trovare ogni sotterfugio: per potersi avvicinare per esempio alla pompa dell'acqua a prua gli si deve dire "c'è forse qualcosa con il generatore" che è a poppa, e approfittare velocissimi dei suoi rari momenti id disattenzione.
Marino ha dichiarato amore eterno alla luna. In questi primi giorni (complice un po' lo stomaco) di giorno è poco visibile, ma appena calata la sera -avrete visto tutti le meravigliose lune piene di questi giorni- ecco che un guizzo rapido si sposta in coperta, è difficilissimo individuarlo da quanto è rapido ma la presenza è tradita dalle bretelle della cerata che svolazzano. Arrivato in pozzetto, nel pieno della notte aggrappa la ruota e per ore e ore ripete "fantastico, fantastico, lasciatemi qui fino a domattina, fantastico, fantastico", con la barca che scivola su un oceano d'argento, le signore capiranno che è un po' come una cenetta in tete a tete con George Clooney.
Francesco Balz. è un seduttore di prima categoria. Riesce ad attrarre a sé immediatamente ogni tipo di dolcetto, granola, biscotto, pizzetta. Stivare in barca le provviste per cinque persone su un mese è immaginabile cosa possa essere (anzi no, non si puo' immaginare), c'è addirittura un mucchio di roba dentro a una cuccetta con un telo antirollio: un pezzo di cioccolata ? zac lui infila il braccio dentro e lo trova; una pizzetta ? alle alici gavone di destra, all'origano gavone di sinistra, nulla gli puo' resistere, conquista immediatamente qualsiasi ghiottoneria. Per qualche motivo, quando poi si chiede "chi ha fame" dice sempre "no grazie".
Ora deov andare a vedere un po' che succede, continuo la prossima, a presto.
Nulla di più illusorio.
Dopo i primi giorni, già si intravvedono amori focosi e passionali nascere, erompere, esplodere nel nostro piccolo microcosmo.
Francesco Bar. è stato soggiogato dal fascino di ogni possibile macchinario di bordo, (e dio sa quanti ce ne siano): persona discreta, attenta a tutto, relativamente silenziosa, nonostante un po' di mal di mare nell eprime ore, basta sussurrare "...caricabatteri... ...filtro... ...congelatore..." che con l'occhio brillante di passione scatta subito a coccolarsi i suoi amati, mentre sveglia dolcemente il motore, canta la ninna nanna per mettere a dormire l'inverter, è stato addirittura visto mettere il gomito nel diesel per vedere se fosse a temperatura giusta per motore e generatore. Amore fortissimo, per poter avere il permesso di toccare uno dei suoi protetti dobbiamo trovare ogni sotterfugio: per potersi avvicinare per esempio alla pompa dell'acqua a prua gli si deve dire "c'è forse qualcosa con il generatore" che è a poppa, e approfittare velocissimi dei suoi rari momenti id disattenzione.
Marino ha dichiarato amore eterno alla luna. In questi primi giorni (complice un po' lo stomaco) di giorno è poco visibile, ma appena calata la sera -avrete visto tutti le meravigliose lune piene di questi giorni- ecco che un guizzo rapido si sposta in coperta, è difficilissimo individuarlo da quanto è rapido ma la presenza è tradita dalle bretelle della cerata che svolazzano. Arrivato in pozzetto, nel pieno della notte aggrappa la ruota e per ore e ore ripete "fantastico, fantastico, lasciatemi qui fino a domattina, fantastico, fantastico", con la barca che scivola su un oceano d'argento, le signore capiranno che è un po' come una cenetta in tete a tete con George Clooney.
Francesco Balz. è un seduttore di prima categoria. Riesce ad attrarre a sé immediatamente ogni tipo di dolcetto, granola, biscotto, pizzetta. Stivare in barca le provviste per cinque persone su un mese è immaginabile cosa possa essere (anzi no, non si puo' immaginare), c'è addirittura un mucchio di roba dentro a una cuccetta con un telo antirollio: un pezzo di cioccolata ? zac lui infila il braccio dentro e lo trova; una pizzetta ? alle alici gavone di destra, all'origano gavone di sinistra, nulla gli puo' resistere, conquista immediatamente qualsiasi ghiottoneria. Per qualche motivo, quando poi si chiede "chi ha fame" dice sempre "no grazie".
Ora deov andare a vedere un po' che succede, continuo la prossima, a presto.
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
3 mag 2015
Primi giorni tranquilli
Ieri gran corsa, barca attorno ai dieci nodi, all'orizzonte "quasi" si vedeva Gibilterra -:), poi le onde hanno preso un po' il sopravvento sugli stomaci. Seguito di riso in bianco e banane..
Dopo una notte ristoratrice, oggi bel tempo e un po' meno vento che rimette la barca diritta e permette di cucinare senza sparare tutto il sugo sulla murata opposta.
Per il momento nell'equipaggio tutto bene, non ci siamo ancora scannati addirittura siamo tutti molto gentili gli uni con gli altri.
Scongeliamo un pezoz di carne per un curry oggi, test acido per gli stomaci, domani vi diremo.
Abbracci a famiglie e ciao agli amici.
Dopo una notte ristoratrice, oggi bel tempo e un po' meno vento che rimette la barca diritta e permette di cucinare senza sparare tutto il sugo sulla murata opposta.
Per il momento nell'equipaggio tutto bene, non ci siamo ancora scannati addirittura siamo tutti molto gentili gli uni con gli altri.
Scongeliamo un pezoz di carne per un curry oggi, test acido per gli stomaci, domani vi diremo.
Abbracci a famiglie e ciao agli amici.
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
1 mag 2015
Partiamo
Ieri uscita prova generale per provare un po' tutto, oggi pomeriggio dogana/timbri passaporto (sperando di trovare qualcuno), pieno gasolio e acqua e poi partiamo.
Ci teniamo su circa 30-32N per uno due giorni per farci accompagnare dalla coda di una depressione che passa, probabilmente un po' di sballottamento al passaggio sulla corrente del golfo ma qui è relativamente stretta dovremmo fare in fretta, poi a rigore cominciamo a guadagnare in latitudine cercando di mettersi dal lato giusto per l'alta dei giorni successivi.
Saluti a tutti da tutto l'equipaggio (Francesco Barb. e Francesco Balz., Fabio, Marino e RR).
PS Se ci volete lasciare dei messaggini qui farà molto piacere, solo che in mare non li possiamo vedere, risponderemo prossima volta a terra.
Ci teniamo su circa 30-32N per uno due giorni per farci accompagnare dalla coda di una depressione che passa, probabilmente un po' di sballottamento al passaggio sulla corrente del golfo ma qui è relativamente stretta dovremmo fare in fretta, poi a rigore cominciamo a guadagnare in latitudine cercando di mettersi dal lato giusto per l'alta dei giorni successivi.
Saluti a tutti da tutto l'equipaggio (Francesco Barb. e Francesco Balz., Fabio, Marino e RR).
PS Se ci volete lasciare dei messaggini qui farà molto piacere, solo che in mare non li possiamo vedere, risponderemo prossima volta a terra.
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
28 apr 2015
Preparativi, aiutati dal tempo
Preparazione della barca, in un certo senso aiutati dal tempo in questi giorni la corrente a getto ha deciso di fare un passaggio proprio da queste parti, con la sua successione di depressioni piu' o meno forti.
Per giovedi' notte un altro "gale warning', poi a rigore venerdi' ci dovrebbe essere una bella opportunita' per partire.
Equipaggio cinque baldanzosi giovani, barca grossina e ben tonica (albero di 30m, coffee grinder e tutto).
Can't wait, gran voglia di partire.
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
24 apr 2015
In partenza per nuova transat
Mentre Brancaleone sta nel suo porto a Lorient, stiamo preparando una bella, bella barca per una transat di trasferimento.
Partenza da Brunswick, Georgia, sulla costa Est degli US, immediatamente a nord della Florida, diretti a Gibilterra. Nella cartina id lato si dovrebbe vedere la posizione.
Sono circa 4mila miglia, ci sarebbero tappe intermedie a Bermuda e alle Azzorre ma meteo (e cambusa) permettendo cerchiamo di farla direttamente.
Stay tuned, come dicono da queste parti.
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
5 apr 2015
Articoli sul GdV
Il Giornale della Vela pubblica questo mese di aprile (e il prossimo), due miei articoli sull'ancoraggio.
Giuro -anche se penso nessuno avrà dubbi- che i termini "guru" eccetera non sono farina del mio sacco -:)
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
13 mar 2015
Shhh, sottovoce
Lo dico sottovoce, in genere quando si "annuncia" strombazzando un qualcosa ai quattro venti bisognerebbe poi farlo, ma posso dire che a casa abbiamo cominciato a discutere sul partire un'altra volta. Si discute, no ho detto si parte. :-)
Siamo ancora allo stadio di "e se facessimo un altro giro...?" quindi tutto tutto da vedere.
Orizzonte 2016 o 2017. Ipotesi ripartire con la stessa barca in Atlantico, su terre che non abbiamo visto assieme; oppure fare la stessa cosa ma con un'altra barca presa qui; oppure prendere un'altra barca tipo in Thailandia per poi andare nel sud-est Asia Vietnam Cambogia (vecchio sogno di andar su per il Mekong con la barca), Birmania India... Poi io riprenderei la barca per riportarla a casa passando da "sotto" l'Africa.
Pensieri selvaggi, vediamo un po'..
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
12 mar 2015
24 feb 2015
Affollamento portuale
Un'immagine satellitare di una zona portuaria...
...ingrandendo si riconosce cosa siano quei grappolini.
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
18 feb 2015
Maree "del secolo"
Il 21 febbraio e il 21 marzo si verificheranno due cicli di marea con ampiezze fra le più grandi in cicli pluridecennali.
Meglio precisare: il ciclo di tali grandissime maree è lungo appena più di 18 anni (ciclo di Saros), quindi per le prossime si dovrà aspettare il 2033, poi il 2051.
Meglio precisare: il ciclo di tali grandissime maree è lungo appena più di 18 anni (ciclo di Saros), quindi per le prossime si dovrà aspettare il 2033, poi il 2051.
Non che cambi checchessia, tranne che i giorni successivi si puo' sperare di trovare in pescheria delle vongole veraci davvero speciali -:)
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
30 gen 2015
Transquadra - Altro incidente:affondamento
Il Pogo 850 "Zinzolin" affonda, equipaggio recuperato.
Una prima versione dei fatti:
Zinzolin viene sdraiato da un frangente, disalbera e affonda.
"L"equipaggio è stato recuperato sano e salvo da un cargo. Alle 1945, il CROSS ha contattato il Comitato per segnalare l'attivazione dell'epirb del pogo 850 Zinzolin.
Le chiamate con il telefono Iridium non hanno avuto risposta.
Contattati dal CROSS, le barche Giogio et DdM si sono dirette sul luogo, erano a circa 36 miglia da Zinzolin.
Un cargo in navigazione verso il Brasile è arrivato in zona prima di loro; hanno udito le conversazioni VHF fra Zinzolin e gli altri due.
Il cargo ha recuperato Benoit Amalric e Eric Mezieres sani e salvi.
Zinzolin è stato abbandonato alla deriva"
Poi queste precisazioni, dove non si parla di comunicazioni VHF.
Traduco dal sito della regata, COmunicazione con i naufraghi a bordo del cargo.
"Eravamo in serata verso le 1930UTC, randa con due mani e solent tangonato, velocità circa 10 nodi. Sotto un groppo il vento è salito a 40 nodi.
Ero al timone, Eric dentro, il mare è diventato subito forte e con frangenti. Una grossa onda ci ha preso da dietro e mi sono trovato in acqua, la barca rovesciata, senza aver neanche capito cosa fosse successo.
Eric è restato dentro senza poter uscire fuori, la pressione dell'acqua sul tambuccio impediva di aprirlo. La barca è restata rovesciata per circa 45 minuti, Eric dentro e io sullo scafo. Ho provato a raddrizzare la barca, tirando con il mio peso sulla chiglia, come se fosse una deriva... Il mare si è un po' calmato e la barca era stabile all'inverso.
Penso che l'albero si sia rotto al momento della scuffia, Eric ha sentito un gran rumore di rottura quando ci siamo rovesciati.
Eric ha attivato l'epirb, ma non riuscivamo a entrare in comunicazione l'uno con l'altro.
A un certo punto la barca è tornata su, dentro c'era tantissima acqua, probabilmente l'effetto carena liquida l'ha aiutata a raddrizzarsi.
Il fatto che il Pogo850 fosse inaffondabile ci ha probabilmente salvato la vita, perché è rimasto stabile con l'acqua a livello della coperta, la zattera era scomparsa dalla poppa della barca.
Poi il cargo è arrivato, avevamo messo una flashlight sul troncone di albero e abbiamo sparato i razzi quando l'abbiamo visto.
Il comandante ha fatto una manovra esemplare, il cargo è passato a 20m da noi, poi ci è venuto sottovento, noi ci siamo potuti avvicinare allo scafo e arrampicarci sulle scale di corda e le reti calate dall'equipaggio.
Non abbiamo potuto usare l'iridium perché ha preso acqua ed è andato fuori uso subito."
Una prima versione dei fatti:
Zinzolin viene sdraiato da un frangente, disalbera e affonda.
"L"equipaggio è stato recuperato sano e salvo da un cargo. Alle 1945, il CROSS ha contattato il Comitato per segnalare l'attivazione dell'epirb del pogo 850 Zinzolin.
Le chiamate con il telefono Iridium non hanno avuto risposta.
Contattati dal CROSS, le barche Giogio et DdM si sono dirette sul luogo, erano a circa 36 miglia da Zinzolin.
Un cargo in navigazione verso il Brasile è arrivato in zona prima di loro; hanno udito le conversazioni VHF fra Zinzolin e gli altri due.
Il cargo ha recuperato Benoit Amalric e Eric Mezieres sani e salvi.
Zinzolin è stato abbandonato alla deriva"
Poi queste precisazioni, dove non si parla di comunicazioni VHF.
Traduco dal sito della regata, COmunicazione con i naufraghi a bordo del cargo.
"Eravamo in serata verso le 1930UTC, randa con due mani e solent tangonato, velocità circa 10 nodi. Sotto un groppo il vento è salito a 40 nodi.
Ero al timone, Eric dentro, il mare è diventato subito forte e con frangenti. Una grossa onda ci ha preso da dietro e mi sono trovato in acqua, la barca rovesciata, senza aver neanche capito cosa fosse successo.
Eric è restato dentro senza poter uscire fuori, la pressione dell'acqua sul tambuccio impediva di aprirlo. La barca è restata rovesciata per circa 45 minuti, Eric dentro e io sullo scafo. Ho provato a raddrizzare la barca, tirando con il mio peso sulla chiglia, come se fosse una deriva... Il mare si è un po' calmato e la barca era stabile all'inverso.
Penso che l'albero si sia rotto al momento della scuffia, Eric ha sentito un gran rumore di rottura quando ci siamo rovesciati.
Eric ha attivato l'epirb, ma non riuscivamo a entrare in comunicazione l'uno con l'altro.
A un certo punto la barca è tornata su, dentro c'era tantissima acqua, probabilmente l'effetto carena liquida l'ha aiutata a raddrizzarsi.
Il fatto che il Pogo850 fosse inaffondabile ci ha probabilmente salvato la vita, perché è rimasto stabile con l'acqua a livello della coperta, la zattera era scomparsa dalla poppa della barca.
Poi il cargo è arrivato, avevamo messo una flashlight sul troncone di albero e abbiamo sparato i razzi quando l'abbiamo visto.
Il comandante ha fatto una manovra esemplare, il cargo è passato a 20m da noi, poi ci è venuto sottovento, noi ci siamo potuti avvicinare allo scafo e arrampicarci sulle scale di corda e le reti calate dall'equipaggio.
Non abbiamo potuto usare l'iridium perché ha preso acqua ed è andato fuori uso subito."
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
27 gen 2015
Uomo a mare in regata in doppio - Un caso alla Transquadra
Successo or ora alla Transquadra.
In una barca in doppio, Patrice Carpentier cade in acqua ed è recuperato da Dominique Bleichner
Il CROSS Gris-Nez (è il centro che gestisce le allerte via satellite francesi) e MRCC delle Azzorre hanno chiamato il Comitato di regata verso le 1430 per annunciare che avevano ricevuto un'allerta da un PLB.
Alle 1445 Patrice Carpentier ha chiamato con l'Iridium per indicare che era appena caduto in acqua ed era stato recuperato.
"Ero un po' imbestialito dalle rotture di materiale (tangoni) ma oh è la regata, c'è mare c'è vento e si va veloci, nessuno molla nulla. Sono andato a prua senza agganciarmi, ho perso l'equilibrio con un'onda e sono cascato al di là delle draglie; Dominique mi ha sentito gridare e mi ha acchiappato la mano dal pozzetto, ma con la velocità della barca non è riuscito a tenermi. Ha avuto prontezza di riflessi di buttare in mare tutto il materiale a portata di mano: anulare, pertica ior, lifesling. E grazie a cio' che è riuscito a tornare verso di me perché con il mare grosso mi ha subito perso di vista.
Sono riuscito a beccare la cima gialla del lifesling e risalire a bordo dalla scaletta di poppa. In tutto cio' si è attivato il PLB di Dominique."
Constatazioni
In una barca in doppio, Patrice Carpentier cade in acqua ed è recuperato da Dominique Bleichner
Il CROSS Gris-Nez (è il centro che gestisce le allerte via satellite francesi) e MRCC delle Azzorre hanno chiamato il Comitato di regata verso le 1430 per annunciare che avevano ricevuto un'allerta da un PLB.
Alle 1445 Patrice Carpentier ha chiamato con l'Iridium per indicare che era appena caduto in acqua ed era stato recuperato.
"Ero un po' imbestialito dalle rotture di materiale (tangoni) ma oh è la regata, c'è mare c'è vento e si va veloci, nessuno molla nulla. Sono andato a prua senza agganciarmi, ho perso l'equilibrio con un'onda e sono cascato al di là delle draglie; Dominique mi ha sentito gridare e mi ha acchiappato la mano dal pozzetto, ma con la velocità della barca non è riuscito a tenermi. Ha avuto prontezza di riflessi di buttare in mare tutto il materiale a portata di mano: anulare, pertica ior, lifesling. E grazie a cio' che è riuscito a tornare verso di me perché con il mare grosso mi ha subito perso di vista.
Sono riuscito a beccare la cima gialla del lifesling e risalire a bordo dalla scaletta di poppa. In tutto cio' si è attivato il PLB di Dominique."
Constatazioni
.La persona rimasta a bordo dichiara di aver perso velocemente di vista quello caduto fuoribordo.
. La localizzazione è stata resa possibile da una molteplicità di mezzi galleggianti.
. Con mare grosso, il contatto fisico con la barca è stato ritrovato tramite il lifesling.
. Il PLB attivato è stato quello della persona che era a bordo, non di quello caduto in mare.
. Tempo di reazione CROSS/Ponta Delgada una decina di minuti.
. Per ora non si sa se avesse il salvagente oppure no.
Ipotesi
Ipotesi
. Fosse stato in solitario (o l'altro giù a dormire), il salvataggio sarebbe dipeso al 100% da un eventuale plb del MOB (al momento non si sa se lo avesse), con un enorme, enorme punto interrogativo sull'esito.
. Fosse stato agganciato difficile da dire, ma a quella velocità con pilota ci sarebbero seri dubbi sulla sopravvivenza trainato lungo la barca.
. Fosse stato agganciato difficile da dire, ma a quella velocità con pilota ci sarebbero seri dubbi sulla sopravvivenza trainato lungo la barca.
. Dalle parole, sembra che indichi la concitazione/nervosismo come possibile ragione per essere andato a prua senza legarsi.
Comunque via è andato tutto bene, ci sono come sempre varie cose da imparare; più info non appena si avrà un racconto più preciso.
Comunque via è andato tutto bene, ci sono come sempre varie cose da imparare; più info non appena si avrà un racconto più preciso.
Ite anco voi sanza meta, ma da un'altra parte:
Branca branca branca !
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